ÉPILOGUE

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« Détenir le pouvoir absolu oblige à l’organisation de la stagnation. Le despote, même éclairé, ne peut risquer qu’une quelconque évolution puisse mettre en place les conditions de la destruction créatrice de son autorité. Refuser le changement, c’est s’assurer que la maîtrise des populations et entités servant d’écosystème à votre exercice du pouvoir se pérennise. »

Exercitia virtutis et politicorum

Livre d’étude Bene Gesserit du second cycle.


    La réunion tirait vers sa fin. Elle avait lieu dans une des salles secrètes du palais de la famille impériale sur Kaitain. Protégée par un immense cône de silence et gardée contre toute interférence psychique par 3 Révérendes mères du Bene Gesserit.

    Cette salle possède en son centre une luxueuse table ronde en bois d’Elacaah incrusté de métaux précieux autour de laquelle se trouvent des sièges confortables du second siècle Butlerien manufacturés par Liberace. Ici sont réunies quatre des plus importantes personnalités de l’Imperium. À deux pas derrière les fauteuils, un peloton de Sardaukar « main rouge », la garde personnelle de l’Empereur, veille à la sécurité.

    L’Empereur Padishah Elrood Corrino IX regarde le Baron Dmitri Harkonnen en train de se tortiller légèrement en face de lui ne sachant comment aborder le point suivant. 

    Comme il se doit selon les règles des fanfreluches et des « jeux de palais », les questions les plus brûlantes doivent être évoquées en dernier, avant de se quitter, comme si elles étaient de peu d’importance. L’Empereur savait que les secrets et conspirations échangés depuis une heure n’étaient que le préalable à la question qui avait amené Dmitri Harkonnen à s’embarquer depuis Giedi Prime dans un croiseur de la Guilde spatiale pour venir se présenter devant lui.

    Cette raison se trouve assise à sa gauche sous la forme d’un jeune adolescent aux traits délicats. Son fils Marotin est celui que le Baron voudrait nommer comme successeur.     Légalement, le patriarche d’une lignée noble dispose du droit de désigner seul son héritier. Mais la famille Harkonnen a reçu, avec la concession de l’exploitation de l’épice d’Arrakis, la plus importante responsabilité qui puisse se concevoir au sein de l’Imperium. Les Harkonnen sont également engagés dans un certain nombre de projets secrets de l’Empereur. La succession de Dmitri Harkonnen est donc une question cruciale pour Elrood IX. Il doit avoir la certitude que la continuité de ses volontés est assurée partout où cette famille intervient.    Le Baron vient aujourd’hui, en personne, solliciter l’aval d’Elrood IX. Ce n’est pas une mission que l’on peut déléguer. Même à un homme de confiance comme Yevgeny Al’Bayul le Mentat et maître des assassins de la famille Harkonnen qui se trouve à sa droite. Mais les choses ne vont pas se passer comme Dmitri Harkonnen l’espère.

Profitant de la légère pause nécessaire au Baron pour rassembler ses arguments, l’Empereur prend la parole : 

    — Dites-moi Baron, hmm… Vous rappelez-vous d’une mission que je vous avais confiée, hmm...Il y a une dizaine d’années concernant un de mes... planètologiste impérial ?

    Avec un regard plein d’incompréhension, le Baron se tourne vers sa droite pour interroger son mentat. Yevgeny Al’Bayul, qui s’était reculé dans son siège pour laisser le Baron parler de son successeur, semble maintenant figé sur place. Comme un animal immobile, voulant se fondre dans le décor, se sentant observé par un monstrueux prédateur.

    — Rappelez-vous Baron ! Nous vous avions demandé d’organiser, hmm... un voyage sans retour sur la belle planète désertique que nous vous avons confiée et qui fait de vous, hmm... un homme incroyablement riche et puissant… Vous m’aviez juré qu’un... ver des sables... en avait fait son festin.

    Un nouveau mouvement de tête du Baron Harkonnen vers son mentat invite clairement celui-ci à prendre la parole. Toujours immobile, arborant maintenant un de ses regards flous signe d’une computation mentat, l’individu aux lèvres rouge répond :

    — Oui, je m’en souviens. Vous aviez impérativement demandé que cela ressemble à un accident. Comme votre homme voulait à tout prix visiter le désert, nous lui avons fourni un guide qui avait reçu pour instruction de lui organiser une rencontre aussi fortuite que fatale avec un ver des sables.

    Trois jours après leur départ la maison hébergeant ce planètologiste à Arrakeen a accidentellement brûlé. Nous avons retrouvé dans les décombres de l’incendie le cadavre de son majordome, seul témoin de sa présence sur Arrakis.

    Comme votre homme et son assassin ne sont pas revenus du désert, nous avons supposé que le ver des sables les avait avalés tous les deux. Ces sales bêtes sont parfois énormes et leur taille peut surprendre même les gens bien préparés...

