Chapitre 4 : retour chez la famille adoptive.

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Le lendemain,


_Quand est-ce que vous allez lâcher Callen  ? Me lança Nel avec un regard noir.

_Quand je partirais. Répliquai-je. En attendant, j'en profite.


Le concerné resserra son étreinte.


_Linoa, faut qu'on parle. Lança une voix familière.


Cassandre, visiblement énervé, se planta à côté de nous.


_Pourquoi vous êtes partit de l'infirmerie  ? S'enquit-il froidement.

_Bah parce qu'on avait passé plus d'une heure avec Volt, qu'il fallait qu'il se repose et que nous avions aussi d'autres choses à faire. Répondis-je.


Dont le fameux pictionnary... Après au moins deux heures de galère à essayer de leur faire deviner, on a réussi à obtenir la phrase  : «  Ici repose le Néant. Qu'à jamais il reste scellé pour l'existence de ce monde  ». Puis on s'est rendu compte qu'elle ne servait strictement à rien...


_Ok. Soit. Mais pourquoi vous êtes sortit alors que Mélodie était pratiquement en train de se faire égorger par une autre Mélodie  ?  !

_Quoi...  ?


Je lui fis de gros yeux pour montrer mon « incompréhension ».


_Mélodie sur le point de se faire égorger par une autre Mélodie... Répétai-je.

_Et arrête de faire comme si tu ne savais pas de quoi je parle.

_Mais je ne sais pas ! C'est à cause de ta « vision d'horreur » que tu es partit en hurlant de l'infirmerie ?

_Arrête ta comédie Linoa ! Me hurla-t-il. C'est complètement salaud de me laisser me faire passer pour un fou ! Attends...


Il me fit de gros yeux.


_... Non... Tu me fais passer pour un fou !


Ce fut à mon tour de lui faire les gros yeux.


_Mais tu es parano mon pauvre ! Répliquai-je.

_NON !


Astroméria se leva et se dirigea vers Cassandre.


_Calme toi. Lui ordonna-t-elle doucement. Tu es juste un peu fatigué !

_Non ! Arrêtez de mentir ! Vous me faites passer pour un fou !


Elle lui agrippa le poignet et, en le regardant dans les yeux, répliqua :


_Non. Calme toi maintenant. Sinon je devrais le faire moi-même.


Cassandre lui lança un regard amusé.


_M'arrêter ? Comment tu comptes t'y prendre ? Je...


Elle se haussa sur la pointe des pieds, agrippa le col de son t-shirt et plaqua ses lèvres sur les siennes, l'interrompant ainsi.

Les joues de Cassandre devinrent aussi rouge qu'une pivoine.

D'un côté, j'étais surprise de l'action d'Astroméria mais, d'un autre côté, je n'avais qu'une envie : embêter mon frère.

Quand elle s'écarta de lui, Cassandre fit quelques pas en arrière, toujours sur le choc.


_Alors Cassandre ? Lui lançai-je.


Son regard tomba sur moi.


_Toi, n'en rajoute pas une couche !


Puis il partit... Enfin, il s'enfuit. Au même moment, une voix retentit :


_Bah Cassandre qu'est-ce que tu fais ? Hé ! Cassandre ! On va y aller ! Cassandre ?


Silence.


Mon père apparut rapidement à l'encadrement de la porte.


_Linoa, Astroméria rejoignez-nous au parking !


Puis il disparu.


Je poussai un soupir.


_Bon bah faut qu'on aille... Soupirai-je.


Callen renforça d'avantage son étreinte comme pour m'empêcher de m'en aller. Je lui souris doucement avant de l'embrasser rapidement.


_Je t'appellerais. Lui promis-je.


Il m'embrassa, plus longuement avant de me murmurer :


_Tu as intérêt...

_Je voudrais pas vous déranger mais il faudrait que l'on y aille... Annonça la gardienne.




Un peu plus tard,


Après avoir chargé nos bagages dans la voiture, nous prîmes place dans la voiture. Cassandre était à l'avant tandis que moi et Astroméria étions à l'arrière.


