Chapitre 27- La grande croix

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La matinée venait de tomber lorsque sœur Humbeline sortit des Tierces. Elle avait demandé où était passé le frère Philémon et les moines de la communauté lui avaient répondu qu’il dormait encore. Elle devait sans doute penser qu’il devait être en extase. Elle les avait remercié, lorsqu’elle croisa en cours de route sa grande sœur Maïa qui venait de sortir de sa chambre avec le petit bébé. Elle le berça en marmonnant quelques paroles lorsqu’elle croisa sa sœur et lui avait sourit en tenant quelques affaires dans ses bras.

— Nous n’allons pas tarder à partir, comme tu m’avais prévenu que les moines n’avaient pas les moyens de nous garder plus longtemps…

— Je suis désolée si tu aurais aimé rester plus longtemps… Mais il était préférable de les laisser tranquille et qu’ils règlent cette affaire, avait-elle répondu en descendant des marches pour rejoindre la cour.

— J’espère qu’ils s’en sortiront… Tu me donneras de leurs nouvelles ?

— Oui, ne te fais pas soucis, je suis sûre que le Seigneur les aidera.

Maïa avait sourit et Humbeline l’avait aidée à mettre ses affaires dans le coffre de sa voiture.

— Et sinon, tout se passe bien dans ta communauté ?

— Oh oui, rassures-toi, elles sont adorables. Bon, il arrive de tans à autres qu’il y ait quelques petites embrouilles, mais rien de plus. Vous me manquez parfois…

Maïa avait sourit à son dernier message et referma le coffre en caressant la petite Augustine qui s’agitait dans la grenouillère.

— Elle ressemble beaucoup à maman.

Sa grande sœur avait soupiré au même instant que le vent, qui venait de se lever.

— Tu… Tu crois que maman est allée au près du Seigneur ?

Humbeline avait de gros doute sur l’âme de sa mère… Elle songeait, la plupart de temps, qu'elle pouvait être la reine des angoisses, mais elle ne préférait pas en parler.

— C’est compliqué de juger sur une âme qui a désiré mettre fin à ces jours… En plus de cela, maman détestait le Seigneur… Je prie beaucoup pour qu’elle ai accepté la miséricordre de Dieu.

Leur mère racontait souvent à quel point sa famille lui avait déchiré le cœur. Elle racontait que tout était la faute du Seigneur s’il y avait eu un grand malheur dans son enfance.

— Pourvu que le Seigneur puisse accepter ses erreurs et les miennes que j’ai commise contre toi… Tu n’imagines pas à quel point j’en ai fait des cauchemars… Je rêvais souvent de toi, pendant que moi, je me faisais un malin plaisir de te faire du mal… Je te racontais que ça ne servait à rien de suivre ce Dieu, que c’était de sa faute si nous ne t’avions plus à la maison…

— Et comment tu t’es rendue compte que le Seigneur ne nous a jamais fait de mal ?

Elle avait pris une grande inspiration et avait commencé à marcher dans une petite forêt.

— Je l’ai appris au fil des années grâce à Basile… Il m’a montré que le Seigneur n’aurait jamais pu faire du mal à maman et que c’était sa famille qui s’était comportée de la sorte.

— Je vois… Je suis si heureuse que Basile te comble de joie. Je trouve que vous êtes des parents géniaux.

Elle avait rit nerveusement.

— Oh tu sais, j’ai encore pleins de choses à apprendre… Pas vrai Augustine ?

Elle s’était agitée en demandant à Humbeline de se faire porter. La jeune sœur avait accepté, en prenant la grenouillère et l’avait posée contre elle. Quand elle sentit le contact du bébé, elle revit les cauchemars qu’elle faisait au monastère, en se voyant mère au foyer, avec pleins d’enfants… Mais elle savait que c’était le fruit du malin. Jamais elle n’aurait pu être mère, disait elle assez souvent.

— Tu ne m’as jamais raconté comment ta vocation était venue.

