Sans même user du tranchant.
Les idées d'un martyr condensées. Je voulais parler d'amour sans mentir.
Je l'ai regardé partir sans penser. Ce n'est qu'une peine, je voulais m'en sortir.
Ton cœur est insensible, tes raisons insensées.
À n'importe quelle pétasse qui se la pète je préfère n'importe quelle pute que l'on paie.
Chantages et méchanceté, ta vanité dira que ce n'est pas moi qui plaît.
Il a fait quoi le paria ? Sans un sou en poche, il aurait tout sacrifié.
C'est la vie, c'est le monde, l'or dans le cœur et les mains quand c'est ce qui brille qui satisfait.
Devant Dieu, je m'incline et m'inclinerai. Ce qu'il fait de plus beau a su m'attrister.
Ce qu'il a fait de plus triste a su me renforcer.
Je prierai pour m'éloigner de ce qu'il y a de plus mauvais, je comprendrai sa bonté.
Ça tombe bien, vu que j'en sais rien de ce que le monde contient.
Ils disent tous que c'est de ma faute, à croire que ça leur convient.
Bon sang de bonsoir, qu'un bon vent renforce le feu qui emporte ce lien.
Que demain ce remède fasse encore effet. Plus je l'oublie, plus je serai vrai.
Un rien, qui ne mène à rien. S'aligner, d'un seul trait sur une seule ligne, telle une épée.
Elle a éteint une ligne de feu, d'un mouvement du sabre sans même user du tranchant.
Mon front sur le plancher. L'intérieur de mon corps est en sang.
Le venin est planté, les crocs sont brillants.
Sans le voir, on se sera quitté en souriant.

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