_Qu'est-ce qu'il s'est passé ? S'enquit mon père en démarrant.


J'allais ouvrir ma bouche pour répondre quand je me rendis compte que cela ne serait pas amusant...


_Je préfères attendre que Cassandre reprenne ses esprits. Lançai-je.


Il poussa un profond soupir tandis qu'il sortait du lycée.


_J'espère que ce n'est que la fatigue et le stress... Murmura-t-il.

_À cause de ce qu'il « a vu » ? Intervient Astroméria.

_Oui. C'est assez inquiétant.


Je me sentis légèrement coupable.

Mais je n'avais pas vraiment le choix... Ça se serait su comme une traîné de poudre.


Mon père discuta longuement avec Astroméria.


Je fixai la vitre, me laissant ainsi sombré doucement dans mes pensées.

On cherche à neutraliser le Néant et lui cherche à nous tuer. Est-ce qu'il sera possible de passer des vacances de fin d'année tranquille ? Honnêtement, se serait beaucoup trop facile et inimaginable que

le Néant reste calme. Il l'a déjà été depuis trop longtemps.

Mais que se passerait-il si il attaquait à la maison ? Il les trucideraient ? Aucun doute à avoir la-dessus. Et au vu de notre dernier combat, je ne pourrais pas l'endiguer. Astroméria ? Je n'en sais rien...

Bon, tant qu'il ne sait pas où j'habite on est en sécurité, non ?

Je ne veux pas qu'une nouvelle catastrophe arrive... Il y en a déjà eu assez dans ma vie.




Plus tard,


_Tu vas voir, Astroméria, notre maison n'est pas un palace mais elle est très chaleureuse. Annonça mon père alors que nous arrivions devant celle-ci.

_Et bruyante. Rajouta Cassandre.


Je me tournai vers lui.


_Tu es de nouveau parmi nous ? M'étonnai-je.


Il me lança un regard blasé.


_Si c'est bruyant ici, c'est parce que vous vous disputez tout le temps. Répliqua mon père en posant une main sur la poignée.

_Y a Lilo aussi. Répliqua mon frère.

_À moindre mesure.


La porte s'ouvrit sur le salon où mon père posa la valise de la jeune gardienne.


_Et voilà !

_Ouah ! S'exclama-t-elle.


Son regard tomba sur le sapin.


_Astroméria, tu ne touches pas le sapin. Lui ordonnai-je alors qu'elle s'y approchait dangereusement.


Elle passa ses bras derrière son dos pour feindre l'innocence.


_Tu n'es pas amie avec Astroméria ? S'étonna mon père.

_Oui, c'est mon amie. Répondis-je. Et justement, je la connais trop bien !

_Linoa, Cassandre !


J'eus à peine le temps de l'esquiver.

Le blondinet – qui n'avait plus cinq ans – sauta littéralement sur mon frère qui tomba à la renverse dans un cri.


_Pourquoi tu m'as évité ? Me demanda Lilo en se tournant vers moi.


Sous lui, Cassandre semblait lutter pour respirer.


_Parce que je sais très bien que Cassandre voulait absolument te prendre dans ses bras. Répondis-je.

_H... Help... Souffla le roux.


Mon petit frère se releva. Cassandre resta un moment sur le sol, reprenant son souffle.


_Bon retour à la maison. Annonça une voix douce.


Philippe arriva vers nous.


_J'ai préparé quelques sablés et du lait au chocolat chaud.


Puis il se tourna vers Astroméria.


_Tu n'as pas à avoir peur : notre famille est bizarre mais pas méchante. Le rassura-t-il en lui adressant un sourire.


Elle lui rendis en répondant :


_Ne t'inquiètes pas : je sais que cette famille n'est pas méchante.


Mon père poussa un soupir en croisant les bras.


_Philippe faut vraiment qu'on m'explique quelque chose...

_Quoi ? S'enquit le concerné en se tournant vers lui.

_Tu es doux, gentil – mais tu ne te laisses pas non plus marcher sur les pieds –, tu es un véritable cordon bleu et j'en passe !

_Et.. ?

