La prose de ton corps
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Laisse-moi t’écrire les poèmes que ta peau aime.
Que ta paume sème sur mes veines tes ongles de vers.
Et que les miennes se perdent dans l’aine, là où nos regards s’aiment.
Laisse-moi décrire la prose que tes poses corporelles m’imposent.
Que s’impose la mort.
Et qu’elle s’oppose à mes syllabes et mes mots, si jamais je trahis l’osmose de nos roses.
Que mon art n’atteint pas la plénitude de ton corps.
Alors laisse ta fleur éclore.
Et qu’elle s’étiole, pour l’envie que j’ai de voir s’émouvoir tes yeux, à l’idée de lécher mon encre.
Faite d'eau de rose.
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