Maudit lundi

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Un lundi de juin, dans l’après-midi, ma fille m’avait appelé. Elle voulait une rencontre. Je n'avais pas eu le choix de dire non. Elle m’avait téléphoné. Donc elle avait mon numéro de téléphone. Et sûrement mon adresse. Elle avait franchi ma porte sans bouger de chez elle. Et moi je ne savais rien d'elle. Même pas d'où elle m'appelait ! Qui savait ce qu’elle savait encore.

J’avais oublié comment elle s’était présentée, avec quels mots. C’était en entendant le nom de sa mère que j’avais compris. Filou, j’avais prétexté que je cuisinais et demandé qu’elle me rappelle quelques minutes plus tard. Je ne cuisine jamais. J’avais besoin de temps, de sang-froid, pour préparer la riposte, puisque j’ignorais de quoi elle était capable.

Un quart d’heure plus tard, après quelques politesses, je lui avais donné rendez-vous, mercredi, neuf heures, à la taverne « Le Luxembourg », au croisement de la rue du Pont-Neuf et de la rue Emile Devreux. Personne ne connaît son nom à Charleroi : tout le monde dit « la rue de la FGTB ». Parce qu’il n’y a rien d’autre que ça, la FGTB.

Ça m’avait semblé une bonne idée. Au pire, je ne risquais que d’y croiser des chômeurs venus pointer. Personne que je connaisse. Je ne connais pas de chômeurs.

Et puis, c’était une taverne. Pas un café. Plus chic pour un rendez-vous. Je n’y étais pas encore allé depuis la restauration de la façade, des collègues m’avaient dit que l’intérieur aussi avait été refait. Une pierre deux coups.

J’avais eu tort de laisser passer deux jours. Le mardi, ma mère m’avait pris la tête, j’avais dû la conduire à l’aéroport. Elle n’était pas prête, ne retrouvait plus son passeport. Sur le trajet, j’avais essayé de lui parler de ce qui m’arrivait. Trop tard : Zaventem approchait. Je n’avais su placer aucun mot. Et je ne voyais pas à qui d’autre en parler.

Ce matin, je me suis d’abord habillé en costume-cravate, puis changé : jean, chemise rose pâle, pull bleu pastel jeté sur les épaules. Le pull, c’est pour paraître cool. En vrai, j’ai un peu froid.

Je suis arrivé une demi-heure en avance. Besoin de prendre mes marques. De dominer, à défaut de la situation, au moins l’environnement.

Le bar est presque désert. Le serveur range les verres de la veille. Je commande un café corsé. Je savoure le calme et la solitude, bien rares depuis la naissance de ma dernière.

Le garçon m’apporte mon café. Il doit se demander ce que fout ici un mec tout seul à cette heure. Il doit être à mille lieues de la vérité, il ne sait rien de moi, comme je ne sais rien de lui. Comme je ne sais rien, ou presque, de cette fille.

Je l’imagine en train de nous espionner, en planque dans ma rue, près du centre de plasmaphérèse, dans le petit renfoncement ou Jérôme jouait à se cacher quand je le conduisais à l'école. Elle aura pu y rester des heures sans que personne ne s’inquiète. Et noter mes faits et gestes, mes habitudes. Jusqu’à tout savoir de moi.

J’étais peut-être passé devant elle sans le savoir ! Comment aurais-je pu la reconnaître ? Comment aurais-je pu me douter qu’on m’observait ? Je n’ai jamais fait de mal à personne, je suis un type ordinaire, je n’ai pas d’ennemi. Les seuls dangers dont je me méfie sont les chauffards, les virus et les hommes politiques.

Je n’avais pas pris mes précautions, je n’avais pas fait gaffe et maintenant, je suis là, dans ce bar désert, sans vie, et j’attends un enfant.

J’aurais préféré un garçon rapport à l’Œdipe, tout ça. Mais c’est une fille. Une rageuse. Qui voudra me voler mon bonheur. Parce qu’elle n’en avait pas eu. On en voit dans les films les gosses comme ça, des dingues, capables de tout, qui font semblant d’aller bien et puis un jour qui prennent une carabine et font un carnage.

Je ne suis pas meilleur ou pire qu’un autre, je n’ai jamais refoulé l’idée de cette enfant, non, je savais que j’avais fait un gosse, que c’était une fille, et qu’elle vivait, quelque part. Je n’y pensais pas, j’avais mis de côté son existence, j’avais vécu ma vie. Vingt-six ans. Un quart de siècle. Assez pour que je croie que mon passé ne me rattraperait plus….

Assez pour qu’elle rumine.

Je sens grandir des auréoles sous mes aisselles. Je dois chasser de ma tête cette histoire de carabine. Mais je me souviens, c’était pas un film, c’était vrai, ça s’était passé dans un village de France, c’était un gamin rejeté par son père qui avait tué au moins dix personnes. Éric ou Patrick, en tout cas, un prénom en hic.

