La couleur verte

Une minute de lecture

Quelle belle couleur que le vert.
La couleur des prairies au matin, des feuilles qui frémissent sous le vent, des trèfles chanceux cachés sous l’herbe tendre.

Quelle belle couleur que le vert.
Elle incarne l’espoir qui s’infiltre entre les craquelures du doute, la renaissance douce d’un monde après l’hiver.
Chaque printemps, elle repeint le silence de la terre en un murmure de vie.

Quelle belle couleur que le vert.
Elle calme l’orage en nous. Elle apaise les battements précipités, ralentit l’esprit, berce l’âme.
Couleur d’équilibre et de sérénité, elle nous rappelle de respirer, simplement.

Mais le vert a ses ombres.
Sous ses nuances tendres peut se cacher l’envie, le poison, la maladie.
Elle peut ronger ce qu’elle n’arrive plus à guérir.
Elle est ambivalente, comme tout ce qui est vrai.

Et pourtant, quelle belle couleur que le vert.
Celle qui tapissait les murs de mon enfance.
Celle qui veillait sur mes rêves et mes chagrins d’enfant.
Celle qui, encore aujourd’hui, me chuchote doucement :
« Recommence. Renaîs. »

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