— Oh tu sais, une vocation vient avec le temps. J’avais à peu près dix sept ans, lorsque j’étais amoureuse de Raphaël. Je ne serais pas comment te l’expliquer, mais ce fut très étrange mon appel. La veille au soir, je m’étais rendue dans une petite chapelle, et j’avais demandé au Seigneur où était ma place, parce que je doutais beaucoup de mon amour que j’éprouvais pour Raphaël… Je ne savais pas si c’était le bon chemin que j’empruntais… Jusqu’au moment où j’ai commencé à prier pour vous, plus particulièrement pour maman. Puis, soudainement, j’avais demandé au Seigneur « est-ce que ma place ne serait pas avec la votre ? ». Le lendemain, j’ai croisé notre prêtre de la paroisse, jusqu’à ce qu’il vienne vers moi pour me demander si je songeais à devenir sœur et c’est à ce moment là, que j’en fus stupéfaite. C’était comme si le Seigneur m’avait écouté ce jour là, alors, je lui avais répondu oui et c’est comme ça que j’ai cheminé au fur et à mesure sur ma vocation. Comme quoi, j’ai bien fait de lui poser la question avant de devenir sœur.

Maïa fut émerveillée de son récit, et en sourit même.

— Même si on te l’a jamais dit, on est fière de toi Emma. Sache-le, je suis heureuse qu’un petit ange gardien veille sur nous.

— Oh tu sais, la personne qui m’a beaucoup aidé sur ce chemin c’est le père Théophane. C’est lui qui m’a emmené jusqu’ici après la fuite de mon mariage.

Elles avaient toutes les deux rit, quand elle repensait au pauvre jeune homme que Humbeline avait laissé devant l’autel.

— Oh oui, ce fut drôle en même temps… Il était complètement perdu ce jour là. Il regardait sa montre et t’attendais, jusqu’à ce que le prêtre était venu pour nous dire que tu ne te sentais pas bien et qu’il t’avait redéposé à Dijon. Raphaël était très en colère, je m’en rappel bien. Il avait même jeté le bouquet de fleur dans les mains de maman et était parti de l’église. Puis, quelques jours plus tard, maman l’a retrouvé avec une autre jeune fille. Je crois que c’est à ce moment là qu’elle a réalisé que tu disais vrai, le jour où vous étiez dans la cuisine. J’ai entendu votre conversation. En même temps, j’aurais beaucoup aimé donner une bonne correction à ce jeune homme. Il devrait avoir honte de t’avoir abandonné pour une autre fille. L’amour de Dieu est bien plus fort que celui que tu avais avec ce pauvre type.

La sœur avait rit doucement.

— C’est drôle parce que, quand je me suis rendue à la tombe de ton ami, j’ai… J’ai comme eu une grosse fusion dans mes pensées… Tout c’est mélangé et… Et je pensais assez souvent me faire baptiser, parce que Basile m’en parlait beaucoup… Et c’est fou à quel point j’ai une grosse envie de me faire baptiser et de le faire aussi pour Augustine… Tu en penses quoi ?

La jeune sœur en fut tout émue et la serra sa contre elle en lui disant que c’était un excellent chemin qu’elle empruntait. Maïa lui avait dit qu’elle y réfléchirait encore, mais plus sérieusement, mais cette soif d’amour qu’elle aussi avait manqué depuis sa tendre enfance, venait enfin de se réveiller, grâce au père Théophane.

Elles étaient retournées à la voiture, lorsque Basile avait rejoins sa femme pour partir. Puis, ils avaient quitté les lieux, en laissant sœur Humbeline au milieu de la cour. Elle leurs avait dit au revoir, jusqu’à ce qu’elle alla au cloître pour aider les moines.