Une fille ça n’a pas de carabine… Mais ça empoisonne. C’est leur arme à elles. L’histoire est bourrée d’empoisonneuses : Hélène Jégado, Marie Besnard et la plus connue, la sorcière de Blanche Neige. Des femmes qu’on n’oublie pas. Je devrai faire gaffe à ce qu’elle ne mette rien dans mon verre. Pas malin de choisir un bar. J’aurais dû proposer une balade.

Sauf qu’avant-hier, j’avais été obligé de réfléchir vite. Ce n’est pas mon point fort.

J’aurais dû m’attendre à son appel. J’aurais pu me préparer. Je savais bien que mon passé me rattraperait tôt ou tard. C’est comme l’histoire de l’automobiliste qui voit un témoin s’allumer sur son tableau de bord. Un rouge en plus. Mais qui n’en tient pas compte. Qui continue à rouler comme si de rien n’était. Et qui s’étonne le jour où la voiture hoquette, s’immobilise puis refuse d’avancer.

Mon voyant rouge à moi s’était allumé treize ans plus tôt, le trente-et-un décembre 1988. Mon ex m’avait téléphoné. Parce que sa fille leur aurait hurlé au visage, à elle et à son nouveau beau-père, qu’ils n’étaient pas sa vraie famille. Elle ne savait plus en faire façon, pour reprendre ses mots. Elle avait besoin de quelqu’un pour la recadrer. Elle avait pensé que je pourrais -enfin- faire quelque chose.

La famille vivait à Couillet, j’avais tapé l’adresse sur le GPS, sept kilomètres et sept cent mètres de chez moi. J’avais accepté d’y aller parce qu’après je devais aller à Presles et que c’était sur ma route. J’étais attendu vers vingt et une heure chez des amis pour le réveillon. J’avais une heure devant moi. Pas plus.

En dix minutes, j’étais devant la maison. Je n’avais aucune idée de ce qui allait suivre. Je savais que j’avais gagné dix minutes sur le trajet jusque Presles qui en comptait vingt-cinq. J’avais réglé ma montre pour qu’elle sonne à neuf heures moins quart. J’avais sonné.

Sitôt la porte ouverte, j’avais senti que l’atmosphère de leur maison était malsaine. Sitôt la porte refermée, j’avais senti une chape de plomb sur mes épaules. Ça fait beauf de dire ça mais ce sont les mots justes.

Mon ex était survoltée. Comme je l’avais toujours connue. Du flot ininterrompu de ses paroles, j’avais compris que le beau-père était alcoolique et violent. Il n’était pas là pour démentir. Les absents ont toujours tort.

Doucement, une porte accordéon en mauvais plastique s’était ouverte. Une jeune fille très grande était apparue. Elle semblait triste et apeurée, comme ces chatons que l’on voit dans des cages à la SPA et qu’on n’a pas envie d’adopter car on sait, on sent qu’ils ne seront jamais amitieux.

Je n’avais pas toute la soirée devant moi, j’avais demandé à sa mère de nous laisser. Elle était partie vers l’arrière de la maison, la cuisine sans doute.

Je ne me souviens plus des premiers mots que nous avions échangés. Des banalités sans doute. Je sais juste que l’adolescente devait s’occuper du ménage de la maison chaque semaine. Et faire la vaisselle tous les jours, sans eau chaude. Qu’elle devait s’occuper de sa jeune sœur, la conduire aux visites de l’ONE, la soigner, la laver le soir, et puis, dans l’eau sale ou souvent la petite avait fait pipi, se laver elle-même. Il n’y avait pas de salle de bain. L’eau était chauffée sur le poêle, dans une antique bouilloire de deux ou trois litres.

J’avais voulu lui dire que dans un tas de pays, les enfants étaient obligés de travailler. Je m’étais souvenu que moi, si j’avais travaillé, c’était comme étudiant, et c’était pour me payer une moto. Il était clair qu’elle travaillait pour rien. Peut-être même n’avait-elle pas d’argent de poche. Pas le genre de la famille.

Je me souviens que ce n’était pas la pauvreté qui la dérangeait le plus ; la chose qui semblait la toucher profondément, c’était que son beau-père, depuis qu’il était entré dans sa vie, l’obligeait à couper ses cheveux très courts, comme un garçon. Il en aurait voulu un. Mais il avait eu une fille.

Le cliquetis délicat des verres me ramène à ma place, dans ce bar, où le garçon de salle semble mettre un point d’honneur à ce que tout ce qu’il range soit parfaitement aligné, je vois ses yeux dans le miroir, derrière les verres. Je vois qu’il sait ce qu’il veut, de l’ordre, il y est déterminé. Je devrais être cet homme, être à sa place, c’est trop pour moi que d’être là, impuissant et résigné, à attendre qu’un enfant que je n’ai jamais voulu vienne remettre le chaos dans ma vie.

