21. Après le petit déjeuner

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21.     Après le petit déjeuner

 

Après avoir fait la vaisselle de leur repas, ils se retrouvèrent sur le lit, à se caresser.

— Je resterais bien des heures encore comme ça avec toi, mais j’avais prévu de t’amener visiter un peu Tournai, tu préfères quoi ?

— Montres-moi ce que tu avais prévu Christophe, nous avons encore tout le reste du weekend pour nous caresser, tu sais.

— Oui, je sais, mais je n’ai pas envie de quitter tes bras, j’y suis bien.

Il s’étendit de tout son long puis l’emprisonna avec ses jambes et ses bras, Clémence se laissa faire et se retrouva blottie contre lui, elle se sentait bien, là, tout contre lui.

Ils se respiraient, se sentaient, ils somnolaient ensemble lorsque Christophe entendit qu’il avait un message sur son téléphone portable.

Clémence ouvrit un œil et lui dit,

— Regarde, je sens que tu as envie de savoir…

— Ah bon ?

— Oui, tu t’es un peu tendu quand tu l’as entendu.

Elle frotta son nez contre son torse et se décolla de lui pour lui permettre d’accéder à son téléphone. Une fois le téléphone en main, Christophe consulta ses messages, Clémence s’était recollée à lui et Christophe l’avait à nouveau entourée de l’un de ses bras.  

Elle le sentit rire et leva la tête pour le regarder.

— Quoi ?

— C’est ma mère…

Il leva les yeux au ciel,

— Elle m’informe du fait qu’elle a préparé un pain de viande avec légumes de saison pour ce midi… Et qu’elle nous invite si nous en avons envie.

— Oh…

— Ou, « comment nous faire descendre »…

— Et… Il est bon son pain de viande ?

— T’as envie de descendre ?

Elle haussa les épaules,

— Bah, je ne suis pas contre, et puis, déjà hier, j’ai bien vu qu’elle aimerait en savoir un peu plus sur nous et notre histoire, je me trompe ?

— Non, tu ne te trompes pas, mais je n’ai pas envie que tu te sentes obligée.

— Christophe, si nous comptons construire quelque chose tous les deux, tes parents en font partie, comme les miens et ma sœur.

— Tu… Comptes me présenter ?

— Écoutes, si nous décidons de rester ensemble, oui, cela me semble logique, tu ne trouves pas ?

— Oui, cela me semble d’une logique implacable.   

Il lui embrassa le front.

— Eh bien, réponds-lui alors… Elle doit s’impatienter.

Il sourit et rédigea un message de réponse puis la reprit dans ses bras, au plus grand plaisir de Clémence.

— Il faudra s’habiller avant de descendre…

— Oui…

Clémence s’étira puis se replia contre lui.

— Elle nous attend ?

— Dans la demi-heure, ça nous laisse le temps de nous préparer.

Elle sourit.

— Oui, ça nous laisse le temps de nous rhabiller, de me recoiffer…

— Mais tu es très bien coiffée Clémence.

Il passa une main dans ses cheveux qui lui tombaient dans le dos.

— Arrêtes, j’ai les cheveux en bataille…

Elle se coucha sur lui, encadra le visage de Christophe avec ses avant-bras et frotta son nez contre le sien.

— Il ne faut plus trop traîner alors…

Elle déposa un petit baiser sur ses lèvres. Il sourit et lui caressa les flans. Elle frissonna.

— Non… Christophe… Sinon on ne sera jamais prêt.

— D’accord.

Il laissa retomber ses bras à plat sur le lit.

— Alors, habille-toi, qu’on aille manger… Lui dit-il en restant couché sur le lit.

— Et toi, tu ne t’habilles pas ? Je sais que tes parents t’ont déjà vu tout nu, mais… Ou alors, tu ne me l’a pas encore dit, mais tu es un adepte du nudisme, c’est ça ?

Il éclata de rire alors qu’elle passait ses sous-vêtements,

— Non, je ne suis pas adepte du nudisme, sauf avec toi.

— Alors, il faudrait peut-être que tu t’y mettes aussi, non ?

— Oui, mais j’irais plus vite que toi.

— Dis tout de suite que je suis lente…

Il la chatouilla,

— Non, mais je risque de te perturber comme ça, ou comme ça…

Il l’enlaça et l’embrassa… Elle lui répondit tout en continuant à reboutonner son chemisier.

— Même pas perturbée…

— Je vois ça…

Il fit une petite moue triste en guise de constat. Elle lui plaqua les mains sur ses fesses à lui en lui disant,

— Grouille-toi Christophe, je sens déjà le fumet du repas qui nous attend.

— C’est vrai, ça sent bon… Ok, je m’habille !

Il plongea sur ses vêtements et s’habilla en moins d’une minute, Clémence terminait d’enfiler ses chaussettes.

— Tu vois, je suis prêt avant toi.

Clémence secoua la tête en rigolant,

— Super Christophe !

Elle était prête, lui aussi, elle l’enlaça et lui dit,

— Bon, je suis prête à passer le deuxième examen parental…

Il explosa de rire tout en la tenant dans ses bras,

— Mais arrête, tout c’est déjà bien passé la dernière fois… Tu sais, je crois que tu es même presque adoptée.

— Presque…

— Je suis sûr que ce sera complet dès aujourd’hui.

— En même temps, nous deux, c’est très récent Christophe.

— Oui, je sais Clémence, mais pour moi, ce n’est que le début de notre histoire, tu ne trouves pas ?

— Je suis parfaitement d’accord… Et je pense qu’on devrait envisager de parler de notre futur, tu sais, ce que tu envisages dans la vie tout ça…

— De comment nous envisagerions, tous les deux, de vivre notre vie ensemble ?

— Oui, exactement.

— On en parle pendant notre digestion de tantôt ?

— D’accord !

— Viens, descendons ! Je te précède.

Clémence le suivit, avec un petit trac quand même… Leur relation prenait forme, cela la stressait un peu et l’excitait en même temps ; c’était tellement différent de ce qu’elle avait déjà connu avec François, ils se parlaient, ils s’écoutaient, il lui faisait l’amour, avec fougue et respect. C’était si bon.

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