Qui sait tout et gros bêta
Laisser fuser mon esprit, bulle de tendresse, sur une page blanche, les doigts rivés sur un clavier ; car la plume n'est plus de mode ! La page se banalise en un écran lumineux ; les mots sont alors dactylographiés, pas de rondeur et aucune boucle, arrière... avant... rien de plus facile.
L'auteur de petits textes que je suis, forte de ce petit matériel, se délie donc, pour vous conter un récit "one shot" ainsi nommé. Je me lance :
Trois coups frappés, le rideau se lève... Il est de velours, lourd drappé rouge... Devant vous un personnage assis dans un petit fauteuil, un livre à la main. La lecture ? allons-nous être conviés à lire ? Hum, laissez-vous aller, entrez dans mon rêve. Stoïcisme de la personne, esprit qui divague ! Entrons dans le décor, fermons les yeux, le guide n'est que le fil du roman : il nous promet clownerie, nostalgie, héroïsme...
Le livre sait tout, nous ne le connaissons pas, nous voilà lecteur hébété pris dans une danse inouie, un récit...
A côté du personnage, une pile d'une quinzaine de livres, empilés, soigneusement collés l'un dessus l'autre, l'un après l'autre, bouclés soigneusement dans l'attente d'être agrippés. La personne, lecteur acharné, est concentré, immobile, sans émotions, "sans odeurs", "sans couleurs".
Il lit...
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