26 mai 2039

Le port militaire de Cherbourg s’ouvre sur une longue jetée. De chaque côté du quai, ce sont les bâtiments les plus prestigieux de la marine française qui se côtoient.

Les quais des sous-marins se trouvent à l’écart, protégés par une infrastructure immergée, ils restent difficiles d’accès.

La base militaire, qui englobe les ports et quais, se compose de plusieurs bâtiments et de nombreux bunkers. Une troupe de trois miles hommes en assure la sécurité et le fonctionnement.

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Journal de bord, Le Terrible : jeudi 26 mai 2039.

Nous y sommes…Attendre plus longtemps ne serait pas raisonnable.

Deux zodiacs avec à leur bord nos commandos-marines ont quitté le bâtiment à 80.00 et sous la protection du fusil mitrailleur déployé sur le pont avant.

Ils sont entrés dans le port. Le premier zodiac a accosté près du porte-hélicoptère Jane D’Arc et les soldats ont sécurisé la zone.

Le deuxième groupe de commando a établi un périmètre de sécurité au bout de la jetée et lancé un drone de reconnaissance.

De la passerelle du sous-marin, je confirme le bon déroulement de l’opération et mon second, supervise le déploiement du drone.

Sous la protection des soldats, le drone passe et repasse au-dessus de la base, mais aucune trace de vie n’est détectée nulle part.

Sur mes ordres, le premier groupe de commando a investi le porte-hélicoptère. Après les sommations d’usage, ils sont entrés dans le bâtiment et ont confirmé que le navire était bel et bien vide. Tout ne semblait en ordre, aucune fuite précipitée.

Le deuxième groupe de commando avança jusqu’au bout de la jetée où se trouvait l’imposant phare de commandement. Toujours sous la protection des tireurs d’élite du premier commando, les soldats pénétrèrent dans la tour et prirent possession des lieux.

Comme les soldats du premier commando, ils découvrirent une salle parfaitement propre et rangée. Les officiers et autres opérateurs radio avaient quitté les lieux en bon ordre et sans panique.