Pour fuir rapidement j’aurais dû m’installer près de l’entrée. La proximité du bar m’en a dissuadé. Je me suis installé au fond, à proximité des toilettes. De cet endroit, je peux voir qui entre et je serai loin des oreilles indiscrètes du barman et des clients.

Par la fenêtre, je vois des passants qui vont et viennent. Ils me font penser à de petites fourmis. Je me dis que je n’observe jamais les gens. Ça m’intéresse pas. Mais là je n’ai que ça à faire. J’essaie d’imaginer où ils vont : travail, école ou peut-être un rendez-vous galant. Finalement, il passe bien plus de monde que je ne l’avais cru. Ils me donnent une furieuse envie de bouger avec eux, me mettre en mouvement, partir. Tout plutôt que la torture de rester assis sans rien faire.

J’oscille encore entre l’envie de fuir et la nécessité de rester. Je suis un funambule. J’ai été poussé là, obligé de quitter mon piédestal, me mettre en mouvement sur ce fil si fin, trop fin, ne pas savoir si je vais tomber ou continuer à avancer jusqu’au prochain piédestal. Et j’aime pas ça.

La silhouette d’une femme qui descend la rue, sur ma droite, me tire de mes pensées. Je la regarde en connaisseur, j’aime les belles jeunes femmes. Celle-là marche d’un pas assuré et vif. Je devine ses mollets galbés par la pente, qu’elle porte des talons ou pas. J’adore les mollets galbés. Même si les femmes portent de plus en plus de pantalons, ils sont slim, ça divulgue beaucoup plus que les mini jupes de ma jeunesse.

Je ne sais pas si la jeune femme porte une jupe, je ne vois que le haut de son corps. Et ses longs cheveux auburn se soulever au rythme de ses pas.

Elle atteint le coin, l’entrée de la taverne et je la perds de vue. Dans l’embrasure de la porte, se tient un homme corpulent. Je guette sa réapparition à la fenêtre suivante mais elle ne vient pas. Au lieu de quoi, la porte s’ouvre, faisant tinter un discret chapelet de clochettes. Elle marque un arrêt dans l’ouverture de la porte, pose son regard sur tous les hommes, l’un après l’autre. Le corpulent de l’entrée – on pouvait encore fumer dans les lieux publics – les deux accoudés au bar, sur sa droite, celui qui sort des toilettes et dont je sens la présence dans mon dos.

Je me lève.

— Nathalie ?

Elle sourit faiblement, avance lentement dans ma direction. Mes yeux sont attirés par sa bouche. Exactement la même que celle de sa mère. Elle va s’en servir pour parler. On dira ce qu’on veut mais les mots sont plus douloureux que les coups. Elle entrouvre les lèvres. La bataille peut commencer.

Je m’étais préparé à un interrogatoire. Sur le passé. Mais elle me pousse à parler de moi, moi aujourd’hui, de mes enfants, de ma vie. Sans me brusquer. Avec la délicatesse d’un pinceau à un poil. Je ne décèle pas une once de colère en elle. Elle ne me reproche rien.

Elle me raconte sa vie depuis ses treize ans, elle a terminé ses secondaires sans doubler, il le fallait sinon elle perdrait la bourse d’études. Mais après sa rhéto, l’argent manquait, alors elle a travaillé en journée et le soir, elle allait au cours. Elle a eu un baccalauréat. Son permis de conduire. Elle vient de décrocher un CDI.

Elle a tout réussi. Sans guide. Sans repère. Sans père. Sans moi.

Je n’ose pas trop poser de question mais une me taraude, comment elle a fait pour en arriver là. La dernière fois que je l’ai vue, c’était plutôt mal engagé. J’avais imaginé qu’elle serait d’ici peu retrouvée dans un caniveau, une seringue dans le bras.

Je la questionne gentiment. Elle semble gênée. J’insiste. Elle ne se souvient que de ma voiture, une Renault bleue. Elle me dit avoir essayé de retenir la plaque d’immatriculation mais l’avait oubliée le lendemain.

Je bois une gorgée de café froid. Je me surprends à être déçu qu’elle ne se souvienne pas de moi. J’ai bien vu que mon visage ne lui disait rien quand j’ai prononcé son prénom il y a un peu plus d’une demi-heure. Elle ne se souvient pas de notre deuxième rencontre. La première fois elle était bébé, c’est compréhensible, mais à treize ans! Je lui rappelle ses paroles d’alors, je m’en souviens mot pour mot:

— Tu m’as dit : Mon beau-père ne travaille pas, boit, est violent. Ma mère et lui se battent souvent. On n’a que l’argent du chômage mais il dépense tout au café.

— …

— Tu ne t’en souviens pas?

