Je cherche ta poésie,
Celle qui s'est enfuie dans le silence de mes cris.
Et dans ton absence,
Je tends parfois l'oreille au souvenir de ton rire, épris.
Tu m'as fait naître dans un tableau aux mille couleurs,
Tu me laisses seule face à ses douleurs
Les larmes, autrefois éclats de joie, délavent la peinture,
Et sur la toile, ne reste que des teintes trop mûres.
Je repeins ton visage dans mes souvenirs fânés,
Mais seule la couleur de l'amour reste inchangée.
Même si ton souffle s'est éteint,
Dans chaque nuance, ton essence, papa, continuera de vivre, sans fin.