Chapitre 8 : fantôme.

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Yuki tourna son regard sur ce qui attirait l'attention du gardien.


- Hé ! Callen ! Hurla celui-ci. On est là !


Le cœur de Yuki rata un battement.


« Oh non... Callen... Pas toi.... »


Le jeune homme se retourna et c'est alors qu'ils remarquèrent que ce n'était pas le Callen. Non, le jeune homme semblait plus vieux de quelques années et avait des yeux noisette.

Yuki poussa un soupir de soulagement.


- Ce n'est pas Callen...

- Hein ? S'enquit Éden. De quoi tu parles ?

- Le fantôme devant nous, ce n'est pas Callen.


Cassandre et Astroméria poussèrent un cri terrible tandis que le visage d’Éden pâlissait.


- Euh... Yuki, on était pas censé ne pas leur dire qu'ils y a une tripotée de fantômes qui se baladent ici, autour de nous ? Demanda Volt, un peu perdu.


Le roux et la gardienne poussèrent un nouveau cri.


- Si... Enfin... Je n'ai pas fait exprès... Avoua-t-elle. J'ai tellement eu peur que se soit Callen...

- Attends... Il y a un mec ou... Ou plutôt un spectre qui ressemble à l'autre humain devant nous... ? Demanda doucement Éden.


À son visage, la médium voyait bien la terreur qu'elle éprouvait.


Le courage à ses limites après tout.


- Il... Il est juste un peu plus vieux que vous... Et... Et il a des yeux noisettes.

- Sinon, il ressemble pas mal à Callen. Rajouta Volt.


Le fantôme n'avait pas bougé et les fixait.

La médium s'avança et il ne bougea pas.


- Comment tu t'appelles ? Demanda-t-elle doucement.

- Je sais où il est.

- Qui ?

- Euh... Tu parles dans le vide là... Lui lança Éden.

- Bah non. Répliqua Volt. elle parle au fantôme.


L'héritière poussa un petit cri qui surprit tout le monde.


- Éden, tu... ? Commença Eve.

- Oh toi mademoiselle je-me-blottis-dans-les-bras-de-mon-copain, la ferme !

- Tu sais, tu peux te blottir dans les mien. Lui proposa subtilement – ou pas – Volt.

- Si tu veux devenir un nouveau pensionnaire de ce manoir, continue comme ça monsieur le gardien ! Lui lança Théodore.

- Arrêtez vos gamineries ! Répliqua le fantôme. Nous n'avons pas le temps !


Mais personne ne pouvait l'entendre à part Yuki et Volt.

En voyant que les autres continuaient de discuter, il semblait contrarié et énervé. Comme quelqu'un qui doit faire quelque chose d’extrêmement important mais qui a besoin d'autres personnes pour l'accomplir. D'autres personnes qui ne pouvaient pas le voir en l’occurrence.


- Qui ? Demanda à nouveau Yuki. Qui est où ?


L'attention du fantôme retomba sur elle.


- Callen, je sais où il est. J'ai vu Lanilla aussi. Ils sont en danger, vous êtes tous en danger ! Il est enfermé avec d'autres personnes, il faut les aider ! Je vous en pris...


Son regard se remplit de tristesse. L'inquiétude avait envahit son visage.


- Je vais vous aider.

- Alors allons-y !

- Mais avant, je veux savoir qui tu es.


Il sembla hésiter.


- Allons-y !


Et sur ces mots, il se mit à courir se qui prit Yuki au dépourvu.


- A... Attends ! S'écria-t-elle en se mettant à courir.


Derrière elle, au loin, Yuki entendit les autres crier son nom.

Ils traversèrent de nombreux couloirs avant d'arriver à l'encadrement d'une porte ouverte. Un escalier semblait mené à des abysses.


- Ils sont en bas. Annonça-t-il.


Yuki le fixa un moment.


- Qui es-tu ? Répéta-t-elle.


Devant le silence du jeune homme, elle décida de poser une main sur son épaule.


- Que...



- PAPA ! MAMAN !


Un homme.

Du sang.

Des pleures.

La peur.


- Tu travailleras en binôme avec...

- IL EN EST HORS DE QUESTION !


« Il me tueras quand nous serons plus grand... »


- Yves, tu vas te faire mal. L'avait-il réprimandé.

- Je serai un grand espion, comme toi !

- Déjà, évite de te casser la jambe alors descends de cette armoire petit garnement !


« Qu'est-ce qu'elle m'énerve ! »


- Arrête de snober les gens !

- Moi ? Snober les gens ? Regarde-toi dans un miroir monsieur le mec solitaire ! On dirait un personnage cliché de roman.


Il avait neigé beaucoup ce jour-là.