Les Sexte allaient bientôt commencer et le père Philémon n’était toujours pas levé. Au moment d’entendre les cloches sonnaient, il s’était réveillé en sursaut et vit déjà la grande lumière du jour éclairait sa petite cellule. Il s’était précipité sur sa montre pour regarder l’heure et en fut bouche-bée. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il venait d’entendre… Jamais il n’aurait pensé que c’était elle la reine des angoisses. Devait-il tout de même le dire à quelqu’un ? Il se sentit inquiet, de ne pas pouvoir le dire. Son nom rongeait au bout de son âme. Il n’avait qu’une seule envie, c’était de dévoiler son identité à tout le monde, mais il le garda, comme l’avait dit son ancien père supérieur. Il se précipita pour se changer et referma la porte, lorsqu’il croisa la sœur avec des nappes dans les mains.

— Oh mon père ! Vous n’allez pas croire ! Ma sœur envisage de se faire baptiser !

Le jeune moine était complètement perdu, en voyant la jeune sœur en la reine des angoisses. Elle lui avait beaucoup trop envahi… Il n’arrêtait pas de la voir partout. La sœur avait froncé des sourcils, en lui demandant si tout allait bien. Il avait posé ses deux mains sur ses épaules. Il était à deux doigts de révéler l’identité, lorsqu’il entendit les cloches sonnaient une seconde fois. Il n’avait pas le choix que d’aller dire les Sextes. Il avait raconté brièvement qu’il avait vu le père Théophane et qu’ils devaient impérativement prier pour son âme. En se rendant dans le cloître, il avait posé sa capuche sur la tête, jusqu’à ce qu’il se rendit dans la petite chapelle pour réciter la prière. Quelques personnes qui étaient venus de l’extérieur, entraient dans la petite chapelle pour assister à la petite office du jour.

Tous les moines rassemblaient, commencèrent à dire le signe de croix, jusqu’à réciter les prières. Au moment de se répondre, le père Philémon était pris d’étourdissement, jusqu’à ce qu’il ne sentit plus son corps. Ce fut la même chose pour ces moines, qui ne parlèrent plus du tout. Sœur Humbeline qui avait trouvé cela louche, avait quitté l’assemblé pour venir rejoindre les moines qui ne chantaient plus et qui restèrent statufier comme des tombes. Elle avait passé la main sous les yeux de Philémon, qui ne répondit pas. Coline, Joseph et Vincent qui étaient perturbés, avaient demandé ce qu’il se passait. La jeune sœur comprit aussitôt, que le père Théophane était en danger.

— Il faut prier pour le père Théophane. Que tout le monde prit pour lui ! avait-elle ordonné.

Mais où étais donc passé tous les moines ?

* * *

Philémon qui reconnaissait les lieux, avait rassuré tous ses frères en leur racontant toute la mésaventure. Les moines qui ne croyaient pas du tout en cette histoire, furent tous perplexe et se posèrent des questions. Seul, l’observant qui était Élie, regardait avec Philémon, avec espoir. Depuis quelques temps, le père supérieur avait senti une particularité dans l’âme de ce jeune homme, plus forte que celles de ses frères. Il s’était approché de lui pour lui poser une question.

Mais mon père, le père Théophane est bien au paradis ?

Tous les frères avaient cessé de parler pour entendre la réponse.

Soupir… C’est, c’est plus compliqué qu’on ne le pense… Depuis quelque temps, une reine s’est emparée des enfers et a commencé à bâtir sa demeure. Nous devons à tout prix qu’elle cesse de répandre d’avantage d’autres démons. C’est elle qui a contrôle sur tout. Elle peut même tous vous contrôler mes fils, prenez courage et n’ayez pas peur.

Quelques moines avaient les jambes en coton. Le seul qui devait reconnaître cet endroit, était le frère Jean-Baptiste, qui croyait en tout cela.

Nous devons impérativement cesser ce vacarme et libérer ces âmes.