_Comment se fait-il que tu sois encore célibataire ?


GROS BLANC.


Mon père sembla paniquer comme une personne qui se rend compte qu'elle a sans doute, s'en faire exprès, rouvert une plaie.


_Ah... Euh... Laisse tomber. S'empressa-t-il de rajouter.

_Non papa. Répliqua mon grand frère.


Il prit une grande inspiration et continua :


_Papa, je suis...

_Je sais que je n'interviens pas au bon moment mais sa sent le brûlé. Le coupa Astroméria.


Philippe sembla réaliser.


_MES SABLÉS ! Hurla-t-il en se précipitant dans la cuisine.





Un peu plus tard,



Le plat de sablés – sauvés de justesse – trônait au milieu de la table.

La chaîne à la télévision ne m'échappa pas.


_C'est rare que vous mettiez la chaîne consacrée aux infos à la télé. Lançai-je en m'asseyant.

_On préfère rester informer. Répondit mon père. Avec se qu'il se passe en ce moment...


Je fronçai les sourcils et me retournai pour comprendre ce qu'il y avait de si important.

Une maison familière était entourée de ruban jaune où était inscrit en noir « Police line do not cross ».


« Sérial Killer ».


Ce gros titre me fit réaliser.


Oh non...


_ « depuis quatre jours » Commença la voix off «  de mystérieux meurtres se succèdent dans une petite ville sans histoire... »


Stupéfaite, je me tournai vers mon père.


_Des meurtres ? ! M'exclamai-je. Ici ? Dans cette ville ? !


Le visage grave, la tasse entourée par ses mains, il hocha doucement la tête.


_Quatre meurtres en l'espace de quatre jours. Rajouta-t-il. À quelques pâtés de maisons voire juste à quelques maisons. Des personnes qu'on a sans doute déjà croisés.

_Et la police à une piste ? S'enquit Cassandre.

_Non, rien. Il n'y a pas un seul indice, même pas d'ADN ou d'empreinte digitale. Nada.


Il resta un moment silencieux avant de rajouter :


_Des meurtres parfaits.



_Il faut retrouver le tueur ou les tueurs. Annonça l'Homme à la jeune blonde derrière lui.


Elle croisa les bras, ses yeux orangés tombant sur la télévision.


_ « Il est important pour les habitants de suivre les instructions des forces de l'ordre » Annonça la voix off. « Rester le plus possible chez vous, rester en contact avec vos voisins et si vous vous apercevez de quelque chose de suspect appelez immédiatement la police : ne tentez rien par vous-même ! ».

_Puis-je te confier cette tâche Aurore ?


L'attention de la jeune blonde retomba sur l'homme aux cheveux blancs – les soucis et le temps ne l'avaient pas épargné –.


_Pas de problème m'sieu ! Répondit-elle en s'en allant gaiement.




La télévision s'éteignit dans un petit bruit. Nous relevâmes tous la tête.


_Je sais qu'il faut se tenir au courant. Annonça-t-elle. Mais au vu des têtes que vous tirés, le tueur n'aura pas besoin de passer par là si ça continu. Et puis c'est bientôt Noël !


Ses magnifiques cheveux de jais reposait sur ses délicates épaules.

À première vue, cette femme semblait aussi fragile que de la porcelaine mais, en réalité, elle était aussi dur que du diamant.


_C'est facile à dire... Murmura mon père.

_Allons John ! Tu n'es pas du genre à déprimer ! Sourie !


Philippe sourit doucement.


_Je vais te préparer ton chocolat. Déclara-t-il en se levant.

_Ah non ! Répliqua-t-elle en lui agrippant son avant-bras. Ne te dérange pas pour moi !

_J'insiste !


Et il se traîna à la cuisine avec Yuki au bras.

Je savais très bien que cela ne le dérangeait pas du tout...

Mon père poussa un profond soupir.


_Pense positif... Murmura-t-il.


La cuisine était étrangement calme. Toutefois, il se tourna vers celle-ci – même si, de toute manière, il était impossible de voire l'intérieure d'ici –.


_C'est dommage quand même.


