Chapitre 4: La conséquence

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FROID. Le sol est dur et froid sous moi, une nouvelle fois , mes mouvements sont restreints par de lourds bouts de métal. J’essaie de tourner la tête en vain, un morceau de métal est autour de mon cou. C’est de ta faute, tu nous as fait ça , tu vas nous le payer.. Des mots qui ne sont pas les miens résonnent dans ma tête, au moins je ne suis pas seule. J’ai peur, le noir est toujours là et elle ne peut rien contre. Je suis seule face à l’adversité Mais non ne t'inquiète pas petit chat, je suis là, tu ne seras jamais seule. Les mots ne me rassurent pas , l’obscurité me ravale déjà.
******

Une peur sourde au fond du ventre , je me réveillais dans cette petite pièce qu'étais l’isoloire.
-C’est une métamorphe mais elle semble aussi pouvoir contrôler le feu ce qui ne fait aucun sens . Sa colocataire a été retrouvée calcinée, elle riait sur son cadavre. J’en ai marre de travailler avec ces monstres moi, tu penses que si je le demande la chef pourra me changer d’étage ?
L’infirmier qui parlait empestait la peur même à travers la porte blindée. Ils pensent vraiment que ça va nous retenir ? Comme ils sont mignons ces naïfs petits humains. Rose les scrutait à travers une ouverture de la porte. Ca a beau être des grands gaillards ils ont quand même peur d’un petit chat, ils savent bien que cette petite porte ne fera pas long feu contre nous et ils se chient dessus, n'est ce pas bande d’enfoiré ? Vous le regretterez , vous brûlerez. Elle tapait à présent sur cette même porte hurlant des obscénités aux infirmiers, elle n’aimait visiblement pas l'isoloir. Je pouvais sentir sa colère grandir en moi tels un être à part entière, il fallait que je la réprime sinon j’allais perdre le contrôle une nouvelle fois, et je ne pouvais pas me le permettre, il fallait que je sois plus intelligente qu’eux pour sortir de cet enfer.
-Rose calme toi , nous allons sortir d’ici , on doit juste trouver un moyen d'être plus intelligent qu’eux, ce que nous sommes, ça ne va donc pas être difficile, alors pour l’amour de dieu calme toi.
Rose stoppa net les cris et les coups. Tu as raison, nous allons sortir et nous allons nous venger, qui sont-ils pour nous enfermer? Ils ne sont personnes face à des êtres comme nous.
Lorsqu’elle s'assit à mes côté, je pus constaté qu’une nouvelle croix c’était ajouté à ceux déjà présente sur sa clavicule, deux nouvelles croix c’était donc ajouté à ceux présente sur mon corp, deux nouvelles croix qui représentait les deux vie que j’avais prise aujourd’hui, celle qu’elle m’avait aidé à prendre et celle que j’avais prise en perdant le contrôle. Je n’avais jamais vraiment compris comment ces croix s'ajouter à nos corps mais je savais que nous étions les seules à qui cela arrive, à chaque fois que nous prenions une vie chaque personnes qui voyait mon corp pouvais le savoir, comme si nous étions marqué au fer rouge pour nos péchés, comme pour nous rappeler ce que nous avions fait. Comme si nous avions besoin de ça pour nous rappeler, comme si cet endroit n’était pas suffisant.
-Donc que me disiez vous au téléphone ? Une métamorphe qui fait du feu, vous en avez d'autres des idioties dans ce genre, il doit y avoir une explication logique , chaque sorcière qui se fait mordre par un autre monstre perd ses pouvoirs, les sorciers ne sont compatible avec aucune autre espèce. J’entendais ses talons d’un pas décidé ce rapprocher, ils avaient appelés le docteur,leur chef, j’aurais du m’en douter, cette horrible femme allait encore me faire passer ses tests. C’était l’humain le plus cruel et mauvais qui m'ait été donné de rencontrer et Rose partageait mon avis. Son aura était comme un épais manteau de fumée noire l’entourant, aucune lumière ne s’en dégageait, comme si elle n’avait pas d'âme, ce qui je dois avouer nous mettait incroyablement inconfortable.
-Ouvrez-moi cette porte pour que je puisse trouver cette explication, au lieu de vous regarder comme deux mollusques que vous êtes.
Lorsque la porte s’ouvrit elle toisait toujours les deux infirmiers avec toute la suffisance du monde, elle incarne l’élégance comme toujours, dans son tailleur noir cintré a la taille, avec ses talons elle dépassait Rose,qui s'était levée, d’au moins 5 centimètres. Elle posa sur moi un regard songeur.
-Laissez nous, ordonna t elle avec vigueur.
-Mais êtes vous sûr madame , elle est … dangereuse, chouina l’un des infirmiers
-J’ai dit laissez nous seule. Elle avait haussé le ton mais son visage ne trahissait toujours aucune émotion. Ce n'est certainement pas une pauvre métamorphe qui va me faire peur.
Cette remarque fit rire Rose, qui s'était postée dans un coin de la pièce comme à son habitude, Je me redressai sur le sol, adossée nonchalamment sur le mur, faussement décontracté. Ne t'inquiète pas petit chat, elle ne peut rien contre nous.Elle tira une chaise du couloir, s'asseyait dessus et sortit une lame, qui je conclus été, en argent enrobé de se que je sentis être du poison, l’interrogatoire allait commencer.

*******

La douleur m’arracha un cri, la lame entaillait la peau de mon bras, tandis qu’elle attendait une réaction, un feu.
-Alors 26 dit moi comment ta chère compagne de chambre est elle morte, raconte moi.
Elle immobilisa la lame, attendant ma réponse.
- Je ne sais pas, elle a commencé à prononcer tout un tas d'incantation, j’ai essayé de la prévenir que c’était une mauvaise idée mais elle a continué et un feu s'est déclaré, mentis je à bout de souffle.
-Mais dans ce cas là pourquoi riais tu quand les infirmiers sont arrivés ? Elle appuya sur la lame qui entra de nouveau dans ma chair
- Parce que j’ai hais ce genre de traître qui s’allie avec l’ennemie, crachais je alors que la douleur devenait de plus en plus insupportable.
-Hum, en quoi était elle une traitre ? Elle immobilisa la lame et je pus à nouveau respirer.
-Pas elle en particulier mais son espèce, ce sont des opportunistes qui n'ont aucune honte à trahir les autres, elle bafoue le code sacré. Wow quelle jeu d’actrice, tu m’impressionne mais laisse moi la place je veux sentir son coeur s'arrêter dans nos mains.Laisse moi faire, tu ne pourras pas gagner contre elle en la tuant.
-Oh je vois, donc le feu ne venait pas de toi, dit-elle déçue.
-Biensur que non je suis une métamorphe je ne contrôle ni ne crée le feu et cela me convient parfaitement.
Elle paraissait encore plus déçue à présent.
-bon dans ce cas la nous n’avons aucune raison de te garder ici, de plus cela serait dommage que tu rates ma petite fête de noël.
Elle prit son téléphone;
-Nous avons finis, ramenez la dans sa chambre.
Elle rangeait son téléphone et sortit une boite en métal, y prit une cigarette et l’alluma.
-A ce soir soir donc , dit-elle en soufflant sur moi la fumée. Elle nettoyait sa lame, prit la chaise et sortit au même moment où les deux infirmiers rentraient dans la pièce. L’un d’eux tenait une seringue qu’il vint planter dans mon cou, et le noir revint, m'emportant loin de la douleur qu'avait procuré la lame Elle va me le payer, me jurais je. Ne t'inquiète pas pour ça. Et ce fut la dernière chose que j’entendis.

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