Qui suis-je ?
Qui je suis ? Cette question, je me la pose souvent. Je suis la rêveuse, la sérieuse, la distraite, l'amicale, la secrète, la nostalgique et l'écrivaine, peut-être.
Je suis le doute aussi, je doute beaucoup. De tout. De moi, pour commencer, mais aussi de mes choix, de mes actions... de mes rêves et de ma légitimité. Qui suis-je pour prétendre à quoi que ce soit ?
Et c'est là qu'une part de moi souffle : tu es une jeune fille pleine de rêves et d'espoirs, qui manque encore pas mal de confiance en elle mais a tout pour y arriver, si elle s'en donne la peine.
Alors je fais avec ; avec les doutes, les remises en questions et les hésitations, j'essaie d'avancer. Je souhaite devenir quelqu'un de juste, de bienveillant, de confiant. En attendant je travaille à tout ça : les doutes, le manque de confiance... Maintenant que j'ai des amis sur qui compter et des objectifs, j'espère vraiment réussir à avancer.
Je suis aussi pleine de contradictions : organisée et parfois bordélique, secrète et pourtant occupée d'écrire sur quelque chose que j'ai parfois du mal à admettre moi-même et qui sera "publié". Je suis également une éternelle indécise, toujours à peser le pour et le contre, à imaginer chacune des possibilités. En fait je crois que j'ai surtout du mal à ordonner mes pensées, j'ai plein d'idées, d'envies et je ne sais pas toujours quoi faire avec.
Je rêve de voyages, de rencontres, d'expériences. Je rêve de devenir écrivain, moi qui ai une fâcheuse tendance à ne pas terminer mes textes. Et à faire des sortes de blocages d'écriture. Je me perds dans ma routine et puis un jour je me rends compte que ça fait un mois que je n'ai plus écrit une ligne. Et que m'y remetttre me fait peur. Oui alors venons-en, à cette peur : peur de quoi ? Et bien en fait, je ne sais pas trop. Peur de ne plus savoir écrire, même si c'est ridicule. Peur de mal écrire, ce qui ne serait pas si grave sachant qu'on peut toujours s'améliorer. Peur d'échouer et de me décevoir moi aussi peut-être. La positivité et le pessimisme s'affrontant dans un duel perpétuel. Alors là pour l'instant je suis remotivée et j'essaie d'écrire un peu plus souvent, ce n'est pas le temps qui me manque. Surtout j'espère prendre l'habitude d'écrire même pour après, j'oublie trop souvent à quel point ça me fait du bien. Le doute étant toujours là, je me demande parfois - souvent - si j'ai vraiment l'étoffe d'un écrivain. Pourtant le soutien de la part de ma famille, mes amis, je l'ai. Ils croient d'ailleurs sûrement plus en moi que moi-même. Mais il y a cette envie, au plus profond de moi, de (me) prouver que je peux - que je sais - écrire et que je peux réussir dans cette voie.
Parfois, quand je veux échapper à mes pensées et à toutes les questions qui m'assaillent, je plonge avec soulagement dans un bouquin, bien loin du monde réel. Oh je sais bien que ça ne réglera pas mes problèmes, pas plus que regarder des séries ou manger, mais ça me fait du bien quand j'ai besoin de prendre de la distance par rapport à moi-même. Oui parce que j'ai aussi tendance à vouloir fuir mes problèmes - ça commence à faire beaucoup, je sais - je fais très bien l'autruche. Mais il faut bien affronter la réalité et ses problèmes à un moment. Je sais, je sais. Et bien on va dire qu'il y a encore pas mal de travail, hein ?
Sinon j'adore la lecture, l'écriture, les films et séries, le cinéma, la musique, la création graphique, les voyages ; l'écologie et tout un tas d'autres sujets m'intéressent également. Je suis un peu touche à tout, ça me fait découvrir tout un tas de choses, ce qui est génial, mais ça me fait aussi me disperser plutôt que de rester concentrée sur une seule chose... On ne peut pas tout avoir, je suppose. Ca aussi c'est un autre problème : je veux plus que ce que j'ai. Je suppose que c'est le cas pour beaucoup, mais c'est assez frustrant. Comme je suis perfectionniste, je remarque toujours quelque chose qui fait que ne c'est pas aussi bien que je le souhaitais. Mais maintenant ça va mieux, je me suis améliorée de ce côté-là et je sais laisser tomber si c'est un détail qui n'a pas d'importance. ce petit bilan ne peut pas être entièrement négatif, pas vrai ?
Après il ne faut pas croire non plus que mes complexes me bouffent la vie en permanence, ils font juste partie de ce que je suis. Mais je suis plus que ça, je suis le résultat de mes peurs, certes, mais ausi de mes victoires, de mes rêves, mes espoirs, mes idées, mes valeurs, mes qualités, mes défauts, mes passions, mes expériences, l'amour et le soutien de mon entourage... Je suppose que je suis un peu de tout ça.
Je suis une rêveuse un peu idéaliste et pessimiste quand ça lui vient, une adolescente avec des rêves plein la tête qui se cherche encore, et qui travaille à éloigner ses peurs, à les mettre K.O. Aussi je pense que ce défi y aura un peu contribué.
Dans ce combat engagé contre une part de moi-même, il n'y a pas de petite victoire.
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