- Ne crois pas que j'ai répondu favorablement à ton invitation parce que je ressens quelque chose pour toi - Ce qui n'est d'ailleurs pas le cas, je précise -, c'est juste que j'ai eu pitié de toi.


Il lui avait sourit.


- Tu as souvent pitié de moi à ce que je vois. Lui avait-il malicieusement fait remarquer.


Ce genre de chose, il n'en parlait pas souvent.


- Amoureux ? Moi ? En plus de... Tu rigoles !


Doucement, l'homme aux cheveux grisonnant avait hoché la tête de droite à gauche.


- Tu es sérieux.. ?

- Un peu plus sérieux.


« Je t'aime tellement... »


La blonde avait croisé les bras.


- Ah oui ? Et si on faisait un marché ? Si je te bats, nous travaillerons ensemble sur cette mission.

- Marché conclu !


Ce plan paraissait si fou...


- Enfuyons-nous ! Vivons loin et heureux ! Personne ne sait pour nous.


Elle pleurait mais avait un grand sourire aux lèvres.


- Qu'est-ce qui se passe ? Avait-il demandé inquiet.

- Je suis en...

- Je sais où il est !


« Je ne veux pas vous perdre. »


Néant.


- Une petite maison en dehors de la ville ! Avec un grand jardin comme ça, si nous avons des enfants, ils pourront jouer dehors !


Il lui avait sourit.


- Parce que tu veux des enfants ? Tu n'es pas un peu trop gamine pour en avoir ?


Elle avait gonflé ses joues.


- N'importe quoi. Je suis une adulte responsable.


Il y était presque. Il n'avait plus qu'à le neutraliser.


Une douleur.


- Tu croyais vraiment pouvoir me battre ?


Du sang.


- Moi aussi je t'aime.


Il ne se lasserait jamais de regarder sa petite bouille. D'écouter sa femme lui chanter une berceuse.

C'était sa petite famille.


« Je ne veux pas que ce bonheur parte ! Je ne peux pas les laisser ! »


Les larmes avaient perlés sur ces joues.


« Non. Je vous en pris... »


Petit-à-petit, il avait sentit la vie le quitter.


- Adieu.



Yuki revient subitement au présent. Des larmes coulaient sur les joues du fantôme puis, il disparut.

Elle resta immobile, fixant l'endroit où le jeune homme avait disparu.


- Yuki !


La main sur son épaule la fit sursauter.


- Est-ce que ça va ? S'enquit Volt.


Le gardien semblait être devenu le nouveau « protecteur » de Cassandre et Astroméria.


- Oui...


Sa curiosité était attisée au maximum.

Le jeune homme avait un lien avec Callen. Son passé, elle avait eu du mal à le comprendre : tout avait finit par se mélanger.


- Un escalier ? Avait Lancé Naos.

- En bas, il... En bas il y a Callen et sans doute les autres. Il faut que l'on y aille. Ils sont en danger.

- Ça, on avait comprit ! Répliqua Éden.


Ce ne fut qu'à ce moment là que la médium remarqua la princesse cachée derrière Volt.


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- Bon, on fait quoi maintenant ? Demanda la Faucheuse.


Assise sur la jeune fille au katana, les jambes croisées, elle semblait attendre que Iris prenne une décision.


- Ça fait un moment que l'on attends. Rajouta-t-elle.


Puis, en s'adressant à son « canapé », elle s'enquit :


- T'es encore vivante ?

- Re... Relâchez moi... Balbutia celle-ci.

- Tu es encore vivante.


Iris poussa un soupir.


- Ta princesse et Aurore devaient nous attendre. Déclara-t-elle. Mais aucun signe d'elles.


Depuis le flan du manoir, elle pouvait voire le portail et une partie de l'allée. Elle était déjà allée vérifier si elles n'étaient pas à la porte mais c'était désert.


- « Princesse » ? Répéta la tarée.

- Tu connais Linoa Chaos ? S'enquit Taliane.


Elle pouffa.


- Ah oui. Ta princesse.

- Car une tarée comme toi a aussi une princesse ?

- C'est pour elle que je fais tout ça.

- Eh bien, elle est aussi saine d'esprit que toi !

- Tsss. Tu peux parler.


Le silence s'installa un instant. Instant durant laquelle la Faucheuse fixa Iris.


- Dis-moi... Commença-t-elle.

- Quoi ?

- Aurore n'a-t-elle justement pas dit qu'elles ne nous attendrait pas ?


Gros blanc.


- Euh...

- Tu sais quoi, on n'a qu'à attendre ma princesse chez elle. Annonça Taliane. Tout le monde doit dormir chez elle donc on nous remarquera pas.

- Si tu le dis...


Une lance de glace.

Un bouclier.


