Et pourtant

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Et pourtant, il existe bien des choses à vivre.
Je n’ai toujours été qu’au début de tout, à toujours avancer d’un pas tout en restant sur celui de la porte.
C’est tellement dur de passer cette barrière inexistante.
Une véritable épreuve de volonté.
Le plus déconcertant c’est que je la retrouve partout, que ce soit pour mes créations, mes relations, mes projets. Dès qu’il s’agit d’espoir ou de désir une membrane de vide m’enserre et m’étouffe la raison à l’aide de questions qui n’en sont pas. Une perte de temps, une boucle inextricable qui me fait perdre de très belles occasions.
Et pourtant je suis toujours là à me la souffrir, c’foutu moment qui dure toujours.
J’aimerais que ça boucle quand je me pose et me repose plutôt que je doute et redoute.
C’est vraiment terrible, avec toute cette angoisse aux abonnés absents je tergiverse et ne verse plus de larme tant je suis pris dans la spirale. Pas le temps de penser mesdames et messieurs : je pense trop, pas le temps pour autre chose.
Rajouter à ça ma couardise naturelle face à la prise de décision et vous aurez là le cocktail de mes échecs.
Nan mais je vous jure, j’en suis réduit à cacher tout ça derrière des « principes » que bon nombre devraient appliquer sans y compter plutôt que d’sen féliciter quand ils y pensent.
M’enfin, j’vais pas refaire le monde à mon image sinon je me ferais terriblement chier, j’men voudrais et qui plus est……. On n’avancerait pas des masses.
Imaginez, un cube carrelé, blanc, inerte, non pas inerte, qui doucement puise dans votre énergie tandis que vous lutter pour être productif, cherchez une raison de projeter, de créer, et doucement la torpeur grignote vos nerfs.
Je vous assure que si vous vivez cela vous allez rater plus d’un repas !
Le pire des ennemis en définitive c’est soi-même.
Mais c’est une façon aisée et un raccourci de facilité plus qu’autre chose.
Vous comme moi n’avons pas de meilleur soutien et de pire pilier que nous même.
Tout dépend de la situation, par exemple je suis un professionnel pour me lâcher dans le vide de l’inconnu avec toute la désinvolture dont je suis capable. Et face à un confort que je chéris de trop j’en suis incapable.
Pensez vous sincèrement qu’il puisse être autrement ?
Ne vous blâmez pas pour vos manques, je trouve ça terriblement stupide de s’en vouloir pour quelque chose qu’on ne possède ni qu’on effectue.
La vraie question à se poser serait plutôt : Préférez vous les remords ou les regrets ?
J’ai toujours tout fait pour éviter les seconds, j’ai relâché mon attention dans une apathie doucereuse et paradisiaque et il y en a un qui m’a pris à la gorge.
Je serais incapable d’en avaler un autre maintenant ! J’n’arrive pas à le digérer. Voilà mon avis, forgez-vous le vôtre.

Et pourtant j’en dis des choses, j’en préviens des personnes, j’en montre des écueils. Mais bon, il est certains obstacles dans lesquels il vaut mieux s’empierger une fois pour apprendre à vivre. C’n’est pas en mettant du coton au coin de chaque rebord que quiconque aidera qui que ce soit. Même si parvenir à partager ces durs moments sans que l’autre n’est à les vivre et en lui permettant de comprendre toute la portée de ce qu’on lui raconte est vraiment préférable.
Merde je n’ai pas vu l’heure, j’dois y aller. A une prochaine fois ? Peut-être ?

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