Les derniers Miris ou le peuple originel

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— Ils ont créés les mondes, les Univers. Ils ont engendrés le père créateur qui les ont chassés pour s’approprier les origines avec ses deux enfants. Au fond d’Ozaika, dans des milliers de galeries souterraines, ils sont là par milliers. Préférant une paix que de se venger. Ils peuvent sortir sans soucis mais avec des risques. Les œufs sont recherchés à l’extérieur. Ils sont capable de se régénérer quand ils sont blessés. Ils peuvent voir le passé et l’avenir. Voler pendant deux jours sans se fatiguer avec une envergure d’un mètre. Ils mangent des plantes et des graines et commercent avec d’autres races qui gardent le secret de leur monde.

— D’accord Monsieur mais, on ne demande pas un dico, on demande si possible de voir le chef !

— Détends toi Bonin, ce n’est pas de cette manière qu’on n’obtiendra un entretien.

Nayla, Férin et Félinda soutiennent Suza affaiblie tandis que l’autre Suza fait le compte de nos vivres. Son mari cherche à négocier en s’approchant un peu trop près de la limace qui garde une grande porte en toile.

Sur les recommandations de Dorine, on a eu en détail, trois dernières cartes d’explorations sur l’espèce, fournit par cette Azé. Quatre jours de labyrinthe sans croiser une seule âme qui vit, des heures à se disputer sur les dessins obsolètes pour trouver notre ami du jour.

J’éloigne gentiment Bonin qui, dépité va se consoler auprès de son épouse. Le garde semble se moquer de nous.

— Bon, rebonjour Monsieur. Votre fonction de garde et de guide nous aide pas vraiment voyez-vous. Je ne sais pas pour qui vous travaillez, ce que vous gardez précisément. Nous, nous voulons trouver le chef ou la cheffe des Miris. Dehors, les mondes se déchirent, Gorgin le Maitre des Enfers est sur le trône illégalement et…

— Ho ça va ! Relaxe mes amis ! Tout le monde peut passer et puis, c’est vous qui avez demandé où ils sont, j’ai cru bien faire en exposant leur fonctionnement. Personne ne passe ici hormis pour des dépôts de marchandises. Et puis, moi, je ne prends parti pour personne.

Son rire gras nous choquent. Ma colère monte, j’ai horreur qu’on me prenne pour une Yok sans cervelle ! Bonin pose sa main sur mon épaule pour ironiquement :

— Détends toi Vikia, ce n’est pas de cette manière qu’on n’obtiendra un entretien.

— On est d’accord sur ce point. Bon, vous pouvez nous guidez ? On a bien des cartes sauf qu'on suppose qu’elles ne sont plus à jour, étant donné que ce sont des copies de livres rédigés il y a au moins cinq cents ans.

— Venez, tout commence ici.

Il ouvre le rideau, des cristaux arcs-en ciels nous éblouies venant du plafond. Si les premiers couloirs étaient limites presque étroits, ici, c’est immense. On aussi une différence de températures, on respire mieux, ni chaud, ni froid.

— On est où ? Demande Bonin

— Vous avez un moyen de transport plus sûr pour notre amie ? Elle est faible.

— On est dans le sas des Œufs, la symbolique de la naissance. Fallait me le dire de suite pour votre amie ! Restez là, je reviens dans deux minutes.

Il est surpris de cette non-priorité, c’est exact qu’on aurait pu accéder plus facilement en demandant de l’aide pour soigner…On se sent honteux, Suza nous rassure tant bien que mal.

— Une carriole inspiré des Humains. Ok, c’est une des inventions des Miris. La différence ? La vitesse et le carburant. Plus la taille ! Venez, vous avez besoin d’aide ?

— Merci beaucoup Monsieur répond Nayla.

— Ulision, il se peut qu’on se revoit souvent.

Une fois en route, il conduit lui-même par une force de glisse importante. Le sas porte bien son nom, une autre toile nous emmène sur un premier village où chacun vit son quotidien. Je pensais ces races plus grandes, elles sont immenses.

Les deux mètres d’envergures, leurs peaux sont translucides avec des variations de couleurs. Ils dorment dans des séquoias géants baignés de lumières du jour intenses. Notre conducteur a bien saisi notre curiosité et ralenti pour qu’on apprécie de tous nos sens.

Au loin, le palais se profil au cœur d’un baobab. Personne ne parle, personne n’y croit et même cette Azé, pensait son peuple perdu à jamais. On a tous hâte d’en savoir plus et surtout s’ils sont prêt, un jour, à se mettre sur le devant de la scène.

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