Rassuré, le frère Philémon avait ordonné à ses frères de le suivre. De petit à petit, le décors commençait à prendre place, et ils virent tous avec étonnement, une grande file d’âme qui avançait à pas lourd, vers un royaume sans fin. Un moine avait demandé à quitter ce lieu, d’autres l’avaient imité en se disant entre eux, qu’ils ne voulaient pas se rendre plus tard, dans les enfers. Une âme s’était jetée vers les genoux du frère Paul-André et avait imploré à ce qu’on la sorte d’ici, mais elle fut aussitôt fouetter par un squelette. Apparemment, il n’y avait que les âmes qui pouvaient les voir. Dans une nuit très obscure, seuls, douze petites moines marchaient, en ne se rendant pas compte qu’ils illuminaient les ténèbres. Soudainement, Élie avait montré du doigt une croix, qui se tenait sur une haute montagne. Plus ils s’étaient approchés, plus ils sentaient un énorme courant d’air les frigorifier. Quelques moines s’étaient réchauffés contre eux, tandis que le père Philémon luttait contre ce terrible vent qui les empêchaient d’avancer. Au moment de se rendre au pied de la montagne, le prêtre eu la bouche grande ouverte et était pétrifié. Les autres moines étaient tétanisés et quelques uns en avaient eu les larmes déchirantes. Ils virent sur la croix le père Théophane, clouait, comme le Christ, la tête inclinait vers le bas. La croix était allongée au sol, et il toussait en marmonnant des paroles. Philémon avait grimpé sur la haute colline et s’était précipité vers lui pour lui enlever les clous.

Non, non mon père ! Je ne veux pas vous voir comme le Christ !

Mon fils… Je… Je ne peux pas malheureusement… Ce sont mes péchés…

Mais c’est impossible mon père ! Vous ne pouvez pas avoir une grande croix ! Elle est immense !

Effectivement, elle mesurait à peu près dix mètre de hauts. Le moine avec Élie, essaient d’enlever les clous qui s’étaient bien enfoncés dans ses mains et sur ses pieds. Ils entendaient le père Théophane chantait des psaumes, la mine fatiguée.

Nous ne pouvons pas le laisser ici… Nous devons l’emmener loin avant que d’autres squelettes s’empreignent à lui.

Tu as raison Élie, nous devons vite l’éloigner d’ici. Restez calme mon père, nous allons vous sortir de là.

Le père Théophane en fut très reconnaissant et grimaça lorsqu’il avait le malheur de bouger un peu ses mains, qui s’enfonçaient dans les clous. Puis, par miracle, le père Philémon avait trouvé une corde au sol. Il l’avait saisi et l’avait enroulé tout au bout de la croix. Il l’avait demandé à ses frères de l’aider et ils avaient accepté cette mission en prenant chacun, un bout de la corde.

Bien, nous allons emmené le père le plus loin possible.

Il y a une grotte, on pourrait le déposer là-bas ? suggéra Élie.

Bonne idée, allons-y ! Tirons !