Mon attention retomba sur mon paternel.


_Dommage quoi ? M'enquis-je.

_Qu'ils ne soit que collègue ! Répondit-il comme si cela était évident.


Cassandre et moi échangeâmes un regard tandis que Lilo déclarait :


_Ils formeraient un beau couple.


En faîte, ils forment un beau couple.

Philippe et Yuki sont en couple depuis leur dix-huit ans. Ils se sont fiancés il y a un an. Mes frères et moi savons qu'ils sont ensembles, pas mon père.


Pourquoi ?


Mon père et Philippe se ressemblent énormément... Physiquement.

Mon grand frère pense que le métier de papa est dangereux et inutile. Qu'il n'est qu'un gamin. Et il ne se prive pas de lui dire.

C'est pour cela qu'il ne veut pas que notre paternel apprenne qu'il risque sa vie à toute instant pour Yuki. Celle-ci n'est pas une humaine comme les autres... C'est une médium. Dans sa famille, il y a toujours une femme possédant ce pouvoir et qui est chargé d'exorciser les esprits malveillants au péril de sa vie.

Un jour, mon frère a du aller dans ce fameux manoir pour une interview. Dès que leur regard se sont croisés, ils sont tombés amoureux.

Philippe à réussit à libérer Yuki du manoir et l'a emmené chez lui – il a un petit appartement où il vit la semaine –. À présent, elle travaille en tant qu'assistance avec mon frère.

Malheureusement, la famille de Yuki veut la retrouver et faire payer celui qui la « kidnappée ».


Le petit couple revient tranquillement. La jeune femme s'assit avec sa tasse au lait au chocolat puis son regard bleuté tomba sur moi et Cassandre.


_Alors ça s'est bien passé ces dernières semaines ? Nous interrogea-t-elle. Je ne vous ai pas vu depuis la rentrée de septembre !


Mon regard plongea dans le chocolat que je remuai avec ma cuillère.


_Ouais... On peut dire ça comme ça...

_Tu n'es pas contente ? S'enquit Cassandre, légèrement perplexe. Bon okay, c'est récent mais tu sors quand même avec la personne que tu aimes.

_Callen ? Tu sors avec lui ? Demanda Philippe.

_Tu le savais ? ! S'écrièrent mon père et Cassandre ensemble.


Ils lui firent de gros yeux.


_Bah elle m'a dit qu'elle était amoureuse d'un certain Callen.

_Elle me l'a dit aussi ! Annonça fièrement Lilo.


Le rouquin poussa un soupir en se passant ses mains dans ses cheveux.


_J'aurais du m'en douter. Avoua-t-il. Après tout, on se méfie l'un de l'autre sur ce point...

_Et moi, il y a une explication ? Interrogea mon père en croisant les bras.

_Tout simplement parce que tu ne connais pas le discrétion dans ce domaine. Répondis-je.


Il me fixa un instant.


_Pas faux. Admit-il.

_Mais bref ! Annonça Lilo.


Il se tourna vers Philippe.


_Tu leur annonces la nouvelle ? S'enquit Lilo.

_Quelle nouvelle ? L'interrogea-t-il, perplexe.

_Ce que tu dois faire demain. Rajouta-t-il.


Yuki sembla deviner.


_Comme pensait Freud, on n'oublie jamais rien par hasard... Lança-t-elle avant de boire une gorgée.


Philippe la fixa un instant avant de cacher son visage avec ses mains.


_Ah oui...

_Qu'est-ce qu'il se passe ? S'enquit mon père.


Mon grand frère poussa un profond soupir avant de déclarer :


_Mon patron m'a donné une nouvelle interview a faire...

_C'est qui que tu dois interviewer ?


Philippe soupira avant de poser son regard sur mon père.


_Un certain John Phoenix. Répondit-il.


Cassandre éclata de rire. Si bien qu'il tomba avec sa chaise.


_Et tu n'es pas content d'interviewer ton père ? S'enquit Astroméria.

_Il va devoir parler de mes aventures. Répondit mon père. Mais il ne les cautionne pas...

_Ah...


