Chapitre 5 : Manoir.

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- Où est-il partit ?

- Au manoir Heartless.


GROS BLANC.


- Ça m'a fait la même chose. Finit-elle par avouer devant ma tête ahurie et paniquée.

- Mais... Mais... C'est le pire lieu au monde ! Balbutiai-je.


Elle croisa les bras.


- Je te le fais pas dire... Soupira-t-elle. Avec toutes les rumeurs qui circulent...

- C'est un manoir hanté ! Le nombre d'homicide irrésolue est dingue dans ce manoir ! On raconte que même passé juste une heure là-bas, c'est être condamné à mourir à cause d'un esprit malveillant ! Et...

- C'est pour ça qu'il est abandonné. Mais il semblait ne pas être au courant...


Je réalisai soudainement.


- C'est sûr... Il ne connaît pas les rumeurs : il n'est pas d'ici...

- Mais je lui ait dit et il m'a rit au nez. C'est pour ça que je ne l'ai pas suivit.


Le silence s'installa un instant.


Le danger était encore plus grand... En plus d'être la proie d'une tarée, lui et mon frère était dans ce satané manoir. Ce genre de lieu dont on fait des cauchemars quand on apprend ce qu'il passé là. Cette endroit est si craint que plus personne n'ose passer devant... Ou, en tout cas, à pied.

Mais, je ne pouvais pas les laisser là.


Je ne veux qu'il y ait d'autres personnes que j'aime victime de mon grade.


- Il faut que j'y aille. Annonçai-je.


Elle me fit de gros yeux.


- Je ne peux pas laisser Callen et mon frère mourir ! Tant pis pour les rumeurs !


Elle poussa un soupir.


- Ok. Je t'accompagne : tu risquerais d'avoir peur toute seule.

- Mais bien sûr...


Et sur ces mots, nous nous mîmes en route.




Bras dessus, bras dessous, les deux jeunes filles discutaient paisiblement de tout et de rien en marchant.


- Et donc tu es à la recherche d'une femme avec une épée ? S'enquit Iris.


Taliane acquiesça.


- Mais je crois que l'épée se nommait Katajesaisplusquoi.

- Katana.

- Oui c'est ça !

- C'est un « type » d'épée.

- Ah...

- Tu as une idée d'où elle pourrait se trouver ?


La jeune sorcière réfléchit un court instant.


- Je n'en n'ai pas la moindre idée.


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Phillipe se redressa doucement en baillant.

Son regard tomba sur l'écran de son ordinateur. La dernière phrase commençait de manière normale mais, ensuite, devenait un charabia sans sens.


En grimaçant, il se rendit compte qu'il s'était endormit sur son clavier.


« Bon, je pense que j'ai fait assez de recherche pour aujourd'hui... » Songea-t-il en allant poser son ordinateur sur son bureau.


Depuis qu'il avait été blessé, il tentait de percer à jour le secret de sa petite sœur. Ainsi, il enchaînait les documents à propos des sorcières, consignant avec soin toutes les informations qu'il jugeait intéressante.

Ça, Yuki ne le savait pas. Il prétendait que c'était pour un article express que lui avait demandé son patron.

D'ailleurs, en parlant de la médium...


Il constata qu'elle n'était plus à côté d'elle. Le plus bizarre était sa robe de nuit qui l'avait remplacée...


Il fronça les sourcils et, en cherchant un peu, se rendit compte qu'il manquait sa paire de bottines et son manteau.


« C'est quoi cette histoire ? »


Il descendit en bas et remarqua qu'il manquait des parapluies.


« De mieux en mieux.... »


En passant dans le salon, son regard tomba sur un papier.


« On revient bientôt, promis ! »


« On... ? »


Rapidement, il monta au palier et ouvrit discrètement toutes les chambres. Il ne restait plus que son père.


« D'accord... »


Pendant un instant, l'idée d'aller les chercher lui traversa l'esprit. Mais il y renonça bien vite : il ne savait pas où ils étaient passé et il chercherait sans doute pour rien, sous cette pluie battante. Au pire, il tombait malade.

Il s'assit sur une chaise et croisa les bras.


« Je vais les attendre. Même si je dois rester éveillé toute la nuit, je les attendrais. »


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Naos avait fait une grave erreur en rentrant dans ce parc : il était à présent bloqué...


- Te voilà mon coco ! Lui lança Éden en faisant craquer ses doigts.

- Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? S'enquit Naos paniqué en créant un bouclier.

- Naître.


Une multitude de lance de lumière l'entourèrent pointant tous le prétendant gardien.

Son bouclier ne résisterait pas.


- Crève.


Les lances furent lancées.


- NAOS !


Elles furent déviées au plus grand étonnement de Éden.


- Ça suffit.


Le bouclier de Volt en était la cause. Après tout, il était un gardien.


- Que...

- Ça va ? Tu t'es bien défoulé ?


Éden fut surprise du ton adopté par le gardien.


Il semblait... Sérieux.


