Meurtres involontaires

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La fraicheur du matin réveilla Marc, le feu s'était éteint pendant la nuit. Il se leva puis rangea toutes ses affaires avec une lenteur incroyable. Il avait bien dormi et était encore somnolent. Quand le camp fut enfin levé, Marc se dirigea vers la petite maison vue hier. Il prit tout son temps, il était rassuré. il aurait pensé que la folie le retrouverait dans ses rêves, mais non, aucune trace d'elle, et il en était bien content.

Il faisait beau ce matin, un grand soleil réchauffait le coeur gelé de Marc, il avait de nouveau cessé de neiger, mais le vent glacial était toujours présent.

Marc était tout près de la maison. Il arma son pistolet. Simple mesure de précaution. Puis toqua à la porte.

- Putain, qui nous fait encore chier ? Cria une voix à l'intérieur.

La porte s'ouvrit brusquement. Sur le seuil, un homme brun très massif dévisageait Marc avec attention.

- Tu veux quoi ? Dit-il sèchement

- En fait je voudrais savoir ou est-ce qu'on est exactement. Répondit Marc avec une gêne extrême.

- Putain, mais t'es un Français, Peter magnes-toi, viens voir ! cria l'homme

Marc n'était pas rassuré, il serra plus fort la crosse de l'arme.

Soudain, l'homme sortit un colt de sa ceinture, et le pointa sur Marc.

- Toi tu bouges pas, sinon je te flingue la cervelle.

Marc tremblait, il sentait la rage le submerger. La folie !

- Tu sais mon petit gars, il y a des putains d'français qui sont venus la semaine dernière, il était cinq et nous deux. Il y en a deux qui nous tenaient en joue, pendant que les autres nous ont dévalisés. Donc les Français tu vois, et ben j'ai un peu une dent contre eux. Et je sais pas pourquoi, mais tu as intérêt à trouver une bonne excuse si tu veux pas crever. Alors vas-y je t'écoute, qu'est-ce que tu fout là ?

Marc ne se contrôlait plus, il suait à grosse goutes, la folie était là. Il le sentait, elle était là réellement, et pas dans un rêve c'est fois. Il avait une terrible envie de tuer cet homme. Il ne se contrôlait

- Ho mon Dieu ! C'est quoi ce machin !?! Cria Marc en désignant du bras, le mur derrière l'homme.

Celui-ci, prit d'un reflex, se retourna. Marc en profita. Il dégaina son arme et tira à deux reprises dans le bras de l'homme, puis vida son chargeur en tirant quatre fois dans le ventre de l'homme. Qui s'effondra sans vie. Marc était conscient, mais ne se contrôlait plus, ce n'était pas lui qui avait tiré, c'était la folie. c'était sa folie qui avait tué cet homme. Elle le poussa Marc à ricaner.

- Sa picote un peu hein ? dit-il au cadavre ensanglanté de l'homme.

Mais il en restait un. Et la folie allait se faire un plaisir de l'exterminer...

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