À travers Lui, Moi

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Un souffle étrange balaya l’air et un silence s’installa. Dès sa première apparition, il dégageait une impression saisissante, un jeune homme au regard acéré, ses traits marqués par une dureté glaciale, comme sculptés dans un métal froid et impitoyable. Anton, dissimulé dans l’ombre d’un coin du hall, sentit une étrange vibration, un frisson qui le parcourut en un éclair. C'était un sentiment aussi étrange qu’intrigant, un malaise qu’il n’arrivait pas à identifier. Elias avançait sans un bruit, ses yeux d’un bleu glacial glissant sur chaque visage, observant. Rien ne lui échappait, tout était minutieusement scruté, comme si chaque détail, même le plus insignifiant, avait une importance capitale. Anton n’arrivait pas à détourner les yeux, Elias était différent. Il y avait quelque chose en lui qui le distinguait des autres élèves, une aura indéfinissable qui mêlait calme et danger. Un sourire à peine perceptible se dessinait sur ses lèvres, un rictus froid, mais qui en disait long. Ce sourire, éveillait en Anton une curiosité dévorante. Il ressentait une attraction irrésistible envers cet inconnu, une fascination presque malsaine qui le poussait à vouloir en savoir plus. Au fil des jours, cependant, cette fascination se mua en une inquiétude grandissante. Anton se rendit vite compte, qu'il n'était pas juste un élève étrange, il incarnait quelque chose de plus sombre. Une nuit, alors qu’Anton l’observait de loin, il remarqua qu'Elias n’avait pas l’air de chercher des amis, il observait, attendait. Comme un prédateur, il semblait toujours en quête de quelque chose ou de quelqu’un à manipuler. Ce n’était pas une simple impression. Anton commença à saisir les indices, les petites choses qui ne trompaient pas. Chaque interaction, chaque échange, semblait être une partie d’un plan plus vaste, une toile d'araignée tissée avec une précision glaciale. Le plus perturbant dans tout cela, c’était qu’Anton, loin de fuir, se sentait toujours plus attiré par cet énigmatique personnage. Plus il essayait de percer son secret, plus il se sentait piégé dans un labyrinthe dont il ne pouvait voir la fin. Il savait, au fond de lui, qu’Elias n’était pas une simple curiosité, il représentait un chaos qui ne demandait qu'à éclater. Et, d’une manière inexplicable, Anton savait qu’il était irrémédiablement lié à lui. Il ressentait cet appel irrésistible. Elias était le miroir des ténèbres, et Anton se retrouvait face à lui, prêt à se perdre dans ce reflet avec une étrange certitude. Il voulait lui aussi jouer .

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