- Que tu me tabasses pour mes gaffes, okay, j'ai l'habitude. Mais que tu veuilles tuer Naos, je ne peux pas l'accepter.


Son regard était plein de reproche.


Le cœur de la princesse se serra.


- Si il est ici, c'est de MA faute.

- Je n'en veux pas à Naos parce qu'il est ici. Répliqua Éden avec le peu de contenance qui lui restait. C'est parce qu'il...

- ...Il est couple avec ta sœur. Finit-il.


Un éclair s'abattit sur la corde de lumière libérant ainsi Eve. Celle-ci se précipita dans les bras du prétendant gardien, assit, encore sous le choc.


- Toi, tu en as peut-être rien à faire d'aller coucher avec le premier habitant de l'Harmonie venu pour avoir un héritier ou une héritière mais certaine aimerait être la personne qu'elle aime !

- Comment tu oses parler d'elle ! S'indigna Théodore qui voulut se précipiter sur lui.


Mais de la pierre se forma autour de ses chevilles, l'empêchant d'avancer.


- Te mêles pas de ça.


Éden sentit une drôle de sensation... Comme si on venait de la poignarder en plein cœur.


- Ta sœur est heureuse avec lui, ça ne devrait pas être suffisant ? Elle ne vous demande même pas de l'accepter, juste de la laisser tranquille avec lui ! Mais bien sûr, mademoiselle Éden ne peut pas !


Le couteau s'enfonça un peu plus.


- Tu vois, j'avais cette image de toi.


« J'espère toujours que c'est faux. »


- Celle de la brute sans cervelle qui répète «  À bas le Chaos ! ». La sans-cœur qui veut prendre la tête de l'Harmonie.


S'en était trop pour elle.

L'héritière tourna les talons.


- La brute sans cervelle va se défouler ailleurs ! Hurla-t-elle.


Et sur ces mots, elle partit d'un pas rapide à l'autre bout du parc.


- Ouah... Murmura Cassandre. J'aurais jamais cru qu'il puisse être... Sérieux...


Le regard du gardien fixait l'endroit où était partit la jeune fille.


« J'y suis peut-être allé un peu fort... Après j'ai bien dit que je pensais ça d'elle... En espérant qu'elle ne soit pas comme ça... Je l'aime mais je ne peut pas accepter qu'elle fasse du mal à Naos. Je le connais depuis si longtemps maintenant... ».


- Elle l'a cherché aussi. Annonça Astroméria.

- Mais bien sûr ! Répliqua Théodore. C'est bien parce que tu es une gardienne que tu dis ça !


Si il arrivait à se libérer de la pierre, s'en était finit de Volt. Mais celui-ci ne semblait guère prêter attention à ce qu'il se passait autour de lui.


- Théodore, calme-toi. Lui ordonna gentiment Mélodie.

- Je vais la chercher. Déclara Volt.



Cachée derrière un arbre, Éden n'arrivait pas à calmer ses pleurs.


« Ne surtout pas se montrer comme ça. Ne surtout pas se montrer comme ça »


Après la mort de ses parents, elle n'avait pas montrer une seule larme. Faisant la forte, Il fallait qu'elle soutienne Mélodie et les habitants.

Le soir, en cachette, elle pleurait.


« Si je veux être reine, il faut que je me montre forte ».


Peut-être que vu qu'elle ne pleurait pas souvent ceux-ci devenaient incontrôlable quand ils arrivaient ?

Elle ne savait même pas pourquoi elle pleurait. Pourquoi ça lui faisait mal.


Elle se sentait stupide.


- Éden ?


Il s'approcha un peu plus.


- Éden, tu pleures ? Murmura-t-il surprit.

- Lai... Laisse... Laisse moi... ! Sanglota-t-elle.

- Je... Je suis désolé ! Je me suis emporté !

- Tu penses vraiment... Vraiment ça de moi ?

- Eh bien...


il se mit à genoux à côté d'elle et l'a prit dans ses bras.

Les larmes se stoppèrent immédiatement tandis que son cœur ratait un battement.


- ... Non enfin... J'espère que ce n'est pas vrai. C'est pour ça que j'ai dit pensais.


Ces bras lui faisaient un drôle d'effet. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi bien.


- Maintenant, tu me promets de ne plus tenter de faire du mal à Naos et de le laisser lui et Eve tranquille ?


Elle hésita.


- Je t'en voudrais. Rajouta-t-il.


Elle soupira.


- Promis.


Qu'est-ce qui lui arrivait ? ! Était-elle devenu folle ? ! D'habitude, si quelqu'un lui proposait une chose pareille, elle lui rirait au nez mais là...


La princesse trouva rapidement une explication.


C'était pour faire plaisir à ce crétin. Elle était prête à parier que, si elle refusait, Volt la harcèlerait avec ça.


Il s'écarta un peu d'elle pour lui adresser un grand sourire qui la fit craquer... Non ! Qui ne lui fit rien du tout.


- Crétin... Marmonna-t-elle.


