Reconstruction

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Marc se sentait bien, une agréable chaleur envahissait tout son corps. Il marchait sur du sable blanc, il aimait la sensation de ses pieds qui s'enfoncent dans le sable. Tout en marchant, Marc admirait les arbres feuillus filtrant la lumière. Le soleil frappait durement ses épaules, c'est à ce moment qu'il se rendit compte qu'il était nu. Il prit tout de suite conscience qu'il rêvait.

Marc fut rapidement pris d'effroi à cette idée. Il s'arrêta, il voulait se réveiller, tout de suite. Il se concentra, et cria de toutes ses forces. Marc calma sa peur. Puis se remit à marcher. Le chemin était sans fin, il lui sembla qu'il avait marché plus de deux heures. Il n'y avait pas de vent, pourtant, certains buissons frémissaient à son passage. Il n'y prêta aucune attention, Marc se concentrait exclusivement sur le moyen de sortir de ce fichu rêve.

Il entendait des bruits de pas derrière lui, quand il s'arrêtait pour mieux écouter, les bruits s'arrêtaient également. Il n'osait pas se retourner. Mais c'était peut-être sa seule chance de se réveiller. Marc, épouvanté, décida finalement de se retourner et de faire face au problème. Il s'arrêta puis pivota sur lui-même, il se retrouva nez à nez avec un magnifique cerf, le même qu'il avait tué auparavant...

Le cerf l'huma, puis le fixa de ses yeux d'un noir profond. Marc ne réagit pas, il ne bougea même pas. Il était effrayé à l'idée de le tuer de nouveau. Il paniqua, puis se mit à courir de toutes ses forces. Il regarda derrière lui, le cerf le suivait.

Soudain, Marc s'arrêta, il ne se contrôlait plus du tout. Elle recommençait. Elle le contrôlait encore. Marc se rapprocha du cerf puis un couteau apparu dans sa main droite. Il résista, encore et encore. La folie rigolait, Marc le sentait. Il se concentra. De toute façon ce n'était qu'un rêve, il n'avait rien à craindre. Il dormait actuellement dans la chambre que lui avait prêtée Roland. La folie n'existe pas, elle est le produit de son imagination, de son traumatisme passé.

De la mort de la petite fille, Lania, elle s'appelait Lania. Marc le savait au fond de lui, il n'avait jamais accepté la vérité. Il avait accidentellement tué la petite fille. Il ne l'avait jamais voulu.

D'un coup, Marc reprit le contrôle, et abattit le couteau dans son propre torse.

Et il se réveilla...

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