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- Alors comment ça on apprend à manier le fusil ?

Je me retourne pour voir l’inconnu. C’est Gevasco. Mon père. Je suis toujours sous le choc qui n’est rien dit. Mais je ne lui en veux pas. Il nous a toujours protéger de la mort.

- Père

Mon père regarde John surpris et ce dernier est embarrassé.

- Tu lui a dit la vérité ?

- Pas le choix, on était suivis je te rappelle. Elle est en danger. On a dû aussi changer son identité

- Comment le type l’a retrouvé ?

- Je n’en sais rien

- Bon peu importe l’important c’est que ma fille soit en vie. Marwa, tu voulais me parler et bien je suis là. John, tu peux nous laisser ?

- Pas de problème

Une fois John partis, je suis mon père dans une balade autour de la montagne ocre.

- Ma fille, je tenais à m’excuser pour mon silence. Je devais te protéger.

- Je te pardonne. Et heureusement, que je te connais et t’apprécie énormément.

- Merci Marwa

- C’est Lily maintenant

- Je préfère Marwa

- Bizarrement moi aussi. Parle-moi de ma famille

- Que veux-tu savoir ?

- Qui est vraiment Jiani , mon grand-père ?

- Un monstre sans cœur. Il est un dictateur de père en fils depuis cinquante ans. Au départ le pays s’appelait Terre du Dragon et s’appelle comme ça même avec la scission. Puis avant ta naissance, je décide moi, ancien garde du corps, de partir fonder mon pays à l’ouest avec Franck un autre garde du corps. Je le nomme gouverneur de la Terre de Feu. Jiani n’y voit aucun problème tant qu’on reste dans notre coin.

- Ma mère a fui grâce à toi ?

- Oui. Par sécurité, je lui ai indiqué une nuit le chemin pour arriver à la base. J’avais acheté la maison.

- C’est quoi ton rôle exactement ?

- Libéré le peuple opprimé. John a du t’en parler non ?

- Oui. Tous comme des robots.

- Le problème c’est qu’on manque de monde pour se rebeller. Mes anciens collaborateurs sont surveiller. Et même si on arrive à détruire une base proche de la frontière, c’est mince comme succès. Et si en plus, on t’a retrouvé c’est qu’il y a des traites parmi nous.

- Que faire ?

- Je vais te demander quelque chose

- Je suis prête à me battre !

- C’est que j’attendais de toi. Tu vas me rejoindre avec John à Karkif, dans ma villa privée proche de la mer.

- Pour faire quoi ?

- J’ai confiance en John. Il sera notre garde du corps pendant nos divers voyages. J’ai des réunions hauts placés. Dont un à Bist avec Franck. Je veux que tu y participe.

- D’accord

- Enfin, pour ta mère, elle aurait était fière de toi.

- Pourquoi ?

- De ton courage. Tu lui ressemble.

- Sinon je n’ai pas de grands-parents ?

- Malheureusement non. Bien, j’ai un coup de fil à passer. Prévient John

- C’est noté.

Je retrouve mon petit-ami entrain de nettoyer les armes. Je décide de l’embrasser en faisant table rase de la matinée.

- Que me vaux ce doux baiser ?

- Rien, je suis juste heureuse c’est tout !

- Eh bien moi aussi ! Qu’a dit ton père ?

- On part maintenant à Karkif. Il veut que tu sois notre garde du corps pendant nos déplacements. Il m’invite à ses réunions.

- Cool ! Alors remballe tes affaires ma belle, je te rejoins dehors à la voiture. Je prépare les armes et quelques minutions.

Pendant les préparatifs, je ne peux m’empêcher de penser, qu’effectivement, ma mère serait fière de moi. J’ai toujours sus que du courage dormait au fond de moi. Enfin, on prend la voiture direction la villa de mon père. La route dure cinq heure. C’est mon père qui conduit, John à ses côtés et moi derrière. La villa moderne est la seule à des kilomètres bordant la plage de sable fin. Mon père me montre ma nouvelle chambre avec la même vu.

- Cela te plais ?

- C’est magnifique !

- Je n’y fais pas souvent tu sais.

- Dommage

- Mais elle sera pour toi si tu l’a veux

- C’est très gentil à toi !

Je l’embrasse sur la joue et part visiter le reste de la maison pendant que mon père rejoint John pour jouer au billard. Deux autres chambres sobres, une cuisine américaine puis une cave et enfin une porte fermé à clé. Un jour, je découvrirais ce qui se cache. Je pars ensuite me préparer pour aller me baigner pour la première fois de ma vie. L’eau est chaude et je ne m’avance pas trop, ne sachant comment nager. John me retrouve et me donne des leçons. On s’amuse sous l’œil de mon père qui n’est pas dupe de nos sentiments partagés confirmé par un baiser passionné sur la plage. Le soir, on dîne sur la terrasse sous le coucher du soleil.

Au programme de demain, la visite de la porte fermé. J’avais posé la question finalement et mon père m’a dit que cette salle était pour moi.

Qu'il y a-t-il t’intéressant ?

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