24. Craintes familiales

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24.     Craintes familiales

 

— Madison… Bonjour cousine !

Ils se firent la bise, Madison lui tapotait l’épaule lorsqu’elle découvrit Clémence derrière lui. Cette dernière lui dit,

— Bonjour Madison, enchantée de te revoir.

— Moi de même Clémence…

Elle se tourna vers Christophe et lui dit ;

— Tes parents ne m’ont pas dit que Clémence était là.

— Mais, il s’agit de ma vie privée Madison… Je suis bien content qu’ils ne t’aient pas tout raconté.

Clémence, qui était toujours bloquée au pas de la porte, lui demanda :

— Excuse-moi Madison, pourrions-nous rentrer ? Il fait froid dehors !

— Oh, oui, désolée !

Elle dégagea le passage et les précéda dans le couloir. Comme elle s’orientait vers le salon des parents de Christophe, elle vit que Christophe prenait les escaliers.

— Et quoi, cousin, tu ne viens pas dire bonjour à tes parents ?

— Nous avons déjà mangé avec eux ce midi Madison… Et puis, j’ai prévu d’autres choses avec Clémence.

— Oh, ok, je vous laisse à vos petites affaires alors !

Elle entra dans le salon du rez-de-chaussée, Christophe et Clémence filèrent à l’étage où Christophe lui prodigua un massage très sensuel.

 

De son côté, Madison essaya de tirer les vers du nez des parents de Christophe.

— Et donc, ils sont toujours ensemble alors !

— Oui, dit Mathilde, il semblerait bien qu’ils soient toujours ensemble.

— Et, ça va ? Ils m’ont dit qu’ils étaient venus manger avec vous ce midi…

— Et hier soir, ils sont passés pour le dessert aussi, rajouta André

— Ah oui…

— Madison, je pense qu’ils sont bien ensemble, je suis heureuse de voir Christophe si rayonnant en tout cas. J’espère que cela va durer, dit Mathilde en soupirant doucement.

— C’est vrai qu’il a l’air bien.

— Il est bien, il m’en a touché un mot ce midi, quand Clémence était avec toi dans la cuisine, il est bien avec elle, il se sent plein de vie, plein d’espoir et plein de projets.

— Et elle, de son côté, de ce que j’ai pu en voir, quand j’étais avec elle dans la cuisine, elle semble vouloir construire quelque chose avec lui. J’espère juste que leurs projets iront dans le même sens.

— Vous avez peur qu’elle soit comme Sophie, c’est ça ?

— A ton avis Madison, dit André, je n’ai pas envie de le ramasser, à nouveau, à la petite cuillère.

— Je pense qu’elle est motivée et sérieusement amoureuse de lui… Lâcha Madison.

— Comment tu sais ça toi ? Demanda Mathilde.

— Bah, je suis quand même à l’origine de ce couple ; si je ne l’avais pas poussé en janvier, il ne serait toujours pas avec et elle continuerait à lui lancer des perches de trois mètres qu’il s’obstinerait à ne pas voir ! 

— Laissons-leur le temps de bien se connaître et soutenons les, de loin, je crois qu’ils apprécieraient, tous les deux, déclara André.

— Quoi, tu trouves qu’on les couve trop, demanda Mathilde.

— Juste un peu, tu aurais dû te voir la détailler ce midi… Ce n’est pas pour rien que je lui ai proposé du vin… Et qu’elle se soit sentie comme sous un microscope. Et puis, après, tu lui as fait passer quoi comme épreuves dans la cuisine ? Lâchons-les, ils me semblent très bien assortis et semblent très bien se débrouiller tout seuls.

Madison et Mathilde se regardèrent,

— Oui, mais bon, moi, j’aime bien les petits potins… Tu le sais bien tonton!

— Je le sais bien, c’est pour ça que je le dis, foutons leur la paix !

— D’accord tonton…

— Mais quand même… Dit Mathilde.

— Non, Mathilde, donne-lui une chance de se sentir bien ici, sinon elle s’enfuira et Christophe se retrouvera à nouveau tout seul.

— Mais je suis prête à lui donner la chance de rendre mon fils heureux… Il y a juste que je n’ai pas envie qu’elle lui brise le cœur.

— Si tu es tout le temps sur son dos, elle partira et c’est toi qui briseras le cœur de ton fils Mathilde !

— Je sais André, mais c’est plus fort que moi.

— Allez tantine, je vais t’aider à ne pas la harceler… On croisera nos informations ; t’es d’accord ?

— Bande de petites fouines toutes les deux ! S’écria André en secouant la tête, vous ne changerez pas !

Ils éclatèrent de rire tous les trois.

— Mais sinon, Madison, comment va la sœur de ma femme, ta mère, toujours en voyage avec son nouveau mari ?

Le trio continua à discuter à bâtons rompus .

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