Daphné avait rejoins le Néant qui semblait se délecter du spectacle.


Je lance une boule lumière.

Elle l'évite facilement.

Encore une attaque, un bouclier.


- LINOA ! Hurla Lilo. À DROITE !


Doll arrive à toute vitesse, contournant le bouclier.

Trop tard pour en créer un autre.

On me pousse, la lance frôle ma joue.


- LAISSE LA !


Lanilla se précipite sur elle. Un coup, deux coups d'épée. Doll les pare facilement et contre-attaque violemment.

Leon, qui m'a sauvé de l'attaque, m'adresse un regard inquiet.


- Ne t'inquiète pas. Le rassurai-je. Je vais bien.


Un cri retentit : Lanilla a été envoyé à l'autre bout de la salle.

Doll se tourne vers moi.

Mon Ombre grogne.


- LINOA !


Soudain, une silhouette familière apparut devant moi.


Yuki.


Je voulus lui dire de s'enfuir mais Doll avait déjà lancé une nouvelle attaque.


- ARRÊTE DOLL !

- Ça y est ! S'exclama au même moment Callen.


Ils se précipitèrent à l'extérieur mais restèrent figé devant la scène.

La lance de lumière de Daphné était à quelques centimètres du cou de Yuki.

Doll sur l'ordre de son « maître » s'était figée.

Pour la première fois, le Néant semblait... Paniqué ?

Je me relevai rapidement, agrippait le bras de Yuki pour la faire reculer.

Au niveau de l'escalier je remarquai les héritières de l'Harmonie – dont Éden qui était fermement tenu par Naos et Volt, sans doute pour qu'elle évite de se précipiter sur le Néant –, les deux gardiens, le prétendant ainsi que mon frère et Théodore.


- Eva ? Murmura le Néant en fixant Yuki. C'est toi ?


Soudain, il se tourna violemment sur sa droite.


- FERME LA ! Hurla-t-il.


Ses yeux s'écarquillèrent de terreur.


- Non... Non...


Daphné tomba au sol comme une marionnette dont on aurait coupé les fils.


- DAPHNÉ ! Hurla Astroméria en se précipitant vers elle.

- Astroméria... Murmura celle-ci d'une voix faible.

- Qu'est-ce qui se passe ? S'enquit Eve en s'approchant de nous.


Rapidement, je remarquai Callen qui avait aidé Lanilla à se relever.


- Je n'en sais rien. Admis-je. On dirait que le Néant à perdu son contrôle sur Daphné.

- Il n'a plus de pouvoir, on va pouvoir l'étriper ! Hurla Éden. Allez, lâche moi Volt !

- Non. La mort est là. Prés du Néant.

- Hein ?

- La mort ? Répétais-je. Que fait la mort ici ?

- Non. Ne dis pas ça Daphné. Sanglota Astroméria. Je suis sûre qu'on peut te sauver.

- On... On ne peut plus rien faire... Je suis déjà... Déjà en train de mourir...

- La mort discute avec lui. Murmura Yuki, terrifiée.


C'était la première fois que je la voyais comme ça.

Soudain, elle fit un pas en arrière.


- Il faut partir ! Paniqua-t-elle. Il faut partir ! Vite !


Il y eut un temps d'hésitation.


- IL FAUT Y ALLER ! MAINTENANT !


Théodore et Mélodie commencèrent à partir, suivit par Volt et Naos qui traînait Éden avec eux, puis Eve.

Nous même nous commencions à nous précipiter vers la sortie mais Astroméria ne suivait pas.


- Astroméria... Commençai-je.

- Linoa, aide-moi à porter Daphné ! Il faut que l'on l'a sorte de là !


Je restai muette.


Tentait-elle de se persuader ? Elle m'avait elle-même dit qu'après une semaine sous le contrôle du Néant, la personne était maintenu à la limite de la mort et que, même si l'emprise venait à être brisée, celle-ci mourrerait quelques minutes après.


- Linoa. Emmène-la loin d'ici. M'ordonna doucement Daphné. Je vais tenter de le retenir avec le peu de force qui me reste.

- Non... Daphné...


Doucement, j'acquiesçai.


- C'est quoi ce visage grave Linoa ?

- Viens Astroméria.

- Pas sans elle !

- Ne fait pas l'enfant. Répliqua Daphné.


Je lui l'attrapai sous les aisselles et la traînai sur le sol mais, heureusement, Cassandre se précipita vers moi pour prendre sa petite amie comme un sac à patate. Nous courûmes jusqu'à la porte où je lançai un dernier regard en arrière.

Daphné avait réussit à piéger les pieds du Néant dans ce qui semblait être de la roche.

