Bonne nuit

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J'avoue que je ne savais pas trop quoi penser de cette provocation de la mère de Max. Certes, elle était clairement dans le haut du classement des profs les plus baisable, comme on disait au lycée avec délicatesse. Son image sortant de la piscine restait bloquée dans mon esprit : grande, élancée, les cheveux noirs trempés tombant sur ses épaules, contrastant avec ses sous-vêtements blancs dissimulant à peine sa poitrine bombée, et sa culotte laissant voir toute sa toison intime.

Ce sont les coups de ma sœur à la porte de ma chambre qui me tirèrent de mes pensées et me firent retirer ma main de mon caleçon.

— Dis, t'as réussi à réparer mon ordi ? hurla-t-elle.

— Oui, il a redémarré.

— Je peux récupérer des trucs dessus ou t'as tout effacé ?

— J'ai pas regardé s'il y avait des choses dessus, hurlai-je en mentant allègrement.

Elle ouvris la porte, elle avait une clé USB dans la main.

— J'en ai pour deux minutes, dit-elle.

Elle s'assit sur ma chaise, alla dans des dossiers, brancha sa clé USB.

— Ah cool, ça n'a pas tout supprimé.

Elle copia des trucs avant de se relever.

— Tu peux tout flinguer, y a rien d'intéressant sur le PC.

Et elle ferma la porte sans ajouter un mot. Une entente cordiale à toute épreuve. Minecraft, porno, dodo, et l'image de la mère de Max ne quittait pas mon esprit.

C'était mon dernier jour de la balade de l'usine à bave avant que ce soit ma sœur, enfin la libération pour sept jours. J'arrivai chez Max à 10h.

— Bonjour Isaac, désolée pour hier soir, c'était inapproprié, le stress avec la rechute de mon Maxou, j'ai voulu un peu décompresser à ma manière.

— Pas de soucis, madame, je comprends, ça ne doit pas être facile.

— Il est plus en forme aujourd'hui.

En effet, il était mieux, on a pu faire six heures de jeux sans pause et c'est notre estomac qui nous rappela à l'ordre. En descendant, sa mère était sur le transat.

— Je ne t'ai pas attendu.

— Ah pardon, on s'est un peu laissé emporter par le jeu.

— Pas de souci, prends ce que tu veux dans le congélateur.

Je sortis un plat et fis chauffer aussi une soupe pour Max. On mangea dans sa chambre, mais après ça, il s'endormit sans demander son reste.

Je fis un brin de ménage et descendis le tout avant de voir l'énorme pavé qu'elle avait mis sur la table basse à côté du transat.

— Ça ressemble à ça mille pages ?

— Et c'est écrit tout petit.

— Oh bordel, vous voulez ma mort.

— Il faut juste passer les cent premières pages et après, tu ne le lâcheras plus, peut-être les deux cents premières pour celui-là.

Je me mis en tenue de lecture et je me rendis compte qu'elle était aussi discrète que moi pour mater finalement, son regard braqué sur mon caleçon noir.

— Tu devrais bronzer le dos, tu sais, là ça se voit un peu la différence.

— Ah, je vais me mettre sur le ventre alors.

— Je vais te mettre de la crème.

Elle se mit à califourchon sur mes fesses et me passa de la crème sur le dos. C'était très agréable, surtout qu'elle insistait un long moment en ondulant doucement son bassin sur mes fesses. J'étais bien heureux d'être sur le ventre, pour m'éviter la gêne d'une érection bien visible avec un caleçon. Puis elle s'allongea entièrement sur mon dos, et je sentis sa poitrine.

— Voilà plus qu'à bronzer, jeune homme.

Elle se rallongea sur son transat. Et bordel, son nouveau livre, je ne comprenais rien de rien, un bordel sans nom avec mille informations à la seconde et notamment mon esprit embrouillé par sa proximité envoûtante et excitante. Je me rendis compte à ce moment qu'elle m'excitait, elle envahissait mes pulsions, allongée à côté en sous-vêtements, lisant son livre.

— Je vais me baigner, tu veux venir ?

Sa voix me fit sursauter.

— Ah oui, je veux bien, je ne comprends pas tout à ce livre.

— Ça va finir par s'améliorer ne t'en fais pas.

Elle glissa dans l'eau et moi, je sautais dedans sans trop de finesse.

— En tout cas, merci Isaac de rester un peu avec moi, ça fait du bien de pas être seule.

— Je sais, je gère la garde alternée.

— C'est vrai, il y a un peu de ça, dit-elle amusée. Les journées paraissent moins longues à attendre que Maxou puisse se déplacer.

— Je vais même peut-être prendre goût au bronzage et au livre.

— Oula, pas trop de choses à la fois, tu risques le burnout, tu n'as pas l'habitude de faire des choses.