Il y eut un petit silence. Puis, le gardien s'était rapprochée d'elle... Son visage était si prés qu'elle sentait son souffle sur ses lèvres. Elle se laissa faire le cœur battant. Mais, au moment où ses lèvres allaient se poser sur les siennes, elle reprit ces esprits.


- DÉGAGE ! Hurla-t-elle en le reposant violemment.




Quelques secondes auparavant,


- C'est bizarre... Déclara Mélodie alors qu'Astroméria aidait Théodore à se dégager de la pierre.

- Quoi ? Demanda Cassandre.

- Eh bien ça fait au moins cinq minutes que Volt est partit chercher Éden et on ne l'a pas entendu crier...

- Pourquoi ? S'enquit Cassandre.

- Éden considère malheureusement Volt comme un punching-ball. Soupira-t-elle.

- le « malheureusement » n'est qu'une question de point de vue. Répliqua Théodore.

- Cassandre, tu te souviens du jour où Volt est arrivé au lycée ? S'enquit Astroméria.

- Comment ne pas s'en souvenir ! Il a finit deux fois à l'infirmerie.

- Eh bien tu vois la deuxième fois, il ne s'est pas prit un mur à cause d’Éden...

- Il lui ait arrivé quoi ?

- Tu as entendu parler des cinq arbres qui ont été abattu au niveau du gymnase ?

- Ouais. Ils n'ont jamais réussit à trouver le ou les coupable(s). Mais où veux tu...


Cassandre s'interrompit et fit de gros yeux à sa petite amie.


- Attends... Volt s'est...

- ... Il s'est pris cinq arbres en pleine face à cause de Éden – qui testait une nouvelle combinaison pour ses attaques –.

- Et il est encore vivant ? !

- Parce que je l'ai soigné. Intervient Eve. Sinon il ne serait plus de ce monde à l'heure qu'il est.

- DÉGAGE !

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !


Volt arriva en courant poursuivit par une Éden furieuse. Alors, qu'après avoir évité une de ses attaques, Volt était tombé, elle se baissa pour lui murmurer :


- La prochaine fois que tu tentes une chose pareille, je t'égorge de mes propres mains, compris ? !


C'était du bluff.


- Ou... Oui...

- Eh bien bravo Volt ! S'exclama Théodore. C'est la première fois que je vois Éden aussi énervée !


« Hein ? ».


- C'est la première fois que je te vois aussi rouge... Murmura Mélodie.


Éden se mit dos à eux et plaqua ses mains sur joues... Brûlantes.


Elle rougissait !


Les autres croyaient que c'était de colère... Mais c'était de honte.


- Ou... Oui ! Confirma-t-elle. Ce mec n'est qu'un crétin de premier rang. On va où maintenant ? !


Astroméria se tourna vers Yuki et Cassandre. Les deux étaient les seuls du groupe à bien connaître la ville.


- Eh bien... On pourrait aller à un des bâtiments que nous avions soupçonnés. Déclara Yuki. Le plus proche est le manoir Heartless.


Cassandre frissonna.


- J'ai pas très envie d'y aller... Répliqua-t-il.

- Pourquoi ? S'enquit Astroméria.

- Il y a plein d'histoires glauques qui prennent place dans ce lieu.


Il frissonna à nouveau.


- J'ai même pas envie d'y penser ! Rajouta-t-il.

- Allons au manoir Heartless ! Annonça Éden.

- T'as écouté ce que je viens de dire ? Lui lança Cassandre.

- Allons-y ! L'ignora-t-elle.


Cassandre poussa un soupir.


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Nous marchions en direction du manoir quand une sonnerie retentit.


- Ah ! C'est pour moi ! S'exclama Aurore.


Elle se précipita sous un arrêt de bus pour se mettre à l’abri et je fis de même. Puis elle ouvrit la petite sacoche accrochée à sa ceinture et en sortit l'appareil.


- Allô ?... Oh salut Iris ! Tu n'es pas censée être à une soirée pyjama ?... Hein hein, je vois... Et tu es où là ?... Ton frère va te massacrer... Ah oui ta botte secrète, c'est vrai que je l'avais oublié celle-là. Mais bref, tu appelles pour quoi ?... Nope. Et puis, pourquoi tu cherches une fille avec un katana ? … Okay... Où je vais ? Quelque part... T'as pas à le savoir. Et puis, si tu viens avec moi, c'est moi qui vais me faire massacrer par Lux... QUOI ? ! Moi avoir peur de lui ? ! N'importe quoi ! Viens au manoir tiens ! Mais on t'attends pas !... Ouais on : je suis devenue amie avec quelqu'un... Ça t'apporte vraiment quelque chose de savoir comment elle s'appelle ?... Ok ok. Elle s'appelle Linoa. … Phoenix ?


Elle se tourna vers moi.


- Euh... Oui. Répondis-je.

- Ouais, Linoa Phoenix. ...

- Je crois que Iris à trouver quelqu'un que tu connais. M'annonça-t-elle.


Je fronçai les sourcils.


Quelqu'un que je connais, dehors, en pleine averse ?


