J'me suis tiré

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Comme une balle. J'en avais ma claque de porter une cravate et d'avancer au rythme des escalators, du métro, des embouteillages et des horaires. Alors j'me suis tiré. Ni une, ni deux, j'ai traversé la maison d'un seul élan, j'ai sortis mon vieux sac de marche et l'ai rempli avec de vieilles fringues qui traînaient. Ma femme, mes gosses, j'ai même pas pris le temps d'expliquer. J'me suis tiré, comme une balle. J'en avais ras le bol de toutes ces conneries de costards, de constats, d'immeubles, de structures, de parcs avec plus de bitume que de pelouse. Les barres, les réseaux, les prix à la terrasse, les sourires connivants. J'avais envie de disparaître de ce monde, m'évaporer, me rependre comme du sable fin dans le vent. Alors j'me suis tiré.

Au Soudan, voir les dunes.

Après l'avion, j'ai marché quelques heures seul dans le sable chaud. Après quelques jours, j'ai rencontré des nomades qui traversaient le désert et suis partis faire un tour à dos de chameau. Le thé est brulant, sucré.

J'me suis tiré de toutes vos conneries. Oubliez-moi

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