— …

— Hé, ça va?

— Oui. Oui. Mais je…. Je n’arrive pas à croire que j’ai pu dire cela.

— Pourquoi ? Ce n’est pas vrai?

— Si, mais …

Je ne sais pas ce qu’elle pense mais elle ne dit plus rien. Elle semble chercher dans sa mémoire comme si elle ne se rappelait pas. Je ne lui demande rien. Je

Moi je me rappelle très bien des horreurs qu’elle m’avait racontées. C’était de ma faute aussi. J’avais eu le tort de lui demander pourquoi sa mère ne se défendait pas. Elle se défendait elle avait répondu. Mais c’était pire. Une fois, elle avait décidé de frapper son mari avec une lourde chaîne de cadenas. C’était dans leur chambre à eux. La petite sœur dormait là. Ça hurlait. C’était la bagarre. La chaîne était tombée sur le front de la petite fille. La peau s’était ouverte sur deux centimètres, comme une pêche trop mûre, elle m’avait dit. J’avais imaginé sans peine une petite ligne verticale. Le flot de sang qui ne semble jamais vouloir s’arrêter. Le temps suspendu, le silence après le vacarme. Le sang qui se faufile dans les orbites de la fillette, la droite d’abord, puis quand elle est pleine, la gauche. Un trou après l’autre, comme quand on remplit un bac à glaçons sous un robinet.

Je me souviens qu’elle m’avait dit combien elle avait eu peur que sa sœur ne soit morte. Parce qu’elle n’avait pas pleuré.

J’avais été choqué. Pour changer de sujet, je lui avais demandé comment ça allait à l’école. Elle avait souri. J’avais pensé que là au moins, elle était tranquille. Elle était une élève faible, elle passait tout juste. Elle devait étudier dans la pièce du bas, n’avait dans sa chambre ni bureau ni chauffage. En bas c’était télé allumée, disputes et crises.

J’avais regardé autour de moi. C’était le chaos. On aurait dit que la maison venait d’être cambriolée. Et en même temps, on sentait que c’était le décor.

Je lui rappelle tout ça. Sans ménagement. Elle pleure doucement. Sans bruit, sans déranger. Je crois qu’elle avait trop bien enfoui tous ces souvenirs, comme dans ces nouveaux sacs de rangement : on y met une couette, on zippe, on aspire. La couette prend la place d’un petit coussin. On peut oublier où elle est stockée tant elle devient petite. Si le sac se troue, pfft, tout reprend sa place initiale.

Elle sort de son sac un paquet de mouchoirs à l’eucalyptus. Le parfum délicat se diffuse dans l’air ambiant. Ça purifie l’air on dirait. Ça la requinque en tout cas. Elle avale sa salive et me demande : — qu’est-ce que tu as fait après ça ?

Je revois mes gestes : j’ai repris ma voiture, ai cherché Presles sur le GPS et je suis parti fêter le réveillon chez mes amis. Je me suis si bien saoulé que j’ai dû dormir chez eux. Au réveil, j’avais mal aux cheveux et au cœur. J’avais décidé que je devais au plus vite oublier ce que j’appellerais, les rares fois où je m’en souviendrais, un mauvais rêve.

Son regard vrille le mien. Elle attend ma réponse. Ses yeux sont magnifiquement verts, je ne l’avais pas remarqué. Elle a les mêmes qu’Adèle. Chez elle aussi, le vert est plus intense après les larmes. Peut-être par contraste, à cause du rouge autour.

Rouges, ils le sont encore. Mais ils ne sont plus tristes. Ne sont pas en colère non plus, je n’y lis aucune haine. Je préférerais. Cela serait plus facile. Cela doit être cela sa force. Attendre calmement que son adversaire plie genou à terre. Elle veut m’avoir. À l’usure. Tout ce que je pourrais dire ne servirait qu’à me faire gagner du temps. Grappiller quelques secondes mais je sais, et je sais qu’elle sait, que la seule option qu’elle me laisse, c’est d’être honnête. Avec elle. Et avec moi-même.

Quand je lui avais donné rendez-vous deux jours plus tôt, j’avais décidé que je ne lui devais rien. Rien sauf la vérité. Il y a treize ans, quand j’étais allé la voir, j’avais cru que notre rencontre lui avait suffi. Je n’avais pas envisagé que le témoin rouge soit resté allumé. Il l’était. Il l’est. Là, devant moi, sans colère, sans tristesse, sans joie non plus. Un témoin qui n’attend pas réparation. Qui n’attend plus.

— Qu’est-ce que tu as fait ?

Elle la cherche, là, sa réponse, elle la veut, elle y tient, elle va pas me lâcher. Merde à la fin, merde, j’en ai marre de cette histoire ! Elle a gagné. Je vais lui dire ce qu’elle attend, ce qu’elle sait déjà : — Je n’ai rien fait.

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