Elle mit son portable sur haut parleur.


- Princesse, vous êtes là ? S'enquit une voix familière.

- Taliane ?

- Princesse !


Aurore me regarda avec surprise.


- « Princesse » ? Répéta-t-elle. C'est un surnom ou ton vrai grade ?

- Un vrai grade. Répondis-je.


Elle me regarda attentivement.


- Princesse de quoi ? Princesse d'un pays ?

- Non. Tu connais l'Harmonie et le Chaos ?

- Ouais et ?

- Tu n'as rien remarquer ?

- Eh bien...


Elle se mit à réfléchir.


- Bref, rendez-vous au manoir ! Annonça une voix étrangère – ça devait être la fameuse Iris –.


Et sur ces mots, elle raccrocha tandis que Aurore continuait de réfléchir.


- Eh bien... Finit-elle par dire. J'ai remarqué que tu avais des pouvoirs de sorcière et de...


Elle me fit de gros yeux.


- Nan... Ne me dis pas que tu es une hériti...


Elle ne finit même pas sa phrase.


- Je suis bien une héritière du Chaos. Confirmai-je.


Elle ne bougea plus.


- Aurore ?


Elle secoua sa tête comme pour faire partir une pensée de son esprit.


- Qu'est-ce qui t'arrive ? Demandai-je.

- R... Rien t'inquiète.


Elle rangea son portable dans sa sacoche.


- Allons-y.


Sans un mot, nous reprîmes notre route.




La nuit était tombée depuis quelques heures déjà.

Au plus grand étonnement de la blonde, ils avaient du passer par un barrage de police.


- Qu'est-ce qu'il se passe ? S'enquit-t-elle en se penchant en avant et en agrippant leur siège.

- Une sombre histoire de meurtres. Expliqua l'homme a la chevelure blanche. Les policiers n'arrivent pas à mettre la main sur le coupable.


Elle en resta muette. Cette ville si calme qu'elle connaissait si bien... À une demi-heure de voiture de l'agence...


- Ne crois pas que j'ai répondu favorablement à ton invitation parce que je ressens quelque chose pour toi - Ce qui n'est d'ailleurs pas le cas, je précise -, c'est juste parce que j'ai eu pitié de toi.


Il lui avait sourit.

Elle avait sentit son cœur fondre comme à chaque fois.


- Tu as souvent pitié de moi à ce que je vois. Lui avait-il malicieusement fait remarquer.


- Lanilla ? S'enquait l'homme aux cheveux grisonnant.

- Ah... Euh... Oui... Balbutia-t-elle en sortant de ses pensées.

- Tu as l'air dans la lune.

- Oui... La fatigue sans doute.

- Tu vas enfin pouvoir dormir confortablement ce soir. Lui rappela le conducteur.

- Oh oui ! Un bon matelas !


Les deux hommes rigolèrent.


- Laurent, Jack, c'est pas drôle. Répliqua-t-elle. Vous ne pouvez pas imaginée comme ça fait du bien de savoir qu'on va enfin pouvoir retrouver du confort.

- C'est ta réaction qui nous a fait rire. Lui précisa l'homme au cheveux grisonnant qui conduisait.

- Tu as fuis durant si longtemps...


Son regard se posa sur l'homme au cheveux blanc.


- Depuis plus de dix-sept ans. Confirma-t-elle.

- Tu aurais du nous demander de l'aide depuis le début. Lui reprocha le conducteur.

- Je sais Laurent... Mais...


Elle baissa les yeux.


- ... Je ne voulais pas appliquer d'autres personnes dans mes affaires.

- Et que vas-tu faire maintenant ? Lui demanda Jack. Tu vas t'installer, reprendre ta vie, le revoir ?

- Non. Il me reste encore une chose a accomplir : venger Raphael.


Un silence pesant s'installa.


- Lanilla. Commença doucement Laurent. Tu sais très bien qui est le tueur et...

- Tu ne me penses pas capable de l'étriper de mes propres mains ?

- Ce sentiment de vengeance t'aveugle.

- Ce sentiment m'aveugle peut-être mais je ne peux pas reprendre ma vie en sachant que ce salaud se ballade tranquillement.

- C'est tout à fait compréhensible mais cet ennemi c'est quand même...

- C'est bizarre... Lança Laurent, interrompant ainsi Jack.


La voiture ralentit.


- Il y a de la lumière dans le manoir Heartless...

- Personne n'a reprit cette demeure ? S'enquit Lanilla.

- Avec les rumeurs et tout ce qui s'est passé dans ce manoir ? Répondit Jack. Personne n'est assez fou pour l'acheter.


La voiture s'arrêta.


- Et pourtant la demeure semble habité... Rajouta Laurent.

- Ça semble éclairé à la bougie.


- Je crois avoir trouvé sa cachette. Avait-il annoncé.

- Où ça ? Avait-elle demandé.

- Si je te le disais, tu crierais de peur...


Elle lui avait jetée un regard blasé.


- Moi, avoir peur ? Et puis quoi encore ?

