Epilogue

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Enfin ils reviennent au bout de deux ans. Mon fils Nathan aura trois ans et demi et sera heureux de découvrir son père John. Durant ce laps de temps, le pays à était libéré aux prix de milliers de morts et Jiani à était capturé et ramener ici à Carpentas. Il sera pendu sur place public.

Je ne vais pas louper ça. Je laisse mon fils à la garde de Branda qui durant les deux ans, à pu jouer les nounous pendant que je me reposer ou aller en ville faire des courses. Nathan est triste de mon départ mais je le rassure au mieux en lui promettant que je reviens très vite.

Je suis mon mari qui après une bonne douche, un rasage et une sieste, me guide vers la place publique. Le bourreau amène le coupable sous les hués de la foule. Je n’ai vu que Jiani en photo mais le voir en vrai, me donne des frissons. Il s’attarde sur mon mari avec haine puis sur moi. Il s’exclame :

- Marwa ! La miraculé ! La traite ! C’est ta faute, cette guerre !

Je veux lui répondre mais la main de John sur la mienne m’intime de ne pas le faire. Je prends sur moi et lui lance toute la foudre que je possède. Le tortionnaire lui assène un coup derrière la tête pour le faire taire. Une vieille dame me dit avec admiration :

- N’y faite pas attention. Vous êtes notre héroïne.

- Merci Madame.

On se sourit puis mon père monte sur l’estrade pour établir la liste des crimes de guerres commis par le coupable. Enfin, la sentence arrive et on place ce dernier sous la corde. Ces derniers mots avant de mourir :

- Je ne regrette rien.

La mort est si salutaire et j’aurais aimé que ma mère voit ça. La foule se dissipe et pendant que John rentre à la maison, j’imprime dans ma rétine, le spectacle désolant d’un homme fou. C’est le sourire en coin, que je rentre aussi voir mon fils.

Le corps sera photographier pour être envoyé dans les journaux locaux avant d’être brûlé. Les cendres dans une urne et donner à moi. Je décide de faire un musée pour rendre hommage aux victimes et montrer toute l’horreur dont est capable un homme déterminé à contrôler le monde. Mon fils en saura l’histoire de sa famille et du pays qu’à ses dix ans.

J’aurais aussi une fille quand mon fils aura quatorze ans, appelé Naiya. Le chercheur Mailus recevra une médaille de ma part pour service rendu à la nation ainsi que tout les combattants. À la mort de mon père qui a pris le pouvoir, j’y place John gouverneur.

Ma vie désormais c’est d’être entouré des miens loin de toute politique.

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