XXVII

Une minute de lecture

Quand le Pourpre est à l'Ambre un piédestal

Que l'horizon donne son ombre à l'océan

Je mire ;

Éprouvé par cet appel des sommets,

Par la sorgue en désir enivrant mes passions

Je mire ;

Un orbe rouge se tracer sur l'eau

Ceint encor dans l'âtre gris du ciel, son miroir

Je mire ;

C'est un joyau que seuls semblent cueillir

Les rides sur les vagues, les écumes moires

Je mire ;

Bientôt se cambrent les nimbus éparses

D'autres noircis par sa souveraine lumière

Je mire ;

La demeure des dieux accaparer

Le regard, dominer altier l'autre lointain

Je mire ;

Son grondement sévère, empyréen

Embrasser l'éclosion fugace d'un enfant

Je mire ;

Enfin ascendre un calice brûlant

Un voile vermeil sur la voie des météores

Je mire ;

Soleil encore, en mes bras involu.

S'il m'attend, s'il m'entend, s'il me parle, me voit

Je mire.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire . ㅤ ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0