Ils se rendirent compte à ce moment là, combien la croix pesait pour le père Théophane. Elle était extrêmement lourde. Philémon se demandait quels horribles péchés il avait commis pour la porter… Il n’en croyait pas du tout… Quand ils commencèrent à hisser le père Théophane, la croix avait commencé à bouger doucement. Puis, elle glissa lentement dans la pente, qu’ils descendirent tous ensemble. Le frère Philémon les avait encouragés à tirer encore plus fort. Ils usèrent toutes leurs forces en serrant des dents. Le soleil rouge qui venait d’apparaître, frappa sur eux pendant un long moment. Pendant que les âmes se faisaient jeter dans la gueule du loup, les moines eux, tirèrent leur ancien père supérieur vers la grotte, avec beaucoup de difficulté. Beaucoup voulait abandonner cette mission, mais Philémon insista pour l’emmener loin de ce palais. Ils tirèrent en lâchant des gémissements, jusqu’à ce qu’un squelette avait aperçu leur petit manège. Il vit qu’ils se dirigèrent vers la plage où des mouettes commencèrent à être agressif envers eux. Elles volèrent tout autour d’eux, mais ils ne se découragèrent pas en continuant leur marche. La sueur avait dégouliné partout sur leurs vêtements. Le frère Philémon avait insisté pour continuer. Dès qu’ils posèrent leur pied dans le sable, c’était comme si c’était un poids lourd qui portait. Philémon se rendit compte à quel point le Seigneur devait porter cette croix tous les jours, pour nous tous… Il se rendit compte à quel point ce n’était pas facile et très dur à la porter… Arrivés presque au bout, un squelette commença à fouetter le frère Philémon qui était tombé dans le sable. Le frère Guillaume et Bernard, s’étaient précipités vers lui pour le relever, mais le squelette insista en fouettant tout son dos. Pour la première fois, Philémon ressentait une horrible douleur l’endolorir sur toute la colonne vertébrale. Pour le défendre, les deux moines avaient poussé le squelette qui était à son tour, tomber dans le sable. Les frères avaient cessé de tirer la croix, jusqu’à ce que plusieurs squelettes étaient apparus devant eux, pour signifier que la mort les attendait toujours. Puis, un squelette commença à montrer les péchés que commettait un petit moine sur la gourmandise. Il montrait le mal qu’il faisait et il en fut tellement peiné, que le squelette avait réussi à le fouetter. Philémon, qui était allongé dans le sable, leva son regard et vit qu’une bataille avait été déclaré entre les squelettes et les moines. Ils tenaient dans leurs mains une épée pour se défendre contre leur propre péché. La bataille faisait rage, jusqu’à ce que des anges étaient apparues. Philémon en fut heureux, mais il n’arrivait pas à se relever, jusqu’à ce qu’une chaussure avait écrasé sa main. Il avait gémi et avait levé lentement la tête, vers cette horrible femme qui riait.

Vous croyez quoi ? Que c’est en portant la croix de votre père supérieur que vous allez vous en sortir comme ça ? Oh non Philémon, regarde la vérité. La vérité, c’est que votre père supérieur n’osera jamais vous dire ce qu’il a commis comme péché. Et ce sont des très graves, ricana-t-elle.

Au moment de poursuivre son discours, un ange l’avait percuté et protégea Philémon avec ses grandes ailes. La reine des angoisses avait reculé et avait craché en voyant l’ange au près de Philémon. Elle ordonna à un mort de lui donner un épée et commença à se battre contre l’ange. Pendant ce temps, le petit moine avait rampé jusqu’à la croix du père Théophane et avait réussi à enlever tous les clous. Puis, il l’avait porté sur ses épaules pour s’éloigner de cette périlleuse guerre et l’avait allongé dans la grotte. Il avait posé un coton sur ses mains pour arrêter les saignements. Puis, quand il vit le père Théophane très mal au point, il lui donna un peu d’eau qui tombait de la grotte et qui s’était formée dans une pierre creuse. Il lui en donna dans un coquillage Saint-Jacques, tout tremblant. Il avait saisi ses mains.

Partez de cet endroit… Il est en mon devoir de m’en occuper…

Non mon père, je, je ne peux pas vous laisser dans cet état !

Phil, mon fils…, dit-il d’un air tendre en posant sa main sur sa joue, — Il est aussi votre devoir de prier pour les autres… J’ai commis des erreurs pendant la guerre et jamais je n’aurais crû que ça se finirait ainsi… C’est de ma faute si je vous ai tous mis dans cet état là. Vous ne méritez pas d’être en enfer, mais moi si…

Non mon père, vous l’avez dit vous même, c’est cette reine qui vous a placé ici, elle joue sur vos péchés pour que vous en culpabilisez, comme nous tous… Jamais je n’aurais pu croire que le mal pouvait en venir jusque là… Il, il est juste jaloux de vous mon père… Vous méritez mieux que cet endroit…

Puis, Philémon l’avait serré contre lui en entendant sa respiration sifflante. Il avait versé des larmes en lui disant « vous avez toujours été un père pour moi… ne nous abandonnez pas…. ». Puis, le cœur déchirant, le frère Philémon partit de cet endroit, avec ses autres frères, les vêtements complètement décousus…

Quand-est-ce-que cette histoire cessera-t-elle ?

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