— Je deviens un adulte, que voulez-vous.

Elle explosa de rire.

— Il y a encore un long chemin, mais c'est notre faute, on vous a pouponnés, votre génération, parce qu'on le pouvait, et au fond, j'aime avoir un grand enfant à la maison sans avoir à le lancer dans le monde actuel.

— C'est trop aimable de votre part pour nous.

— Tu préférerais bosser ?

— C'est la première année où j'ai décidé de pas bosser l'été, ras le cul de me faire hurler dessus en restauration ou finir fracassé à porter des trucs lourds en supermarché.

— Va falloir viser boulot derrière un bureau alors.

— J'y songe de plus en plus.

— Au moins, il y aura toujours du travail dedans, enfin normalement.

Elle fit quelques brasses et je ne pouvais m'empêcher de la regarder adosser dans l'eau contre le rebord. Et ça me mettait dans une situation étrange que je n'appréciais pas, j'avais l'impression de rien comprendre. Elle semblait jouer avec moi et je ne savais pas trop comment réagir, je pris mon courage à deux mains pour éclaircir la situation.

— Dites, je peux vous poser une question un peu étrange, madame ? Elle s'arrêta et me regarda.

— Tant que ce n'est pas une question sur le bac ou autre connerie du lycée, oui ?

— Vous le faites un peu exprès avec vos sous-vêtements, la crème solaire, je suis un peu perdu, je dois avouer.

Elle eut un grand sourire radieux puis elle sortit de l'eau par l'échelle, déhanchant étonnamment ses fesses avec entrain. Elle se retourna, ses sous-vêtements semi-transparents avec l'eau.

— On appelle ça le jeu de la séduction, jeune homme. Lecture, bronzage, séduction et garde alternée, j'espère que tu t'en remettras. Mais tu as raison de demander, ça évite les quiproquos et les malentendus. Je vais prendre une douche.

Elle se retourna et détacha son soutien-gorge et fit glisser sa culotte. En restant de dos, elle tourna la tête.

— Bien sûr, si ce petit jeu ne t'intéresse pas, dis-le-moi.

J'eus un regard béat.

— Je vais prendre ça pour une approbation que je peux continuer.

Elle partit d'un pas déhanché vers la maison.

Je sortis de la piscine, un peu sonné de la situation, ceci n'était dans aucun de mes plans. Je me mis sur le transat et essayai de lire sans grand succès. J'allai voir si Max dormait, il était à moitié groggy. On regarda un film à la con avant que je ne redescende.

Elle était sur son transat à lire.

— Bonsoir jeune homme, demain vient avec un caleçon blanc, j'ai l'impression d'être la seule à me dévoiler ici.

— Bonsoir madame, je vais voir ce que je peux faire.

De toute la soirée, je ne pus me la sortir de l'esprit : son déhanché, son regard provocateur. J'étais nul en séduction, un benêt galactique. Je jouais à Minecraft, l'esprit bien ailleurs, quand je reçus un message :

  • Tu dors, jeune homme ?
  • Non, madame.
  • Tu joues ?
  • Oui, vous lisez ?
  • Oui, tu veux jouer à un jeu plus intéressant ?
  • Quel jeu ?
  • Tremper la culotte d'une prof bien trop excitée dans son lit.
  • Oh, les règles sont compliquées ? Je comprends tout mais il faut m'expliquer longtemps.
  • Ton imagination sans limite, vocaux, texte, photo. Seul interdit : zéro plan directe de ta bite.
  • Et moi qui en avais toute une collection pour cette occasion. Il y a quoi à gagner ?
  • Des photos de culotte qui devient de plus en plus trempée, et si je jouis, une vidéo. Et pour t'aiguiller un peu, j'aime la vulgarité quand je suis excitée. Des questions ?
  • Je crois avoir compris les règles. Je suppose qu'il n'y a pas de dés pour savoir qui commence. Du coup, je me lance. Juste, la culotte en question ressemble à quoi ? Je voudrais éviter de me tromper dans la suite et écrire des choses du style : Branlez-vous sur votre culotte noire trempée de salope alors qu'elle est rouge.

Clairement, j'ai flipper de foue en envoyant ce message. Le "salope" pouvait ne pas passer du tout. Quand la notification apparut, mon cœur manqua d'exploser tellement je stressais.

  • Ça ressemble à ça, ma culotte de salope ce soir.

Suivi d'une photo de la culotte rouge avec une de ses mains glissée sous la culotte. Le stress redescendit proportionnellement à mon excitation qui montait.

Je pris une vidéo de ma main glissant sous mon boxer avec exactement le même angle qu'elle.

  • J'espère que ça ne vous dérange pas que je m'imagine utiliser votre bouche avec ma bite ?

Pour réponse, j'eus une vidéo en gros plan de ses lèvres où elle sucurait doucement.

