Carpantas

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La ville est à deux heure d'ici. Il y a deux milles habitants dans cette campagne environnante. On est toujours dans la région contrôlé par Franck. On est plus suivis et la ville est bordé de tourelles de sécurité. On se gare devant une villa au cœur de la ville. John me demande si ça va :

- J'ai toujours mal mais je suis en vie.

- C'est le principal

- On est chez toi Franck ?

- Oui jeune fille. On va rester un moment ici, le temps que tu retrouves ton épaule.

- D'accord.

La maison avec un jolie parc à trois étages et une cave. Franck réserve ce dernier au laboratoire. Le deuxième étage pour ses invités et il se garde le grenier où il y a un lit et d'une salle d'eau. Mailus vérifie ma blessure et change les pansements dans le salon. Il me donne une dose de calmant pour la douleur. Les autres rangent les affaires.

- Quand je pourrais retrouver mon bras ?

- Sous quinze jours normalement.

- Normalement ?

- Entre dix et quinze jours.

- Et bé d'accord et les analyses elles donneront quoi ?

- Je vais m'y attaquer tout de suite. J'ai des test à faire. A plus tard.

- A plus tard.

Après son départ, c'est mon compagnon qui revient. Il s'assoit à mes côtés, me prend ma main et me dit :

- Marwa ? Veux-tu m'épouser ?

Je suis surprise de la demande atypique dans de tel circonstance. J'hésite à répondre ce qui le met en stress.

- Oui, oui bien sûr que oui !

Il prend ma main pour qu'on s'isole dans la chambre. Mon père et son ami sont partis faire des courses. On a donc un moment seuls tous les deux. On s'assoit sur le lit. Branda surveille dehors.

- Tu as peur, c'est évident

Même si on s'aime, l'idée de recommence l’amour me fait peur. Sa main sur ma cuisse aussi. Il le ressens, il enlève sa main pour le forcer à le regarder.

- Tu as peur que je te refasse du mal ?

-Je vais y aller doucement, promis. On se met nus ?

Il fait ce qu'il dit. Je me lève pour obéir. Je ne suis pas à l'aise, même le voir sans habit.

Il se rapproche de moi en embrassant mes épaules et mon cou tout en touchant ma petite poitrine. Je rougie de plaisir et je souhaite qu'il n'arrête jamais. Malheureusement il stoppe tout pour me retourner.

Je m'agenouille et commence le travail sur ses recommandations. J'aime cela aussi.

- Tu veux que je fasse pareil sur ton intimité ?

- Je veux savoir John ce que cela fait.

- Alors je serais ton professeur. Allonge-toi.

Je me soumet et il m'écarte mieux les cuisses pour faire ce qu'il à faire. Il me demande régulièrement si ça va et je lui demande qu'il me pénètre. Il y va doucement et cela me procure de la douleur mais aussi du plaisir.

- Merci John fit en l'embrassant et m'agrippant à lui. Je t'aime.

- Moi aussi je t'aime. Je veux essayer d'avoir un enfant avec toi.

- Je veux essayer aussi. Je l'appellerais comme ma mère si c'est une fille.

- Comme tu veux ma belle.

Ma première fois est une réussite. Après l'acte on se colle l'un l'autre dans le lit.

- Tu penses que Mailus réussira son vaccin ? demande-je

- Je ne sais pas. Mais faut espérer. Sans toi, le peuple va mal.

- Tu vas repartir en mission ?

- Pour le moment, non. Il faut savoir où taper fort. Mais je ne pars pas loin de toi.

On toque à la porte, c'est Franck qui nous appel pour le repas. On descend manger puis c'est l'heure de jouer la stratégie. Franck ressort une veille carte du pays et note en rouge la frontière contrôlé par le camps adverse.

- Depuis plusieurs mois, la zone s'étend de plus en plus. Beaucoup de villages ont étaient contraint à recevoir le virus. Pour détruire seuls des bases, il nous faut jongler entre nos complices qui continuent le combat et nous qui devrons convaincre les survivants ou ceux déjà épargnés de fuir.

- Quels villages ont étaient déjà touchés récemment ? demande John

- Olis et Fart. On a perdu vingt hommes pendant la tentative de sauvetage.

- Et si on détruit les zones où ils stockent leurs virus ? propose Mailus

- Bonne idée. Il faut s'approcher des zones sans se faire repérer. Je sais que les doses sont stockés dans des camions estampillés du logo de Jiani. Un J avec un aigle. Le mieux c'est repérer puis destruction avec un bombe depuis un hélicoptère.

- Et tu sais où trouver un ?

- Oui John. On a un deux ici. On partira en mission dès demain. Marwa tu restes ici avec Mailus et Branda. Je vais avec John et ton père.

- Très bien.

- Des questions ?

- Non dis-je

- Parfait, Marwa tu peux t'en aller avec Branda. Mailus restes avec nous quelques instants.

- A plus tard fit-je

Je sors dans le parc avec mon amie. Je lui annonce la nouvelle du mariage et mon souhait d'enfanter. Elle est surprise mais me félicite.

- Faut toujours faire gaffe mais je voie que je me suis trompé sur John. Je le pensais double-jeu.

- Moi aussi mais je l'aime.

- Cela crève les yeux que tu l'aimes !

- Cela te dit d'aller en ville ? J'ai envie de boire un verre. Vivre un instant normal.

- Tant que je suis là.

- Oui c'est sûr. Merci.

On prévient les hommes puis on va marcher dans cette ville au style anglais. Les gens sont très polis et nous conseillent le meilleur pub de la ville. Il est bondé mais on décide de boire dehors. Je goûte la bière pour la première fois et j'apprécie ce breuvage. Branda s'ouvre plus, et me conte ses meilleurs exploits en missions avant que la conversation ne dérive sur les hommes.

- Tu n'as eu de préférés ?

- Peut être Mathias et encore il était mou au lit. Ou Hugo et son humour tranchant.

On ris comme jamais je n'ai autant ris. On se commande cette fois deux cocktails.

- En vrai, tu n'aimes pas te poser ?

- Je cherche l'amour le vrai mais, jamais il n’a sonné encore à ma porte.

- Tu finiras par le trouver !

- Aller, à ton mariage ma belle !

On trinque toute les deux avant de rentrer à la villa. Les hommes sont toujours en réunion. Je décide de profiter d'une sieste dans le parc et de lire un peu.

Le mois passe et déjà deux camions détruits sur leur chemin. Mailus avance bien les recherches et trouvent des réactions intéressantes mais peu pour donner une conclusion. Un matin, je ne me sens pas bien et cela durera la semaine. Branda m'achète un test de grossesse qui s'avère positif. John est le plus heureux des pères et mon père aussi. Avec John on se marie à la mairie trois jours après.

On décide de rester dans la villa, le temps de ma grossesse qui durera huit mois. Un fils né prénommé Nathan. Moi aussi, je suis la plus heureuse des mères. Je vis en sécurité avec lui et Branda en garde du corps parfois relayer par John. Les missions continuent et enfin Mailus trouve le vaccin. Il en produit suffisamment pour nous tous et quelques villageois qui se sont laissé convaincre. Cela marche aussi au camps des malades qui permet de stopper le développement de la maladie.

En un an et demi, plus de deux milles patients ont eu la dose. Jiani est au courant et renforce sa recherche de mise à mort du chercheur. Nous, on débutent la fragilisation des frontières. Quelques bases en sont tombés pour notre plus grand plaisir.

J'observe de loin leurs réussites et leurs échecs ayant peur pour les miens.

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