Mono
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Si vide,
Les flots sont si vides.
Mon coeur se sent si triste,
Plongé dans son hermétisme.
La mer est calmement déchaînée,
Captivée par la pluie accablée.
Elle s'abat contre la roche,
Les vagues sans reproches.
La pluie tombe tel des larmes,
Sur l’abîme sans charme,
Qui ressemble à l’être,
Du sommeil sans fenêtre.
D’autres arrivent à se réjouir,
Rien qu’en regardant l’avenir,
Mais je reste à contempler,
Le regard fixé vers cette mer enragée.
Aussi seule que l’oiseau,
Qui se débat contre l’eau.
Plongée dans cette amertume,
Je ne suis plus qu'écume.
Ecarté de mon chemin,
Au port de la fin,
Je regarde la mer désespéré,
S’emporter, s'abandonner, et pleurer.
- MCCLI A.
“La morosité n’a qu’une couleur,
Celle du ciel qui pleure.” - MCCLI A.
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