Chapitre 6

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le tribunal était décidément plus grand que tout ce que j'aurais pu imaginer. Une fois encore, c'était les même murs couverts d'or et les même diamants incrustés qui faisaient briller la salle dans tous ses coins . j'avais beau me trouver au beau milieu de nulle part, ce tribunal ressemblait énormément aux tribunaux humains.

Un des bipèdes, paraissait plus grand et plus respecté que les autres. Il était installé en face de moi sur une grande estrade. De son large museau coulait une espèce de salive jaunâtre et inquiétante, mais il n'avait pourtant pas l'air affamé.

Il paraissait plutôt curieux, de savoir d'où je venais, ce que j'étais venu faire ici. Il tapa une fois de la main (ou de la patte?) sur son bureau, et tous les autres bipèdes jusque là présents dans la salle se turent.

- dla pne rah, si ce ne si ce ne tak.

Et le silence régna. Je savais qu'il était en train de me parler, mais je ne comprenais pas un fichu mot de ce qu'il venait de me dire. Il me parlait dans une langue complètement étrangère à la mienne, et j'avais l'impression d'être un imbécile qui ne comprenait rien. Un des bipèdes à la peau doré, celui qui m'avait interpellé dans la neige, se décida à intervenir;

-euh,..à mon avis, il ne comprend pas notre langue. Je crois qu'il ne comprend que le courant, en tout cas c'est dans cette langue que je lui ai adressé la parole et qu'il m'a répondu. Encore n'est-il pas certain qu'il en connaisse plus de 100 mots.

-eh 100 mots ! Je sais pas si vous êtes au courant, mais c'est un peu ma langue natale, en fait.

La cour entière se retourna vers moi comme un seul homme, et comme s'il m'avait poussé une deuxième tête . elle poussa un grognement à l'unisson.

-euh... je veux dire, je parle le « courant » couramment...

Certains des monstres se calmèrent. Mais les autres ont continué de me fixer avec un mélange de désapprobation et d'incompréhension.

-êtes vous un Olympien ?

Même les jurés (ça ne pouvait qu'être des jurés, vu leur accoutrement) , entendant le mot Olympien, détournèrent immédiatement leur attention de moi.

Une nouvelle vague de panique secoua le tribunal mais « chien procureur » (ou « chien juge ») frappa à nouveau du poing sur la table, et ,l'instant d'après, il n'y avait plus un seul chien assez fou pour n'émettre ne serait-ce que le moindre son qui aurait pu être pris comme un signe de défi. Le fait d'être un « Olympien » était visiblement mal perçu dans le coin.

-j'aurais bien aimé, ça, que d'être un Olympien... les muscles, les pouvoirs, les...

-silence ! Hurla chien procureur,devenu soudainement noir de colère. Encore un mot, espion, et je vous jette jusqu'à la fin de vos jours dans une geôle de 2 mètres sur 2 !

Le silence de plomb qui pesait sur la pièce se prolongea encore, personne ne voulant se risquer à prendre la parole en même temps que chien juge(je le trouvais très peu partial pour un juge d'ailleurs), d'autant plus pour défendre un adolescent en pyjama , inconnu au bataillon, et que l'on soupçonnait d'espionnage par dessus le marché.

-Bien. j'ai décidé que vous auriez 10 minutes pour me balancer tout ce que vous savez sur l'avancée des troupes Olympiennes. Si ce que vous dites ne me plaît pas, croyez bien queje vous ferai exécuter pour espionnage avant la fin de la journée.

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