- C'est vrai que la vaillante Lanilla n'a peur de personne.

- Exactement.


La femme ne pouvait détourner les yeux des fenêtres.


- C'est un lieu connu ici. Il s'amuse a l'éclairer à la bougie.


Est-ce que c'était le lieu dont il avait parlé ?


À l'époque, elle avait voulu l’accompagner mais elle y avait renoncé.

Si ils leur arrivaient quelque chose, il...


Est-ce que les choses auraient été différentes si elle était venu ?


Quoiqu'il en soit, elle avait l'opportunité de se venger.


- Ce ne sont pas nos oignons. Déclara Jack. Après tout, c'est peut-être juste un groupe de jeune en quête de sensation forte. On...


Click.


Ce petit bruit ramena l'attention des deux hommes sur la blonde.


- Il faut vraiment que j'y aille. Répondit-elle à leur question silencieuse.


Elle ouvrit la portière.


- Je vous rejoins au manoir.


Et sur ces mots, elle sortit en claquant la porte. Jack agrippa la poignée, prêts à sortir, mais Laurent lui attrapa le bras.


- Laisse-la. Lui ordonna-t-il.

- Attends, tu veux la laisser faire son petit tour dans le manoir Heartless ?! S'exclama-t-il.


Laurent redemanda la voiture.


- Jack, il lui faudra un moment avant qu'elle ne renonce à le tuer ou même à le chercher. En attendant, elle croira que la moindre petite chose est une preuve de sa présence dans un lieu.


Le concerné pouffa.


- Tu sais très bien qu' elle ne renoncera pas : cette femme est la plus bornée au monde.


Sur ce point, il ne pouvait pas contester.


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Le silence régnait dans le groupe qui était en route pour le fameux manoir.

Éden, hautaine, ouvrait la marche – même si elle ne savait pas où aller : elle devait régulièrement demander à Cassandre –.


- C'est bizarre quand même... Commença Mélodie.

- Qu'est-ce qui est bizarre ma chérie ? S'enquit Théodore.

- Eh bien que Éden ait réagit comme ça alors que Volt lui disait...


Elle hésita un moment avant de continuer en mimant les guillemets avec ses doigts :


- ... Ces « quatre vérités ».

- C'est vrai... Réalisa Théodore. Elle s'est retenu alors que rien ne l'empêchait de l'égorger...

- Effectivement... Admit Astroméria.

- Éden n'ait peut-être pas aussi brute que vous le pensez. Répliqua timidement Yuki.


Eve, Mélodie, Astroméria et Théodore se tournèrent vers elle.


- Eden est et sera toujours une brute. Annoncèrent-ils à l'unisson.

- Donc son comportement de tout à l'heure était bizarre. Rajouta Théodore. Éden n'était pas elle-même à ce moment là.


« Mais qu'est-ce qu'il en sait ? ! Il n'y a que moi pour savoir quand je suis vraiment moi ou pas ! » Songea la concernée qui entendait toute la conversation.


- Il y a une explication toute simple ! Déclara fièrement Volt.

- Allons bon ! S'exclama l'ange. C'est quoi cette fois ? Tu as encore eu une « illumination » ?

- Éden m'aime.

- Non mais tu es grave mon pauvre Volt. Lui lança l'ange. Tu...


La concernée s'arrêta.


Pourquoi ses mots la rendait honteuse ?


Furieusement, elle se retourna vers Volt. Comme par réflexe, ils s'écartèrent de lui en entraînant Cassandre et Yuki.


- JE M'APPELLE PAS EVE HARMONIE !


Coup de pied.

Cri.


- Outch... Compatit Cassandre en fixant l'endroit où le gardien avait été envoyé.


Éden rencontra le regard blasé de sa sœur.


- Merci. Déclara doucement celle-ci. Moi aussi je t'aime.


Éden ressentit de la culpabilité. Pas pour Eve – ça, elle s'en fichait –, mais pour Volt...


« Qu'est-ce que j'en ai à faire ? ! » Songea-t-elle dans l'espoir de faire disparaître ce sentiment. « Il n'avait qu'à pas sortir une ânerie ! »


- Hé hé !


La voix de Théodore amena leur attention sur lui.


- J'en ai une bonne !


L'ange semblait déjà rire de sa remarque.


- Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a fait un Volt plané !


Il fut le seul à éclater de rire.


- Vous... Vous avez pas comprit... ? Balbutia-t-il hilare. Vol plané... Si... Si on rajoute un « t », ça fait Volt...

- C'est pas drôle mon ange. Répliqua tendrement Mélodie pour éviter de le froisser.


Il se calma rapidement et toussota pour reprendre son sérieux.


- Bref. Déclara-t-il. On continue ?

- Non. Répliqua Eve.


Celle-ci commença à faire demi-tour.


- Mais qu'est-ce que tu fais ? ! S'exclama Éden.

- Je vais le soigner !

- Mais on va perdre du temps !

- À qui la faute !

- Et un point pour la traîtresse. Annonça Mélodie avant de suivre Eve.


