La peste d'esprit
Longtemps auparavant, je révais des contrées de mes fantaisies, une à une éteinte par la dure réalité de la vie. Je voulais amour et bonheur, et j'ai attrapé la peste d'esprit, celle qui te ronge, qui gronde,qui te nois aux plus profond dans les sombres abysses d'un tourment sans nom. Et dès lors que la nuit est tombée, plus aucune lumière n'existe. Rien d'autre qu'une attente infinie, ponctuée d'espoir éphémère. Ah, il est beau le temps qui passe, mais rien ne le rattrape ! Il est perdu à jamais, oublié et trépassé. Tu l'as vu, tu l'as raté. Et ça me ronge autant l'esprit que les ongles, tétanisée face aux décisions, la peste ravage, détruit ce qui est beau, tournent les vers en maux. Viens la folie, la déraison, la douleur. L'âme divague vers des rivages vers des rivages lointains, île déserté par les émotions, laissant un trou béant, ravageant la poitrine, consummant et causant ma perte. C'est ainsi qu'un rêve est dévoré par la peste d'esprit, tourne en rond en long cauchemar. Il fait froid sans la chaleur d'un humain à mes côtés. L'iceberg se referme sur moi, me laissant dériver loin de tous.
C'est ça, la Peste d'Esprit.
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