Le regard de Yuki tomba sur la jeune fille aux cheveux rose.


_Alors c'est toi la deuxième invitée ? S'enquit-elle. L'amie de Linoa ?


La gardienne acquiesça.


_Ce n'est pas qu'une amie pour tous... Lançai-je malicieusement.


Silence.


_Qu'est-ce que tu sous-entend Linoa ? S'enquit Astroméria dont j'avais visiblement attisée la curiosité.

_Bah que...

_LA FERME ! Hurla Cassandre.


Il se releva rapidement avant de me fusiller du regard.


_Tu ne dis que ce qui t'arranges.


Puis il partit comme une furie.


_Euh... J'ai pas très bien compris. Lança Philippe.


Mon père poussa un soupir avant d'expliquer :


_Cassandre à cru assister à une sorte de prise d'otage d'une personne par la même personne.

_La fatigue.. ?

_Sans doute. Le stress aussi. Qu'y plus est, il n'a pas arrêter de me dire que Linoa ment.

_C'est n'importe quoi. Répliquai-je.


Encore un mensonge.


_Astroméria.


Elle se tourna vers moi.


_On va mettre nos bagages dans ma chambre et aménager celle-ci. Annonçai-je.


Elle acquiesça avant de se lever.


_Bon nous on y va ! Déclarai-je.




Plus tard,


La nuit était bien avancée maintenant. Il devait être... Minuit sans doute.


Mon lit, dépouillé de son matelas, avait était plaqué dans un coin de la pièce. Ainsi Astroméria et moi dormions à la même hauteur.


Je m'assis en tailleur sur mon « lit » en bâillant.


_Dit Linoa, c'est à cause de nous que Cassandre doit se coucher plus tôt, n'est-ce pas ? S'enquit la gardienne.

_Et qu'il doit prendre des comprimés anti-stress.

_On aurait peut-être du le mettre dans la confidence...


Je me tournai vers elle et répliquai :


_Mais il aurait été impliqué dans tout ce chantier.

_C'est vrai...


Je poussai un profond soupir.


_Écoute Astroméria, je me sens aussi coupable que toi. Mais on a pas le choix.

_Tu en es vraiment sûre ?

_Si tu lui révèles quoique ce soit, se sera toute ma famille qui devra l'apprendre. TOUTE ma famille qui devra assumer ce secret.

_Et tu feras quoi quand tu devras « disparaître » à tes dix huit ans ? Ça leur fera beaucoup de mal de ne pas te revoir.

_Je sais... Mais là n'est pas la question ! Astroméria tu ne dois pas...


Elle plongea son regard triste, plein de culpabilité dans le mien.

Un regard de chien perdu.

Je poussai un profond soupir.


Bon, j'ai peut-être un peu exagéré...


_Si tu veux tu pourras lui dire TOUT ce que tu veux. Cédai-je. Mais il doit tenir sa langue.

_Merci !


Et elle se jeta à mon cou et me serra fort dans ses bras.


_Du calme Astroméria !

_J'en avais assez de lui mentir ! Je veux qu'il sache que je suis une gardienne !


Elle resserra un peu plus son étreinte.


_Ok... ok... Mais... Par... Pitié... Lâche... Moi... J'étouffe... Murmurai-je d'une voix étouffée.


Elle me lâcha et retourna sur son matelas.


_Je ne lui dirais pas pour toi si tu veux. Déclara-t-elle.

_Se serait sympa.


Le silence s'installa un instant.


_Dit moi...

_Oui ?


Il fallait que je sache. Par simple curiosité.


_... Tu ressens quoi pour Cassandre ?

_Eh bien... Pour être honnête, je n'en sais rien. Avoua-t-elle. Du coup, Volt m'a prêté un livre pour que je sache ce que c'est.

_Ah...


Est-elle amoureuse.. ?


_D'ailleurs, je vais le continuer. Déclara-t-elle.


Et sur ces mots, elle se saisit de son livre et plongea son regard dessus tandis que je m'allongeai.


_Bonne lecture. Murmurai-je en fermant les yeux.

_Merci. Répondit-elle distraitement.



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