Quand elle remarqua que le reste du groupe suivait sa sœur, elle poussa un soupir de résignation et les rejoins.


- J'espère que Callen, Lilo et Linoa vont bien... Murmura Cassandre.

- Linoa s'est fait capturée ? S'enquit Éden qui marchait au niveau d'Astroméria et du rouquin.

- Nan. Mais Callen et Lilo si. Du coup cette crétine est partit les chercher.


Astroméria sembla se mettre à réfléchir.


- Oh... À tous les coups, elle est encore dans les rues en train de hurler le nom de son « chéri d'amour d'humain adoré ». Répondit la princesse.

- Justement, je crois l'avoir vu... Annonça Astroméria.

- KOWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ? !


Cassandre s'arrêta se qui « obligea » Éden et la gardienne à faire de même.


- TU AS VU LINOA ? ! S'étrangla-t-il.

- Oui... Dans une rue...

- C'était laquelle ?

- Je... Je n'en sais rien ! Je ne suis pas d'ici et en plus on a fait plein de détour parce qu'on devait poursuivre Naos !

- Désolé d'avoir voulu sauver ma peau. Lança celui-ci en se tournant vers eux.

- Non ! C'est pas ce que j'ai voulu dire ! Répliqua Astroméria. Et puis, si tu devais sauver ta peau, c'était à cause de l'autre brute sans cervelle de l'Harmonie !

- Astroméria, dois-je te rappeler que « l'autre brute sans cervelle de l'Harmonie » est juste à côté de toi ? Lui rappela la concernée d'une voix horriblement calme.


La gardienne gloussa.


- Tu ne te souviens de rien d'autre ? S'enquit Cassandre qui n'avait pas prêté attention au bref échange. Un nom de magasin ou... Ou je ne sais pas ! Un truc que t'aurais vu en courant et qui t'aurais marqué ?

- Hum...


Astroméria réfléchit à nouveau avant de répondre :


- Si il y a bien une chose que j'ai remarqué, c'est une autre personne. Mais rien concernant la rue.

- Une autre personne ? Callen ? Lilo ?

- Non. Sinon j'aurais directement dit « J'ai cru voir Callen ou Lilo et Linoa ». Et puis... Elle avait aussi de court cheveux blond en pagaille comme ta sœur... J'ai pas pu voir ses yeux à elle.

- Qu'est-ce que ferais une personne en pleine nuit en ville ? Lança Naos.

- Eh bien...


Cassandre ouvrit de gros yeux.


- ... La tarée...

- La tarée ? Répéta Éden, perplexe.

- Oui. Va savoir comment, elle a eu le numéro de téléphone de la maison et elle nous a appelé. Expliqua-t-il. C'est comme ça que l'on a apprit que Callen et Lilo avaient été enlevés.

- Et laisse moi deviner : Linoa à décider d'aller chercher cette tarée, la battre et ramener Callen et Lilo ?


Cassandre acquiesça.


- Donc cette blonde est très certainement la psychopathe. Rajouta-t-il.

- Si c'est une humaine alors normalement Linoa a pu s'en occuper... Et encore... Annonça Éden.

- Tu peux pas t'empêcher de lui casser du sucre sur le dos, n'est-ce pas ?

- Ouaip. Et à ce que je sais, tu n'es pas mieux à la provoquer : ça finit en bagarre.

- C'est notre manière à nous de nous dire « je t'aime ». Mais bref !


Son regard parcourut la rue silencieuse.

Ils étaient seuls.


- Faut qu'on les rattrape. Annonça-t-il.


Éden soupira.


- C'est sûr qu'ils ne...

- Astroméria ? L'appela Naos.


La princesse et Cassandre se tournèrent vers elle.

Figée, ses yeux marrons choqués fixaient le coin d'une ruelle.


- Qu'est-ce qui se passe ? S'enquit Cassandre inquiet.


Il l'attrapa par les épaules et tenta de plonger son regard dans le sien. Mais la gardienne ne semblait apparemment pas capable de la lâcher du regard.


- Da... Daphné... ?


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- Alors, que dois-je faire maintenant ?


Son regard tomba sur la jeune femme qui devait faire deux têtes de moins que lui. Il ne pouvait pas voir son visage, juste ses cheveux brun.


- Tu attends. Répondit-il.


Elle s'arrêta brusquement – l'obligeant à faire de même – et se tourna vers lui.


- Quoi ? ! S'écria-t-elle.


Ses yeux verts le fixait méchamment.


- Tu attends. Répéta-t-il.

- Il en est hors de question !

- Ne bouge surtout pas ! Ordonna une voix féminine. Sinon on devra TOUT recommencer.

- Je sais. Mais des éclairs... Répliqua-t-il visiblement réticent.


L'attention de l'homme tomba sur ses prisonniers.


- Un vrai aventurier n'aurait pas peur des éclairs. Lui signala-t-elle.


Il n'en fallut pas plus pour le convaincre.


- Vas-y, rajoute des éclairs. Annonça-t-il. Je n'ai pas peur.