    — Le problème, dit Elrood IX en coupant la parole au mentat. C’est que ce planètologiste est non seulement vivant, mais également hmm… sacrément nuisible aux intérêts de l’Imperium.

    Comment peut-il être au courant ? Pense le mentat avant de répondre.

    — En fait, il a fini par réapparaître un an plus tard. Nous ne savons pas comment il a fait pour survivre aussi longtemps dans le désert. A priori, c’est impossible de...

    — Mais vrai ! Pourquoi n’avons-nous pas été informés de cette... résurrection miraculeuse ?

    — C’est… C’est exact Votre Majesté, je... j’ai... fait une regrettable erreur. Dis le mentat en pensant : Je dois prendre sur moi cette faute si je veux que le Baron survive.

    — Mais, rappelez-vous, nous étions en train d’organiser la cor…, heu, l’opération qui nous a permis de conserver le pouvoir au Landsraad, et… J'espérais pouvoir régler le sort du planètologiste rapidement. Ce n’était pas la peine de déranger Votre Majesté pour un simple contretemps qui ne changeait rien au résultat fi...

    — Mais il me semble qu’en... 10 ans vous avez eu hmm.. largement la latitude de rectifier cette la-men-table erreur, répond l’Empereur d’un ton cassant.

    Mais qui a bien pu lui donner cette information ? Pense le mentat. Le Baron doit s’en préoccuper de toute urgence.

    Se sentant acculé dans ses derniers retranchements, le mentat se lève de son siège pour répondre :

    — Ce n’est pas totalement de ma faute. Votre Majesté, vos instructions étaient bien claires sur le fait qu’il fallait que cela se fasse en toute discrétion. Lorsque le planètologiste sort du désert, il est accompagné par une ribambelle de « va-nu-pieds » Fremen qui lui servent de garde du corps. J’ai bien essayé de le faire tomber dans une embuscade, mais ces Fremens semblent décidés à donner leur vie pour le protéger. Je ne sais pas ce qu’il leur a promis, mais, si nous ne voulons pas provoquer une guerre civile, il est impossible de…

    L’Empereur Elrood IX fait un signe discret en langage de bataille Corrino au Sardaukar se trouvant posté derrière le mentat. La « main rouge » fait un pas en avant et d’un geste rapide, tranche la gorge de Yevgeny Al’Bayul avant qu’il se rende compte de l’attaque. Le Sardaukar rattrape le corps du mentat, pour l’empêcher de s’effondrer sur le sol, et le rassoit doucement sur le siège qu’il vient de quitter. Les yeux exorbités par la surprise, un spasme musculaire faisant tressauter sa jambe droite, le mentat se vide de son sang, imbibant le tissu du fauteuil.

    Quelle horrible façon de détruire un chef-d’œuvre créé par Liberace, pense l’Empereur. Puis profitant de la stupéfaction générale il se remet à parler en désignant le mentat :

    — C’est pourtant facile de tuer un homme. N’est-ce pas Baron !

    Celui-ci, les yeux écarquillés par la peur ne peut s’empêcher de bégayer sa réponse :

    — Ou... ou... oui votre ma... majesté.

    Puis apercevant le regard vitreux de son mentat que la vie vient de quitter, il se rappelle que son jeune fils Marotin est à ses côtés et se tourne vers lui. Le jeune adolescent tient ses mains devant son visage en pleurant doucement.

    Cette vieille baderne de Dmitri a choisi le moins dangereux de ses descendants parce qu’il espère que celui-ci ne sera pas pris par l’envie de se débarrasser de lui. Mais ce jeune freluquet ne pourra jamais supporter les nécessités de sa charge et des missions que j’aurais à lui confier, pense l’Empereur.

    Si l’affaire du « chercheur-tueur », adopté pour l’assassinat de Shaddam il y a un an, n’avait pas été rendue publique, mon successeur serait lui aussi mieux choisi. C’est extrêmement regrettable que tout le monde connaisse maintenant l’existence de cet outil de mort utilisé par notre famille. Heureusement que le jeune Comte Fenring va bientôt me permettre de remédier à cette erreur.

    — Bien, maintenant que les choses sont bien claires... Nous allons vous expliquer pourquoi il est impératif que cet homme disparaisse rapidement.

    Pardot Kynes est le seul planètologiste qui, depuis des siècles, s’est risqué à réaliser une Terraformation… C’est hmm… même ce qui l’a rendu très populaire auprès de la population de l’Imperium… 

    Changer l’écosystème d’un monde ne semble pas être un problème en lui-même. Mais… politiquement, c’est extrêmement dangereux pour nous.

    Hmm… Rappelez-vous comme la simple modification d’un taux d’humidité sur quelques planètes a altéré l’équilibre des forces au Landsraad.  Les familles les plus riches étant hmm... divisées. Une poignée de maisons mineures a failli… hmff... »Faire la pluie et le beau temps »... au sein du conseil des nobles.