Il semblait si fragile à ce moment. Il hurlait et se débattait comme si... Si sa vie était en danger.

Daphné m'accorda un sourire triste avant de fermer les yeux, une dernière fois.

Je détournai le regard et continuai ma route. En haut, les flammes commençaient à danser.


- Dépêchez-vous ! Hurla Callen.


Nous rejoignîmes rapidement Callen, Yuki et Lanilla.


Il ne nous fallu que quelques minutes pour rejoindre l'extérieur où se trouvait déjà les autres. Astroméria se laissa tomber sur le sol en pleurant et hurlant de douleur. Cassandre s'assit près d'elle pour l'entourer de ses bras et tenter de calmer ses pleurs.

Je ne pus empêcher mes yeux de quitter le manoir qui partait à présent en flamme.


Est-ce que tout était finit maintenant ?



Dans les flammes, sur le seuil de la porte apparut le fantôme qui avait guidé Yuki. Il adressa à celle-ci un grand sourire.


- Peut tu dire à Lanilla que je l'aime et que je suis désolé de l'avoir abandonné ? Et à Callen que je l'aime et que j'espère qu'il ne nous en veut pas trop.

- Lanilla ! Déclara en même temps la voix de Volt. Y a un fantôme qui dit qu'il t'aime et qu'il est désolé de t'avoir abandonné.


La blonde lui adressa un regard surprit.


- Raphael.

- Raphael ? Répéta Yuki.

- Je m'appelle Raphael.


Le regard de Lanilla se borda de larme. Elle se précipita à côté de la médium et hurla :


- Ce n'est pas de ta faute ! Tu n'as jamais voulu ! Alors arrête de t'excuser crétin ! Et moi aussi je t'aime !


Il adressa un dernier sourire avant de regarder une dernière fois Callen et Lanilla.


- Merci. Murmura-t-il.


Et sur ces mots, il disparut dans un éclat de lumière.


- Il est partit. Annonça Yuki à Lanilla. Il est passé de l'autre côté.


Un torrent de larmes s'échappa des yeux de cette dernière qui s'effondra dans les bras de la médium.



- Hé Callen ! Lui lança Volt.

- Quoi ? S'enquit celui-ci.

- Raphael, le fantôme, a dit de te dire qu'il t'aime et qu'il espère que tu ne leur en veux pas trop.


Callen fronça les sourcils.


- Tu connais un Raphael ? M'enquis-je.

- Bah non. Enfin... Ça me dit vaguement quelque chose... Mais pas moyen de m'en souvenir. Mais ce n'est pas si important. Et... Depuis quand tu peux voire et entendre les fantômes toi ?

- Depuis que je suis régulièrement entre la vie et la mort. Expliqua Volt.

- Comment tu peux dire une chose pareille aussi calmement... Murmurai-je.


Soudain, des sirènes attirèrent notre attention.


- Il faut partir ! Hurlai-je.

- Pourquoi ? Répliqua Cassandre. Ils sont juste là pour éteindre l'incendie et nous aider !

- Et bien je te laisserai le soin de leur expliquer tout ce qui s'est passé ! J'espère que l'asile psychiatrique te plaira.

- Ok... Ok... On vient.


Et nous quittâmes immédiatement les lieux.




Plus tard,



- ELLE A FAIT QUOI ? !


Le cri de Lux réveilla Théo en sursaut. Celui-ci ne comprenait rien. Enfin... Si, il comprenait les mots mais pas l'ensemble de la phrase.

Il était si épuisé...


- Lux, elle avait de bonne raison. Répliqua doucement Laurent. Elle...


Au même moment la porte s'ouvrit.


- Lanilla ? ! S'écria Jack en se levant. Qu'est-ce qui se passe ?


La blonde était en larme, tripée, blessée.


- Raphael... Son fantôme était au manoir et... Et... Je l'ai revue...

- Raphael, tu as pu le voire ?

- Il faut pas être médium pour pouvoir voire les fantômes ? S'étonna Laurent.

- Non... J'ai revue Callen.


Doucement, il se leva.


- Tu as eu beaucoup trop d'émotion pour ce soir. Déclara Jack. On va soigner tes blessures, tu vas te changer et te coucher. On reparlera de tout ça tout à l'heure quand tu te seras bien reposée. D'accord ?


Elle acquiesça et suivit Jack dans le couloir.


- Laurent, tu t'occupes de leur expliquer ? S'enquit Jack.

- Pas de problème. Répondit-il.


Tout se mélangeait dans la tête de Lanilla.

Son passé, le présent.


Il s'était passé beaucoup trop de choses en une nuit seulement.


Jack avait raison, il fallait qu'elle se repose. Tout paraîtrait plus claire demain... Enfin... Elle espérait que se soit le cas.

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