Jeudi 03 décembre 2020
*** Alekseï ***
Mon Cher Journal,
Je vais te raconter ma première relation sexuelle avec une femme. Donc, hier soir, Vik est entrée dans mon bureau. Elle s’est dirigée vers moi, a pris ma main et m’a conduit jusqu’au divan. Elle s’est allongée et m’a attiré à elle. J’ai fermé les yeux et je l’ai embrassée. Aussitôt, des images de Sacha sont revenues à la surface. J’ai donc lutté pour garder les yeux ouverts et ne penser qu’à elle. J’avais l’impression de la tromper alors que nous nous apprêtions à faire l’amour, ce qui était encore plus offensant pour elle.
J’ai parcouru son cou et ses lobes de mes baisers. Je ne pouvais garder les yeux ouverts plus longtemps dans cette situation parce que j’étais submergé de chagrin en imaginant mon baby et en pensant à ce que j’étais en train de lui faire. Je me suis contenu et j’ai décidé d’accélérer la cadence. Je me suis déshabillé à la va-vite. Je l’ai redressée et je l’ai aidée à enlever sa nuisette tout en caressant ses bras du bout des doigts. Je l’ai collé contre ma poitrine d’une main et j’ai enfoui mon autre main entre ses cuisses. Rien à avoir avec le petit cul serré de mon baby. Elle mouillait comme une folle et était déjà toute dilatée. Je ne connais même pas les termes qu’on emploie lorsqu’on fait l’amour à une femme. Ce n’est pas comme si ça m’intéressait en temps normal.
J’ai embrassé sa petite poitrine et j’ai mordillé ses tétons sans aucun enthousiasme.
Je l’ai brusquement retournée puis doucement, je l’ai poussée afin qu’elle se mette à quatre pattes. En ne voyant que son dos, je serais moins disturbé.
Mes yeux se sont immédiatement portés sur son petit orifice. J’ai eu envie de lui bouffer, seulement, elle n’était pas mon homme et elle risquait de trouver ça abusé pour une première relation. J’ai fermé de nouveau les yeux afin de voir le doux visage de mon tendre amour et j’ai introduit mon sexe dans son vagin. Contrairement à mes rapports avec Sacha, je n’ai senti aucune résistance. Elle n’était plus vierge. Pas très motivé, je me sentais nager comme si je ne touchais pas les bords de cette cavité.
Tant pis, il fallait que je donne le meilleur de moi-même pour l’honorer. Ayant tout de même peur de lui faire mal, je modérais mes coups de reins. Elle m’enfonça aussitôt ses ongles dans les cuisses pour que je me montre plus brutal. J’ai alors imaginé le petit cul de mon chéri et je l’ai pilonné avec plus de puissance.
Nous avons atteint l’orgasme simultanément, mais sûrement pas en pensant à la même chose.
Nous étions en nage. Elle s’est retournée vers moi et s’est assise. Elle me souriait de satisfaction. Je me suis assis près d’elle et je l’ai prise dans mes bras. Elle a posé sa tête contre mon épaule et m’a tendu ses lèvres pour que nous nous embrassions.
Je ne sais pas quelle conclusion elle a tiré de notre relation, mais je suis sûr qu’elle savait qu’elle n’était pas celle qui occupait mon esprit pendant l’acte.
— Merci Alekseï. Bonne nuit, je file !
Elle m’a fait un smack, a enfilé sa nuisette et est retournée dans sa chambre comme une voleuse.
Devrais-je m’en vouloir de lui avoir fait l’amour en pensant à Sacha ? Oui, je le pense. Navré ma belle, je suis un homme et j’avais besoin de baiser. Je suis désolé pour mes deux compagnons d’infortune.
***
Salut journal !
Irina a pris des vacances exprès pour partir en Bulgarie. Elle décolle ce soir. Comme nous ne parvenons pas contacter qui que ce soit, elle va voir par elle-même ce qui s’y passe !
Je l’aurais bien accompagné malheureusement, je n’avais pas reçu mon visa et je dois m’efforcer d’étudier, j’ai énormément de retard à rattraper.
Je dois me mettre en tête que la vie continue. Si pour lui tout a été décidé d’avance et qu’il se laisse manipuler par sa famille, moi, je dois construire mon avenir.
*** Alekseï ***
Me revoilà, mon journal,
Après-demain, c’est le grand jour. Je vais épouser Viktoria. Elle va devenir ma princesse.
Je l’apprécie tous les jours un peu plus. Elle me rend heureux depuis notre première rencontre. Elle est aussi folle et désinvolte que moi. J’espère un jour, l’aimer autant, voire, plus que je n’aime encore mon baby, que je n’oublie pas pour autant. Comment le pourrais-je ? Nous avions fait tant de projets ensemble. Pourquoi ai-je été aussi égoïste en le forçant à tomber amoureux de moi ? Je savais pertinemment que notre amour était impossible aux yeux de mes parents et de mon peuple et j’ai pourtant continué à le harceler jusqu’à obtenir ce que moi, je désirais.
Dans quel état est-il depuis un mois ? Souffre-t-il de mon absence ? Évidemment, crétin que je suis ! Je le connais assez bien pour savoir qu’il allait, au péril de sa vie, tout mettre en œuvre pour avoir de mes nouvelles.
Une fois marié, je n’aurais plus de compte à rendre à ma mère. Je pourrais alors aviser à reprendre contact avec Sacha. Je tiens absolument lui expliquer pourquoi je me suis prosterné devant ma génitrice.
— Alekseï, Viktoria ! L’avocat est arrivé. Rejoignez-le dans le bureau du Roi pour y signer les documents vous concernant. demanda ma mère, mettant fin, à la partie d’échec entre Vik et moi.
En début d’après-midi, l’avocat a apporté, en personne, les documents pour le mariage. Il se devait de les transmettre urgemment au plus haut afin qu’ils soient validés à temps pour le jour-J. Malheureusement, mon père ayant dû s’absenter jusqu’au lendemain, l’avocat les a mis dans une enveloppe et il l’a laissé sur le bureau.
— Mère, nous avons terminé. L’avocat a laissé l’enveloppe avec tous les documents afin que père les signe, les tamponne. Ils doivent être retournés au cabinet rapidement.
Viens ma fiancée, je t’invite au restaurant pour fêter ça !
— Tout de suite, mon Cher Fiancé !
***
Teodora, qui avait entendu la conversation, s’empressa de se faufiler jusqu’au bureau afin de récupérer l’enveloppe. Elle appela aussitôt une de ses connaissances pour qu’elle lui fournisse des documents identiques dans la journée.
Elle retrouva son complice dans un petit café. Une fois les documents en main, elle inscrivit son nom à la place de celui de sa sœur et son complice imita l’écriture et la signature d’Alekseï. Elle remit le tout dans l’enveloppe qu’elle déposa sur le bureau du roi à son retour.
Le lendemain, à la première heure et sans rien dire à personne, elle prit l’avion et rentra chez elle à l’autre bout de la Bulgarie.
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