Adam

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Je sors des la salle de pause lorsque je croise Ava. "Ah ben quand même", je lui dis sans ménagement. "J'étais....occupée dirons-nous" me répond-t-elle avec un sourire polisson. "Mais non...toi tu as des choses à me dire" je rétorque. "Mes oreilles te sont grandes ouvertes". Je m'assied avec enthousiasme. J'adore les histoires d'Ava, surtout quand elle concerne les collégues du bloc. Elle commence à me raconter, sa petite "pause" avec Bernard. Je suis choqué et amusé à la fois. "Tu les feras tous craquer décidément". Mais Ava secoue la tête en signe de contestation. Je ne comprend pas qu'elle se trouve juste "banale" alors que beaucoup de mecs l'adorent et aimeraient plus que des petits sourires en passant et une caresse dans le dos. Caïl nous rejoint dans la salle. Ava me regarde et commence à discuter avec lui. Ce mec a du charme et tellement d'assurance. Et il est d'une gentillesse....bref le mec au top. Caïl propose de descendre fumer et Ava refuse car il fait frais à cette heure là. Vilaine menteuse mais cul gelé aussi. "Tu viens Adam?" me demande Caïl. "Ouais j'avoue que ça me fera du bien de prendre l'air sans ce fichu masque". On sort du bloc et on fume notre clope tranquillement dehors en parlant de tout et de rien. Je suis hyper timide alors draguer ou faire des avances, c'est pas mon atout majeur. Je sens qu'il y a une attirance entre lui et moi mais je n'ose pas faire le premier pas. Je suis encore un gay novice à côté de lui et ses années de pratique. On remonte et Caïl me propose de prendre l'ascenceur car il a mal au genou. "Pas de soucis" je répond posément. À peine les portes se sont-elles fermées que l'on a tous les deux un sourire gêné. Le bloc est au premier heureusement. D'un côté mon esprit coquin me supplie de le toucher, mais de l'autre, mes jambes et mon corps semblent paralyser. On oublie tous les deux d'appuyer sur le bouton du premier étage. Puis Caïl dit "Euh il est en panne là?" un peu de peur dans la voix. "Je crois que t'as pas appuyé sur le bouton. Attend". Au moment où mon doigt touche le numéro 1 de l'ascenceur, Caïl fait de même. Lorsque son doigt touche le mien, je sens une vague de chaleur envahir mon visage. "Dé-désolé" je bafouille, regardant mes pieds soudain avec grand intérêt. "C'-c'est rien" répond Caïl un peu confus aussi. Au moment où les portes s'ouvrent, j'ai l'impression d'être un poisson qu'on remettrait à la mer. Jamais monter un étage ne m'aura paru si long de toute ma vie. Puis Caïl éclate de rire soudainement en me regardant. Son rire est contagieux et je fais de même. "Moment gênant?" demande-t-il avec son sourire à tomber par terre. "Moment gênant", je répète en riant toujours. La journée se termine. Ava m'interroge sur ma pause clope avec Caïl, fouine et bonne copine qu'elle est. Après mon court récit, elle soupire "Pppffffff et ben je pense que la calote glacière aura le temps de fondre avant que vous n'ayez juste échangé un bisou tous les deux". Je proteste sans grande conviction. Elle n'a pas tant tort. La fin de la journée arrive. J'entre dans les vestiaires hommes et commence à me changer. Au moment où j'enlève mon pantalon, Caïl sort de la douche, une simple serviette autour de la taille. Mamamia, il est divin. Je ne peux m'empêcher d'attarder mon regard sur son corps et ses abdos avant d'arriver à son bas ventre où je peux deviner une légère mais longue bosse. "Elle est énorme" je me dis intérieurement. Caïl voit où mon regard s'est attardé et se contente de sourire avec luxure. Mes sens sont en ébullition lorsqu'il passe prêt de moi. "Tu veux m'aider à me sécher Adam? Petit coquin va" me susure-t-il à l'oreille. Soyons clair, d'habitude, JE suis le sheitan, le vilain démon, le serpent du livre de la jungle mais là, il m'a sérieusement battu. Je ne sais pas quoi répondre alors je me contente de me retourner. Je me retrouve nez à nez avec son torse bronzé et sculpté encore ruisselant. Alors c'est à ça que ressemble l'enfer?? Mon corps est figé par le déferlement d'émotions et d'hormones qui se déversent en moi. "La vue te plait?" demande-t-il mais ma bouche ne peut articuler aucun mot car mes yeux sont descendu encore une fois sur cette putain de bosse énorme. Il se détourne et laisse nonchalemment glisser sa serviette par terre. Je reluque sans vergogne son joli petit cul. Il se retourne et sort naturellement : "La balle est dans ton camp jeune padawan" puis la lumière des vestiaires s'éteint, me laissant dans la pénombre, ma bite en érection et mon petit trou légèrement dilaté d'excitation. Sans réfléchir, mes pas avance vers ce bel étalon car mon corps veut en découdre.

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