oui !
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Ce cri que vous entendez,
Ce n’est rien de ce que vous croyez !
Non ils ne se pognent point,
Ils jouissent en poésie, mes voisins !
Qu’est-ce ce monde pervers
Où rien, ni les rimes ni les vers
Ni même les strophes dépitées
N’ont droit de cité ?
Pour trois pieds de vers brisés,
Boiteux entre les lignes usées,
Je cherche désespérément un tercet
Ou bien un quintil sensé.
Comme une tombe mystique,
Dénuée d’un simple distique
Ce dico obsolète reste muet,
Ne délivre qu’un synonyme fluet !
Ciel ! Mon poème est trop bête !
Pour retrouver queue et tête
Venez chez les voyelles dévoilées
Trouver le coquin qui s’est envolé !
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