- Vous n'avez pas besoin de faire tout ça pour moi. Répliqua doucement une autre voix – la personne n'avait pas l'air en forme –. Je vais très bien.

- HÉ !


Son attention retomba sur la jeune femme aux cheveux brun. Celle-ci semblait être dans une colère noire.


- Tu m'as écouté ? ! Lui lança-t-elle. JE NE VEUX PAS ATTENDRE !

- Kana, dois-je te rappeler notre marché ? Répliqua-t-il. Tu m'obéis et, en échange, je ferais en sorte que tu récupères ta princesse.


Elle le foudroya du regard.

Il n'avait pas peur de Kana, ni de qui que soit d'autre ! Enfin...


- Okay. Je l'attendrais. Grogna-t-elle en partant.


À l’exception d'elle.


« D'ailleurs... »


Il scruta la pièce.


« … Elle n'est pas là ? » S'étonna-t-il.


_____________________________________________________


En arrivant à l'endroit où le pauvre Volt gisait, Yuki poussa un petit cri de terreur avant de se cacher derrière Théodore.


- Pff... Encore toi... Lança la petite fille plantée à côté de Volt.

- Sa... Salut... Balbutia celui-ci.


Ne semblant pas la remarquer, Eve se positionna à côté du gardien avant de commencer à le soigner.


- Qu'est-ce qui te prend ? S'enquit Théodore.

- La... La faucheuse... Balbutia-t-elle.


Il poussa un cri.


- La... La faucheuse ? ! Hurla-t-il en tentant de se cacher derrière Yuki. Taliane est là ? !

- Taliane ? Quelle Taliane ? Je te parle de la mort !


Il poussa un profond soupir de soulagement.


- C'est juste la mort... Murmura-t-il. Faut pas me faire une frayeure pareille !


Elle lui fit les gros yeux.


- La mort crétin ! Hurla-t-elle en pointant la petite fille du doigt. La mort ! The death ! The... The... Celle qui te retire la vie ! Crétin !

- Euh... Tu pointes du doigt le vide là...


Le regard de Yuki croisa celui de la petite fille. Un frisson d'horreur la parcourut l'échine.

Elle la voyait régulièrement depuis sa naissance mais jamais la jeune femme ne pourrait s'y habituer.


- Il y a l'humaine qui ne se sent pas très bien. Avertit Théodore.

- Je vais très bien ! Répliqua-t-elle.

- Tu me fais perdre mon temps. Lança méchamment la petite fille au gardien avant de disparaître.


Yuki poussa un soupir de soulagement.


- Elle a peut-être vraiment vu la mort. La défendit Mélodie.

- Par logique, quand tu vois la mort, c'est que tu te meures. Contesta l'ange.

- Sauf quand on est médium. Répliqua Yuki.


Théodore la fixa un moment.


- Okay. Supposons que tu es médium. Est-ce que tu peux m'expliquer ce que la mort ferait ici ? Parce que se serait un peu bizarre que madame la mort se ballade tranquillement en ville sans raison valable.


Yuki allait ouvrir la bouche pour répondre quand une voix intervient :


- De quoi vous parlez ?


Volt se dirigea vers eux comme si de rien n'était.


- Oh rien. Répondit Théodore. Juste l'humaine qui a cru voire...

- ... Une petite fille ? Personnellement, je la vois régulièrement.


L'ange lui fit de gros yeux.


- Elle avait... Commença Théodore en direction de Yuki.

- ... L'apparence d'une petite fille, oui. Répondit-elle.


Mélodie étouffa un petit cri avec ses mains.


- Att... Attends... Balbutia l'ange. Si la mort était là, c'est parce que... Parce que...

- ... Volt était agonisant. Finit-elle. À la limite entre la vie et la mort.

- Hein ? Je ne comprends toujours pas de quoi vous parlez. Lança Volt.

- Tu étais en train de mourir crétin ! Lui hurla Théodore.


Le gardien se figea.


- Mou... Mour... Balbutia-t-il choqué.

- Tu vois ! Lui lança Eve. Quand je te dis que je te sauve de la mort.

- M... Mai... Mais...

- Quoique, en y repensant bien, c'est même étonnant que tu sois encore en vie... Annonça Théodore. Vu ton niveau d'intelligence et de combat...

- Hé ! Je ne suis pas bête ! Et j'ai un bon niveau en combat.


L'ange ne pu s'empêcher de pouffer.


- Un bon niveau en combat ? ! S'exclama-t-il. Tu es un gardien et, par définition, tu devrais être plus puissant que Éden.

- Mais je ne suis gardien que depuis peu de temps !

- Tu devrais au moins tenir plus que deux secondes ! C'est PI-TOY-ABLE.

- C'est parce que je ne peux pas combattre Éden ! Je l'a...


Il se rattrapa au dernier moment.


- ... Je l'admire. Voilà.

- T'admire son pied surtout !

- Je sais pas toi Mélodie, mais cette phrase me rappelle les jeux mots pourris de Linoa. Déclara Eve.

