La banque

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Il est 11h50. Vite, Ella a le temps de passer à la banque pour prendre la rivière de diamants dans le coffre-fort familial. Les parents ont leur gala annuel de charité.

Elle se présente à l’accueil et indique descendre. Elle est mignonne la stagiaire accueillante avec un décolleté plongeant qui ferait sûrement bander un mort. Ella est émoustillée par cette dentelle mauve qu’elle devine au croisillon de son chemisier.

Elle file en bas. Oh là un beau brun.

De dos, il est beau donc de face sûrement. Il a un cul à faire bander un mort aussi. Waouh Ella doit être en manque à mouiller sur le soutif de la jeune hôtesse d’accueil comme sur le fessier du client.

Le silence de la salle des coffres la fait se taire. Elle espère croiser le regard du client … qu’elle observe du coin de l’œil.

Elle est excitée de ces situations banales mais en pleine période hormonale çà change tout. Il lève la tête, sans la calculer. Elle s’entête à vouloir lui faire lever la tête … la bite. Elle laisse tomber son trousseau … Il doit être sourd. Elle se penche en avant, laissant bien son postérieur en évidence comme prêt à la levrette.

Le bougre brun ne sourcille pas … elle se contraint à se baisser pour récupérer le trousseau mais le vacarme l’inquiète.

Ah mais la stagiaire a tout reçu dans les seins et le cerveau vide. Elle vient de fermer l’épaisse porte de la salle des coffres.

Voilà deux inconnus bloqués au frais pour deux heures environ.

Il lève la tête juste avant que la lumière ne s’éteigne … ses yeux noirs perçants sont attirants … il n’a pas eu le temps de tout voir mais Ella a envie de profiter de ce moment unique d’intimité…

Elle brise la glace : « je crois que nous sommes coincés ici jusque 14 heures ».

Il reste silencieux mais éclaire la salle avec son téléphone qu’il dirige vers le visage d’Ella… éblouie … grimaçante …

« Nous pouvons le faire passer plus vite » dit-il en s’approchant d’elle par derrière tout en éteignant le téléphone.

Il est dans son dos et passe ses mains sur ses seins encore habillés, en se collant à elle pour embrasser son cou … elle émet déjà un son jouissif.

L’électricité rôde dans l’air tout comme la volonté de baiser. Il soulève sa jupe, elle présente sa croupe prête à prendre, … le sexe tendu pénètre sans stress … il l’encule volontiers sans la ménager comme elle se laisse faire à vivre ce moment dans le noir … collée aux coffres, elle écarte les jambes qu’il joue de son sexe violemment puissamment au point qu’elle a l’impression de l’avoir dans la gorge. Cet homme bien monté la démonte avant de la coucher au sol pour l’exploser davantage. Les deux heures passent ainsi … sauvagement et bestialement. C’est quand elle est sur lui, allongé sur le dos, que la lourde porte de la salle des coffres s’ouvrant qu’il libère sa sèvre … alors que leurs vêtements jonchent le sol. La stagiaire est plus choquée que volontaire à jouer. Ils se rhabillent tous deux dans un baiser signifiant qu’ils en veulent encore … la soudaineté du moment les pousse dans l’hôtel d’à côté pour essayer encore de jouir à souhaits.

J’aimais les caresses

J’aimais le sexe

J’aimais les promenades

J’aimais les boutades

J’aimais les rencontres

Incongrues avec l’inconnu

J’aimais les visites by night

Pour des photos sans flash

J’aimais les terrasses

Attablés à fumer

J’aimais ma vie

Dégradée de débauchée

Mais elle était mienne

Sans trop d’écarts ni d’excès

Juste des besoins d’accès

Sur des lieux interdits de shooting

Tu étais mon guide

Dès la pause j’aurais dû

Me méfier et me défiler

Tes questions sur mes dessous

N’étaient pas au menu

Polies réponses et franches

Un brin provocante

Non excitante sans raison

À te dire nue sous le pantalon

Nouveau parcours photos

Un lampadaire nous éclaire

M’embrasser tu veux

Mon refus tu reçois

Poursuivre le chemin

Perdue ici je suis

Rue plus sombre

Nouvelle tentative

Avec cette fois ton doigt

Au fond de moi

Comment as tu fait avant

Je n’ai rien senti ni vu

Mais là tu m’entends couillu

Je hurle à pleins poumons

Que tu dégages ton fion

De mon intimité

Tu m’as blessée

Au plus profond

J’touche le fond

Sale con

Go to prison

jFA

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