"Prisonnier"

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Finalement, après cette petite attaque, je me réveille peu à peu. Attends, je serai devenu aveugle ? Non, ça veut juste dire que cette enflure m'a bandé les yeux... gé-nial !

Là, y'a pas photo, il faut que je me... il... il a menotté mes deux bras au lit. Donc si je récapitule, je suis baillonné, menotté par un parfait inconnu. De plus, je sais même pas si je suis encore... attends... non, je suis bien à la maison, je reconnaîtrais mon pieu entre mille.

Ben merde, moi qui croyais une soirée tranquille, j'ai parlé trop vite.

MERDE, IL M'A DÉSHABILLÉ ? Oh putain, maintenant que j'ai remarqué ce petit détail (néanmoins important,) j'imagine déjà le pire : torturé, violé ou pire... tué à petits feux. Sur ce moment, je pense que j'ai jamais connu une telle humiliation (et j'ai beau chercher, je trouve pas.)

Malgré cette mésaventure, j'ai quand même trouvé le moyen d'avoir une érection. Mouais... en même temps; étant nu, ceci explique cela... Et puis merde, en dépit que tout ce que j'ai vécu aujourd'hui, ça pourrait pu être pire.

J'entends alors la porte s'ouvrir, il est là ! Je serai bientôt fixé sur mon sort. Bien que je peux pas apercevoir mon ravisseur, je sais qu'il s'est assis sur le lit, à quelques mètres de moi (je discerne que dalle, hein... mais j'ai une bonne intuition.)

Et alors... je sens une langue râpeuse, me lécher la joue ? Attends, ce serait pas...

- Daniel ? demandé-je, intrigué.

- Bonsoir, chéri.

- Ooouf, dieu soit loué, tu n'as rien, lâché-je, soulagé.

Étant toujours "amputé" et "aveugle", j'essaye de trouver tant bien que mal son visage. Du coup, il me donne un coup de main en rapprochant son museau que j'empresse d'embrasser (après cette scène, j'ai vraiment eu peur pour lui.)

- Bon, maintenant... qu'est-ce que tu peux m'expliquer, c'est quoi CE BORDEL ?

- Beeen... disons que c'est la fameuse "surprise" dont je te parlais depuis quelques jours.

- Ah, d'accord. C'est donc ça.

- Oui, j'étais curieux de vouoir essayer ce petit jeu donc j'ai essayé de le prendre un peu plus... heu... excitant.

- D'où la petite mise en scène.

- Là-dessus, sache que je remettrai tout à sa place.

- Tu as intérêt. Sinon tu pourrais pu me prévenir, on se serait arrangé, tu crois pas ?

- Si mais où est le sens du mot "surprise" alors ?

- Aargh... très bien, j'accepte de jouer avec toi mais me laisse pas trop longtemps comme ça, d'accord ?

- Ça marche... mais à en juger ton état, c'est loin d'être le cadet de tes soucis, ris-t'il, titillant ma tige.

Maintenant, le malaise passé, je lui demande, curieux : "Bien, qu'y a-t'il au programme ?"

- Oh, pas d'autre. Je veux juste que tu me supplies de te pomper.

- Putain, t'es sérieux ?

- Très sérieux.

- Wow, je demandais à quelque chose de bien plus élaboré... du coup... je suis... pas mal déçu.

- Oh, j'aurais pas besoin de faire quelque chose de bien sophistiqué pour que tu le dises.

- Je suis peut-être en situation d'infériorité mais tu réussiras pas.

- C'est-ce-qu'on-va-voir.

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