    Heureusement, comme l’a fait remarquer votre hmm… Mentat, nous avons géré ce problème. Nos alliés, à l’époque, étaient l’absence d’un projet commun et... celle d’un leader accepté par tous.

    Depuis cette époque, hmm… un bon nombre de famille se sont rassemblées autour d’un... plan de relance de la terraformation. Comme dans les temps anciens, ils veulent hmm... créer de nouveaux territoires prêts à accueillir l’Homme. Il est évident que ce projet ne peut hmm... perdurer sans la présence de Pardot Kynes. C’est la raison pour laquelle il doit disparaître.

    En fait, je ne peux pas risquer que des gens se mettent à terraformer de nouvelles planètes hors du contrôle de l’empire. Ce serait le premier pas de la chute pour la maison Corrino, pense Elrood IX avant de continuer son discours.

    — Mais... ce n’est pas hmm… la seule raison... Il semble que Pardot Kynes poursuive de son côté sur Arrakis des projets personnels. Ces projets entrent en conflit avec les nécessitées de notre stratégie politique. Ces plans, quels qu’ils soient, doivent cesser immédiatement.

    Il n’est pas normal que la guilde spatiale se soit mise à refuser mes pots-de-vin pour me laisser regarder ce qui se passe à la surface d’Arrakis. Je sais, grâce à mon espion, que ce vieux Baron n’est pas celui qui a surenchéri sur mon offre. Cela veut dire qu’un nouveau joueur vient de rentrer dans la partie et qu’il possède plus de ressources d’épices que les miennes. Cela coïncide avec l’arrivée de Kynes sur Arrakis. Ce n’est sûrement pas un hasard. Pense l’Empereur.

    — La disparition du planètologiste doit sembler totalement accidentelle. J’insiste sur ce point !

    Nous ne voulons pas déclencher une future guerre des assassins, hmm… même avec des maisons mineures. Pardot Kynes est toujours aussi populaire au sein de l’imperium.

    Si la guilde spatiale dispose de nouvelles ressources en épice, cela fait sauter un second verrou qui garde les citoyens des mille planètes sous mon contrôle. Elle pourrait utiliser ce surcroît d’épice pour faire de l’exploration comme dans les temps anciens. Exploration, terraformation, il ne manque plus que l’apparition d’un leader pour rassembler les mécontents du Landstraad et l’imperium s’écroule comme un château de cartes.

    — J’espère... Baron Harkonnen, hmm... que cette fois-ci vous avez bien compris ce que vous devez faire... ?

    En entendant ces mots, Dmitri Harkonnen se rend compte qu’il va survivre à cette entrevue avec l’Empereur. Mais sa voix est encore tremblante lorsqu’il répond :

    — Je... j’ai saisi bien... bien-aimé Padishah. Je... je... m’occupe personnellement de faire disparaître cet homme comme vous, vous... l’avez ordonné. Je suis désolé de…

    — Soyez navré, en effet Baron. Car je déteste en arriver à de telles... extrémités pour vous rappeler que vous êtes à notre service, et non l’inverse » dit-il en désignant avec sa main le cadavre du mentat.

    C’est bel et bien ce siège que je montre. Pas le corps du pitoyable mentat, que tu as choisi grosse baderne…

    Et maintenant, comme il se doit, le coup fatal...

    — Une dernière chose avant de nous quitter Baron. J’accepte que votre fils Vladimir soit désigné comme votre successeur.

    — Mais…, risque le baron en regardant Marotin. Je ne…

    — Devons-nous vous rappeler, encore une fois, vos devoirs ?Coupe l’Empereur, en faisant signe à l’un de ses Sardaukar de se rapprocher du fils du Baron.

    — Non !... Non, j’apprécie la justesse de votre choix, Votre Altesse. Vladimir se... sera nommé na-Baron dès mon retour sur Giedi Prime.

    Mais devant la mimique soupçonneuse de L’Empereur, il se reprend :

    — Immédiatement ! Je le titularise dès à présent comme mon successeur officiel. Puis... puis-je profiter de votre bienveillance comme témoin de ma décision ?

    En entendant ces mots Elrood IX fait un signe en langage de bataille Corrino en direction de la main rouge qui se trouve à proximité de Marotin : [ Pas la peine de le tuer ].

    Il fait ensuite un geste en direction du capitaine de la garde pour qu’il lui tende un document préparé avant la réunion : un manifeste impérial désignant Vladimir comme héritier de la charge de Baron pour la famille Harkonnen.

    — Tenez Baron, vous pouvez apposer votre sceau sigillaire sur ce document que nous ratifierons ensuite comme témoin de, hmm... votre décision.

