Notre première maison

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La porte toujours ouverte,

Il y a cette étoile dans une étendue déserte,

Elle me guide jusqu'à cette douce chanson,

Le corps, notre première maison,

Sa chaleur nous réconforte,

Transporte,

Plus qu'une machine,

On ne peut le mettre en sourdine,

Ses signaux nous raccrochent à la réalité,

On ne peut y échapper,

Certains y verront une prison,

D'autres un moyen de renforcer la connexion,

Le corps n'a pas d'états d'âme,

Il s'obsède à préserver notre flamme,

Jusqu'au dernier soupir,

Là où s'échappent les désirs,

Et la mort le recueille,

Il dépasse le seuil,

Il devient alors poussière,

Et ne fait plus qu'un avec l'univers.

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