Tant que le temps
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Le bourgeon qui éclot, et la feuille qui grandit,
La pluie, ses grandes eaux, et les rayons hardis.
Les empreintes de pas, discrètement s'en vont,
Recouvertes du temps, disparaissent du pont.
Les époques s'effacent, le ciel les contemple,
Les saisons se défilent, en un mouvement ample.
Les siècles passent aussi, lentement si rapides,
La vie s'en prend à nous, tellement intrépide.
Nous déchirant le coeur, et souligne nos erreurs
Me privant de mon âme, m'enlissant dans mes peurs.
Ton souvenir à vif, me perfore et me brise,
Et ma douleur sans nom, reste là, incomprise.
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