    Dmitri Harkonnen signe le papier puis y applique son sceau. L’empereur le congédie en prétextant une affaire d’État tout en conservant ce document en main. Il promet au Baron de le valider et de l’expédier au plus vite à Giedi prime.


    L’Empereur Padishah ne quitte pas la salle et reste assis sur son fauteuil, gardé par deux Sardaukar. Pensif, il regarde le cadavre du Mentat, en attendant un nouvel invité. Celui-ci ne tarde pas à être introduit dans la pièce accompagné de deux autres gardes.

    Il est jeune et sec et son visage semble sculpté au couteau. Il arbore comme tous les Mentats des lèvres rouges tachées par le Sapho. Une drogue utilisée pour décupler ses capacités mentales et cognitives. Son pas souple augure, quant à lui, des aptitudes de maître assassin.

    Mais un détail sur sa personne contrarie cette image de professionnalisme : ses yeux bleus sur un fond légèrement azuré annoncent une forte accoutumance à l’épice.

    Ce n’est pas habituel pour un Mentat de se laisser aller à une addiction autre que celle causée par le Sapho. Surtout une dépendance qui coûte aussi cher...

    — Monsieur De Vries, je suppose ? Êtes-vous réellement le bras droit du jeune Vladimir Harkonnen ? 

    — Je me prénomme Piter, Votre Majesté. J’ai effectivement l’honneur de servir le plus entreprenant des Harkonnen. Ce ne fut pas aisé de décrocher cette situation, mais j’ai des talents hors du commun qui ont su le convaincre de me prendre à son service.

    Ben voyons, pense Elrood IX.

    — Ce qui est hmm... sans aucun doute... hors du commun c’est hmm... de se présenter devant l’Empereur des milles mondes en ayant à la bouche une… aussi haute opinion de soi même.

Devons-nous vous aider hmm... à reprendre vos esprits, dit Elrood IX en désignant les Sardaukars alentour.

Ce ne sera pas nécessaire Votre Altesse. Mettons sur le compte de la jeunesse et de l’inexpérience ce trop-plein de confiance qui, je le jure, ne reviendra plus troubler l’immense respect qu’impose votre présence. Veuillez, bien aimé Padishah, accepter mes plus humbles et sincères excuses.

    Écoutez maintenant quel nectar coule dans mes oreilles. Comme ce jeune homme sait être à deux doigts de l’impertinence sans en dépasser les limites. pense Elrood IX avant de continuer :

    — Hmm… Excuses agréées, monsieur De Vries. Comme vous pouvez le voir, aujourd’hui nous avons déjà dû…, rabattre le caquet d’un mentat de façon définitive. Lui aussi s’est excusé... enfin... il a essayé.

    Piter De Vries ne peut cacher un sourire féroce en répondant :

    — Je suis sûr qu’il a mérité mille fois cette fin funeste, bien-aimé Padishah, j’aurais voulu être présent pour assister à ce châtiment admirable. Mais quel dommage d’avoir abîmé une telle œuvre d’art.

    Tiens, il possède un esprit raffiné et il aime donner de la souffrance... Cultivé, intelligent, charmeur et cruel... quel mélange remarquablement touchant. Quand je devrai l’utiliser, il va falloir que je me méfie de lui.

    — D’un autre côté monsieur De Vries, reprend l’Empereur. Ce déplorable incident vous ouvre, Hmm... de nouvelles opportunités d’emploi. La possibilité de travailler maintenant pour un... Baron.

    Sur ces mots, l’Empereur Elrood IX sort l'acte officiel de sa poche et, en prenant appui sur la table, le signe et appose son sceau impérial avant de le tendre à Piter De Vries.

    — Voici le document que vous avez demandé comme paiement pour les informations que vous nous avez fait parvenir. Dites à Vladimir Harkonnen que c’est que notre première collaboration. Nous savons à présent qu’il possède le… bon état d’esprit pour nous rendre des services dans le futur. Nous nous ferons hmm… un plaisir d’utiliser ses talents... et les vôtres. »

    Vous pouvez maintenant disposer ! Dis l’Empereur en indiquant la direction de la porte.


    Une fois Piter de Vries sorti de la salle, Elrood IX appuie sur un bouton caché sous la table à côté de son siège. L’Empereur se lève tandis qu’un majordome entre dans la pièce.

    — Jetez-moi ça, et nettoyez ce fauteuil, dit l’Empereur en désignant le cadavre du mentat. Si nécessaire, envoyez ce siège à un artisan qui saura le restaurer.

    Hah… une dernière chose, dit-il en quittant la salle. Dites au jeune Fenring que cette fois-ci, je le recevrai dans le petit boudoir…

    Capitaine, je n’aurais plus besoin de vos services. Ce freluquet, rempli d’admiration, m’est totalement dévoué. Il ne risque pas de me faire... le moindre mal...


Fin.



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