  • Quel genre d'utilisation ?
  • Au rien de bien méchant, vous à quatre pattes et votre bouche grande ouverte à mes va-et-vient, avec votre culotte mi-cuisse. Si jamais l'envie de changer de trou me passait par l'esprit, mais je pense que je m'attarderai un long moment à vous imposer ma queue dans votre bouche.

Elle devait posséder un trépied, vue la photo d'elle à quatre pattes prise de côté, culotte baissée, laissant sa poitrine apparente.

  • Ce genre de position avec beaucoup de bave cause de ta bite qui m'étouffe ?

Pour répondre, je calai mon téléphone sur un oreiller et pris une vidéo de dos, boxer baissé, mimant la scène.

  • La bave, c'est parfait pour la suite, moins pour votre cul.
  • Gorge profonde et sodomie, tu veux faire de moi une vraie chienne.
  • Je suis un gentleman pendant ce temps, je vous obligerais à vous branler, faudrait pas délaisser votre chatte.

Elle m'envoyait un vocal :

  • T'en fais pas pour me branler, je me branle.

Suivi d'une photo de ses doigts trempés.

  • Ma chatte apprécie tes petits messages et photos en tout cas.

Je pris mon courage à deux mains pour faire un vocal :

  • La partie sodomie ou gorge profonde ?
  • Celle où le geek penaud devant ma culotte parle de m'enculer par message, je trouve ça délectable.
  • Geek penaud mais avec standing, je ne vous enculerai qu'après avoir rendu vos fesses rouges de fessées et vous avoir bouffé le cul pour prendre possession des lieux.

Elle répondit d'une photo de son cul, un doigt posé devant son anus.

  • Comment tu me boufferais le cul ?
  • Tel un gentleman, après avoir porté au rouge vos fesses, je les maintiendrais écartées pour laisser votre cul à ma merci. Je commencerais par lécher tout autour doucement, à chaque gémissement je claquerais vos fesses. Puis j'enfoncerais ma langue dans votre cul. Doucement, j'ajouterai un doigt, puis deux, tout en vous bouffant le cul.

Je reçus un message vocal :

  • La suite, jeune homme, si tu veux m'entendre gémir et voir une culotte trempée.

J'activai le mode vocal :

  • La suite, je commencerais à mater votre cul dilaté se contracter, puis vous ferais lécher mes doigts avant de lubrifier ma bite dans votre gorge sans aucune douceur. Une fois bien étouffé et ma queue noyée de votre bave, la suite sera un déluge purement bestial à vous enculer, sans grande finesse ni délicatesse, une sodomie profonde et brutale, qui ne semble jamais s'arrêter. Un cercle sans fin de pénétration sans autre but que vous faire crier telel une salope.

Le plus effrayant fut l'appel entrant après ce message. Je cliquai fébrilement sur décrocher et mon téléphone satura de gémissements de plaisir, finissant par un "ho bordel c'était bon". Suivi d'un long blanc avant qu'elle ne reprenne la parole :

  • Tu as dix secondes pour te rincer l’œil.

Elle activa la vidéo montrant sa culotte rouge trempée de mouille et sa chatte largement visible avant de recouper la caméra.

  • Tu te branles toujours ?
  • Oui, madame.
  • Alors maintenant, interdiction d'arrêter de te branler, va à un rythme lent. Si dans une minute t'as pas joui, je réactive ma caméra.
  • Bien, madame.
  • Et on triche pas, ça faisait longtemps que j'avais autant mouillé. Dis-moi, c'est pas la première fois que tu joues à ça on dirait ?
  • J'ai pour ainsi dire eu un plan cul internet pendant plus de deux ans.
  • Plutôt hardcore à ce que je vois.
  • Disons qu'on a exploré le champ des possibles et de l'imaginaire.
  • Petit cachottier de la génération internet, où en est ton excitation ?
  • Plutôt élevée, je tiendrais pas à une accélération de rythme ou autre élément excitant.
  • Si je te dis que mes doigts sont trempés et sentent la chatte, c'est un élément excitant ?
  • Oui, madame.
  • Oh, et si je te dis que ces doigts trempés se dirigent lentement vers mon cul, et que je commence à pousser doucement pour m'enculer en pensant à ta petite histoire ?
  • Oh, je vais jouir.
  • Juste au moment où je commençais à m'insérer le doigt dans mon cul si serré, ça sera peut-être ta bite qui me fera hurler pour ma prochaine sodomie.

Je jouis en en foutant allègrement partout.

  • Dommage, à quelques secondes d'avoir la vidéo activée. T'en as foutu partout ?
  • Oui.
  • Le sexe, c'est fait pour se salir. En tout cas, merci beaucoup pour ce petit jeu.
  • Merci à vous.
  • Bonne nuit, Isaac.
  • Bonne nuit, madame.

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