L'atroce vérité

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Je me suis retrouvée dans le jardin de la villa de Sam. Il y avait Jefferson le ministre de l'armée en train de siroter son vin. Il était comme à son habitude, peu souriant mais cordiale, assise à côté de lui Shbeir la ministre des affaires intergallactiques. Sam était souriant comme à son habitude :

_Tu ne viens pas t'assoir ?

_Je peux savoir ce qui se passe ?

_Je vais t'expliquer, dit une voix derrière ma tête.

C'était Dos Santos, la présidente :

_Si je vous ai réuni aujourd'hui c'est parce que vous êtes les personnes en qui j'ai le plus confiance. Ce que je vais vous dire ne sera pas facile à entendre donc s'il vous plaît asseyez-vous.

Deux minutes plus tard Dos Santos commença :

_Comme vous le savez, j'ai une confiance aveugle en chacun d'entre vous. Aucun de vous ne m'a jamais mentie ou même trahie. Il y a quatre mois de cela, lors de mon dernier voyage en Terre lorsque j'étais en navette entre la Terre et Vénus où j'ai fait escale. Pendant ce voyage, j'ai commencé à me plaindre de douleurs au niveau de mon foie. J'ai mené plusieurs analyses et j'ai découvert que mon foie commençait à arrêter de fonctionner correctement. J'ai fini par subir la transplantation d'un foie artificielle. Puis tout d'un coup un de mes reins a fini par arrêter de fonctionner, j'ai du m'en séparer. J'ai du même remplacer mon estomac par un estomac artificiel. J'ai subi plusieurs traitements, maintenant ce sont mes os qui sont en train de pourrir et qui s'éffriteront bientôt. Donc voilà je ne sais pas combien de temps il me reste, mais c'est plus une question de semaines que de mois.

J'étais sous le choc, mon amie a du subir tout cela et je n'étais au courant de rien. Shbeir se leva d'un coup :

_Ce n'est pas possible qu'avec toute la technologie actuelle on ne sache pas ce que tu as ! Va sur Vénus ils sauront sûrement comment t'aider.

Ma phrase mit Jefferson dans un état de rage. Sam essayait de les calmer un peu. J'entendis mes oreilles siffler et mon coeur battre de plus en plus fort, j'avais de plus en plus de mal à réfléchir et à respirer. Il faisait frais par contre j'avais l'impression d'être dans une fournaise car j'avais compris qui était qui pouvait être la personne qui avait rendu la présidente malade. Ma montre commença à sonner et ils se retournèrent tous vers moi.

_Elle fait une crise de panique, cria Sam. Il faut qu'elle s'allonge.

On m'allongea sur le gazon. Dos Santos attrapa ma main et me dit :

_Concentre-toi sur ta respiration tout va bien.

Shbeir m'apporta un verre d'eau.

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