Mondes excentriques

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 24/06/2015

Cher journal,

Je me suis réveillée ce matin dans un lit à baldaquin qui n'est en rien mon lit habituel et le décor ne correspondait pas à ce que j'avais connu une seule seconde, à part peut-être dans les vieux bouquins de grand-mère. La tapisserie de la chambre était bleue mais d'un bleu sombre et sale à en faire peur et la moquette était marron crème ce qui n'allait pas trop ensemble. De plus en face du lit, je pouvais apercevoir deux tableaux, un qui était plutôt enfantin mais très effrayant et l'autre qui me faisait penser aux peintures de Picasso sauf qu'ici c'était encore plus terne.

Je me suis donc levée en sursaut et je me suis mise à visiter cette vaste demeure ou je me trouve malgré moi. J'ai cru plusieurs fois voir des objets bouger tout seul mais je pense plus que c'est juste mon imagination qui me joue des tours comme cela m'arrive souvent ! Mais ce qui m'a le plus troublée dans cette journée d'automne alors qu'on est censé être en été, c'est qu'en regardant à travers les grandes fenêtres qu'on trouve dans les châteaux de la Renaissance d'après mes connaissances, les arbres portaient un feuillage violacé, le ciel n'était pas bleu à son habitude mais il était plutôt du genre rose ; d'ailleurs,  cela m'a rappelé un dessin animé que mes cousines regardaient étant petites ce qui me déplaisait légèrement, regarder des petits poneys venir au secours d'autres de leur espèce ou de petits humanoïdes non merci ! Je pouvais remarquer que les nuages étaient plutôt oranges et qu'il m'était impossible de trouver le Soleil à  travers toutes ces grandes vitres pourtant, la lumière extérieur doit bien provenir d'une source non ?! La seule chose qui me rappelait un peu mon monde à moi c'était la façade du manoir qui était blanc et marron mais quand son intérieur se montrait cela me rappelait les décors des film d'horreur. Il valait mieux donc se trouver dehors avec toutes ces couleurs qu'à l’intérieur où tout est maussade.

Je visitais la grande demeure et j'arrivai dans une grande salle à manger comme dans les banquets de la gêne bourgeoise, la luminosité des chandelles illuminait assez bien la salle et parfois j'avais l'impression que les flammes dansaient sur la tapisserie rouge bordeaux qui couvre les murs de cette salle immense. Le parquet semblait ciré alors que je n'ai croisé personne mais ce n'est pas la seule anomalie ! En effet, ce n'est pas possible que la maison soit vide ! Elle était remplie de nourriture ; des choses qui me paraissaient immangeables et d'autres si appétissantes mais que je ne connaissais guère. Pourtant, malgré mes appels incessants à travers les corridors sombres et l'où, parfois, il m'arrivait de me perdre vu leur étendue, je ne vis personne, rien, aucun signes, que des ombres anthropomorphes virevoltantes sans aucune vie, c'est pour cela d'ailleurs que je me suis mise à t'écrire avec ses vieux parchemins aux parfums de jasmin je crois, alors qu'il n'a point de cette plante dans cet endroit à ma connaissance, car seule à l'intérieur d'une si grande bâtisse,  je pense que dans peu danse temps, je risque de me perdre dans la folie.

            Elisa MORRISON

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Mondes excentriquesChapitre1 message | 8 ans

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