La formidable histoire de Minou

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 C’était un chat. Oui, je parle bien d’un chat. Ce chat est roux. Vous vous en moquez complètement, je le sais. Vous vous demandez sûrement ce que ce chat-là a de particulier. Aussi, je vous rassure, vous ne tarderez pas à réaliser à quel point ce chat est TRES important !

Donc je disais : ce chat vit dans une forêt spéciale. Les arbres, gris et immenses, tendent leurs branches si haut qu'elles pourraient toucher les nuages, et la terre, grise et froide, est aussi dure que de la pierre. Je sais je sais, je vous vois venir, les petits malins qui pensent que cette forêt n’existe pas, mais si je vous parle d’une ville, je suis certaine que vous comprendrez. La plupart des compagnons de notre chat avaient quitté cette forêt sous prétexte qu’elle était dangereuse. Dangereuse ? Pas pour notre héro, qui surmonte tous les obstacles et déjouent tous les pièges avec brio ! Vous allez arrêter avec vos « Dans une ville il n’y a pas de dangers ! Pourquoi tu parles de dangers ? ». D’abord, il faut me tutoyer, ensuite vous ne voulez pas attendre mes explications ! Ne m’interrompez plus !

Je disais donc que ce chat évitait très bien les dangers. On l’appelait Minou car les sans-fourrure l’avait surnommé comme cela quand ils l’apercevaient. Ces amis savaient grâce à ce nom que Minou était fort et courageux. C’était le seul à oser s’approcher des sans-fourrure. Ce sont les humains pour répondre à l’une de vos questions muettes. Ha ! Pour une fois vous aviez compris ! (Applaudissement) Je reprends mon histoire alors.

Le soir, Minou aimait regarder les monstres qui courraient à toute allure en grondant. Ils avaient de gros yeux jaunes et laissaient toujours dans leur sillage une odeur nauséabonde. Je retire mes applaudissements. Il faut vraiment être stupide pour ne pas comprendre ! Les monstres vous savez… Non, je vois à votre tête que vous ne voyez pas. Des voitures ! Vous acquiescez ! (Enfin !) Je sais que si cette histoire vous semble difficile, c’est parce que Minou ne voit pas les choses comme vous. Aussi je vais m’efforcer d’être indulgent. Donc, Minou aimait se promener sur des larges feuilles glissantes des arbres. De là, il pouvait admirer la vue de la forêt. Tous les jours, il devait se battre pour faire régner la loi. Sérieusement ! Et vous me demander contre qui il se bat ??!!! Vous êtes durs de la feuille ma parole ! Bon… Oubliez les combats et concentrons-nous plus précisément sur la suite de notre histoire.

Minou se chargeait personnellement de faire régner la paix et le partage de nourriture dans son territoire. Tout le monde le respectait. Parfois, des sans-fourrure venaient avec des boites métalliques et des filets en lui hurlant dessus. Ils essayaient tant bien que mal de l’attraper mais Minou ne se laissait pas faire ! Si vous avez décroché, je vous permets de raccrocher les wagons grâce au mot « fourrière ».

Quelquefois, Minou faillit se faire prendre, mais une ou deux morsures dissuada le sans-fourrure. Pendant des années et des années, Minou fût respecté de tous. Non je ne sais pas exactement combien d’années. Vous m’agacez sérieusement avec vos questions ! Je suis sûr que l’on va finir l’histoire par une question ! Minou, lui, aurait facilement compris. N'allez pas me dire que vous trouvez cela normal qu’il comprenne comme il est un chat, mais lui ne parle pas la même langue que nous les sans-fourrure. Par contre, il sait très bien s’adapter (contrairement à vous). A présent, laissez-moi terminer.

Minou est finalement mort de vieillesse entouré de chats. Vous êtes tristes ! Il aurait pu mourir dans un accident de monstre ! Et maintenant, vous me demandez si c’était une histoire vraie ??!! Oui, bien sûr, j’ai conversé avec un chat pour lui demander très naturellement « alors comment est-ce que tu vois la vie ? » (Rires). L’histoire s’est terminée par une question comme je l’avais prédit (vous ne le saviez pas, je suis devin). En supplément, vous pouvez (je vous invite même à) lire la nouvelle sans tous mes jolis commentaires. A la fin je vous donnerais quand même mon opinion (parce que vous ne pouvez pas vous en passer).

 C’était un chat. Ce chat est roux. Ce chat vit dans une forêt spéciale. Les arbres, gris et immenses, tendent leurs branches si haut qu'elles pourraient toucher les nuages, et la terre, grise et froide, est aussi dure que la pierre. La plupart des compagnons de notre chat avaient quitté cette forêt sous prétexte qu’elle était dangereuse. Dangereuse ? Pas pour notre héro, qui surmonte tous les obstacles et déjouent tous les pièges avec brio ! On l’appelait Minou car les sans-fourrure l’avait surnommé comme cela quand ils l’apercevaient. Ces amis savaient grâce à ce nom que Minou était fort et courageux. C’était le seul à oser s’approcher des sans-fourrure. Le soir, Minou aimait regarder les monstres qui courraient à toute allure en grognant. Ils avaient de gros yeux jaunes et laissant une odeur nauséabonde sur leur passage. Minou aimait se promener sur les larges feuilles glissantes des arbres. De là il pouvait admirer la vue de la forêt. Tous les jours, il devait se battre pour faire régner la loi. Minou se chargeait personnellement de faire régner la paix et le partage de nourriture. Tout le monde le respectait. Parfois, des sans-fourrure venaient avec des boites métalliques et des filets en lui hurlant dessus. Ils essayaient tant bien que mal de l’attraper mais Minou ne se laissait pas faire ! Quelquefois, Minou faillit se faire prendre, mais une ou deux morsures dissuada le sans-fourrure. Pendant des années et des années, Minou fût respecté de tous. Il est mort de vieillesse entouré de chats.

  Je sais ce que vous en pensez. Vous vous dites « Cette histoire est ridicule ! Comment ais-je fait pour la lire jusqu'au bout ?! » Je vous comprends. Moi aussi, je la trouve inintéressante et courte. Et pourtant vous êtes arrivés à lire jusqu’ici. Et ce n’est pas pour rien ! En fait je suis persuadé que vous avez aimé mes commentaires. C’est même cela qui a rendu l’histoire plus amusante ! Je suis ravi que cela vous ai plu (si cela ne vous a pas plu, permettez-moi de vous dire que je m’en moque complètement, tant que certains apprécient) et avant que vous ne mettiez vos petits commentaires remplis de cœurs en bas de page, je file (j’ai horreur des cœurs, il y en a partout de nos jours) !

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