- Ceux qu'elle avait fait pendant que Volt était à l'infirmerie ?

- Ceux-là même.

- Quoi ?


Théodore se tourna vers elles.


- Vous êtes en train de me comparer avec la princesse du Chaos ? !

- Oui. Répondit Eve.

- Mais... Mais tu m’insultes ! Sale traîtresse !


La concernée poussa un profond soupir. Elle allait répliquer mais l'ange l'en empêcha :


- Tu pourras dire tout ce que tu veux, cela reste pour les VRAIS Harmonie et habitants de celui-ci la pire insulte !

- Tu exagères quand même un peu mon poussin. Répliqua calmement Mélodie, tentant d'endiguer la dispute qui se préparait.

- Demandons l'avis à la deuxième et dernière VRAIS Harmonie. Annonça-t-il en croisant les bras. Alors Éden, c'est bien une insulte, n'est-ce pas ?


Silence.


- Éden ?


Il se retourna et chercha celle-ci du regard.

Elle n'était pas là.


- On a perdu Éden... Déclara-t-il.


Ce ne fut qu'à ce moment là que Yuki, Eve et Mélodie remarquèrent qu'elle n'était pas la seule.


- Il manque Cassandre... Commença la médium.

- ... Et Naos... Ajouta la traîtresse.

- ... Et Astroméria... Rajouta l'héritière.

- Ils doivent traîner en chemin. Supposa Volt. Ou ils ont trouvés quelque chose d'intéressant.

- Il n'empêche que le groupe est maintenant divisé en deux ! Lança Théodore.

- On a juste à les retrouver. Annonça Yuki.


Il poussa un profond soupir.


- Ouais. Juste à les retrouver. Murmura-t-il. On est pas sortit de l'auberge.


Puis, tout haut, il demanda :


- Maintenant on fait quoi ?

- On a qu'a aller au manoir. Annonça Volt.

- Et les autres ? S'enquit Mélodie.

- Impossible de savoir où ils sont – peut-être se sont-ils effectivement arrêté en chemin ou peut-être ont-ils prit un chemin totalement différent –. Répondit Eve. Les chercher nous ferait perdre encore plus de temps.

- Et puis, vu que c'était là où nous avions prévu d'aller, ils finiront peut-être par aller eux-même là-bas. Rajouta Volt.

- Eh bien remettons-nous en route pour le manoir ! Annonça Théodore visiblement découragé.

- Quel enthousiasme Théodore ! Lança malicieusement le gardien. Calme-toi !


Le concerné le fusilla du regard.


- Tu paies rien pour attendre... Grommela-t-il.

- Suivez-moi. Déclara Yuki en prenant la tête du groupe.


Enfin la pluie sembla se calmer.



Le vieux portail rouillé était grand ouvert sur la propriété abandonnée.


- C'est franchement pas joyeux ici... Murmura Aurore.


Je frissonnais et m'attrapai les bras avec les mains.


- Fait pas très chaud aussi...

- En même temps tu es tripée...


Soudain, elle sembla remarquer quelque chose.


- ... Et en pyjama aussi... Pourquoi tu es en pyjama dehors ? !

- Parce que je suis partis en trombe de chez moi après l'appel de la psychopathe.

- Attends... Ça veut dire que tu as eu l'appel et que tu es sortis immédiatement sans faire attention à ce que tu portais ? !

- Euh... Ouais.

- Attends... Ça veut dire que si tu dormais en nuisette ou en sous-vêtement, tu serais sortis comme ça ? !

- Quoi ? Non ! Y a une limite quand même ! Je...

- Konochiwa !


Dans la lumière de mon sort apparu une jeune femme au long cheveux brun. Elle portait un mini kimono rouge sang par dessus un short noir.


- Comment puis-je...


La lame de son katana brilla dangereusement tandis qu'elle continuait, un sourire de psychopathe sur les lèvres :


- ... Vous aider à mourir ?


Alors qu'elle se rapprochait de nous, elle donna un coup dans le vide comme pour s'échauffer.


- Se sera rapide, je vous le promets.

- Okay... une tarée... Elle a le profil du sérial killer. Annonça ma nouvelle alliée en croisant les bras.


Malheureusement pour moi, je la reconnu.


- Non... Ce n'est qu'un pion...


Je la fixai avec des yeux paniqués.


- Il faut vite les trouver !

- T’inquiète princesse.


Elle fit apparaître une lance de lumière dans sa main.


- Je m'occupe de botter le cul à cette tarée. Toi, va les chercher !


Je la fixai un moment.


- Euh... Tu es sûre de toi ?

- À deux cents pour cent ! Je te rejoins après. Tâche de survivre.

- Toi aussi.


Puis je filai, évitant de justesse un coup de la psychopathe. J'arrivai rapidement devant les grandes porte en bois que je m'empressai de pousser. Le halle, l'ambiance, l'éclairage au bougie me donnèrent des frissons d'effrois.


Il fallait que je les retrouve. Il fallait ABSOLUMENT que je les retrouve.


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