Providentiel aphorisme

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19. 08. 2024

Suite aux diverses réactions concernant mes écrits, je me fais et partage cette réflexion:

  • « Ce que j’apprécie par- dessus tout dans l’ Art Surréaliste , notamment la poésie; c’est qu’elle stimule et souvent même décuple l’imaginaire du lecteur… »

Du 20 au 30. 08. 2024

Ce sont « mes » vacances avec « mes Amours » à Botassart; nous avons loué un superbe gîte et y passons des instants magiques, hors du temps, sous le signe de la passion amoureuse , en parfaite osmose avec la nature qui nous entoure.

Les enfants sont, pour notre plus grand bonheur, à l’ affût de la moindre découverte; elles s’éclatent littéralement. Nous avons spécialement choisi des activités susceptibles de les intéresser, en relation avec leur âge!

Le temps n’ est pas toujours de la partie mais peu importe; le soleil rayonne dans nos coeurs! Chaque soir, lorsque nos puces sont endormies, nous faisons la fête puis l’amour encore et encore…

J’ envoie aussi régulièrement des photos des petites sur la boîte mail de mon père. La semaine défile à toute vitesse, à notre grand désarroi et c’ est la gorge serrée que nous préparons les valises pour le retour au quotidien quoique… Nous avons encore trois semaines pour profiter de notre intimité amoureuse puisque les filles retournent à l’ école; c’ est une joyeuse perspective, non?

02. 09. 2024

Plus que touchée, Je retranscris cette annotation dans l' album photo familial :

« Le plus merveilleux des cadeaux pour une maman , c’ est de surprendre, émerveillée, sur la pointe des pieds pour la dernière photo prise hier soir ( chut, Eve et son papa dorment), ces moments de tendresse infinie et d’ Amour Inconditionnel entre père et fille. Je vous aime mes Amours! Cinq ans de peurs, de doutes, de maladresses , de pleurs mais surtout d’ apprentissages pour en arriver à cette joie incommensurable que je voudrais simplement partager avec Vous tous! Merci à Toi mon Sculpteur de Vie, ce fut loin d’ être évident ( nul n’ a dit que cela l’ était) mais nous y sommes parvenus! »

En soirée, Je balance une petite réflexion sarcastique sur le net qui ne manque pas d' interpeller mes amis:

  • « Je suis profondément dépitée de réaliser à quel point ma poésie et mes divers statuts ne sont que très peu appréciés par les personnes de ma région ( d’ ailleurs, je me sens plutôt rejetée en tant qu’ être par ces derniers), il ne s’ agit point de parano puisque les faits parlent d’ eux- mêmes. Par contre, je suis comblée qu’ ils puissent séduire un public étranger et non des moindres (des quatre coins du monde). A celui- ci, merci du plus profond de mon être !En ce qui me concerne, je pense pouvoir me montrer fière de mes nombreuses productions et c’ est sans doute cela le plus important. Comment pourrais- je réagir: m’ exiler à nouveau dans mon Antre Ciel et Terre mythique? M’ affranchir au sein de cette sordide réalité? J’ hésite encore car ce n’ est apparemment qu’ un début ( sur ce sujet, mes différents moi sommes d’accord!) Une seule certitude cependant: le talent, la volonté et un travail acharné au fil de cet inéluctable temps ne suffisent pas à eux- seuls à franchir certaines barrières morales ni changer les mentalités de ces bourgades enracinées dans leurs traditions judéochrétiennes où l’ art surréaliste est marginalisé à outrance! "

  • Kryska: « N’ oublie pas que écris avant tout pour toi , alors continue! »

  • Martine: « Nul n’ est roi dans son village, continue Erin, bisous! »

  • Picotte: « Moi, j’aime ton écriture, ne te soucie pas des autres. »

  • Louis: « T’ inquiète Erin, moi je confesse ne pas oser émettre un avis positif ou négatif, car ça me dépasse. C’ est ultra positif ce que je te dis, tu fais du caviar littéraire, tu n’ as pas la même audience que du MC Do graffiti!!! »

  • Eli: « Tu peux être fière de tes écrits, bisous du Paraguay »

– Erica: « Laisse tomber. D’ autres apprécient ta poésie. Des personnes qui ne te connaissent pas et qui donc ne te jugent pas. Nous lisons chacun tes poèmes avec attention, fébrilité, envie et passion… Continue de nous faire rêver, Erin! Nous, on t’aime! »

O3. 09. 2024

Ma première pensée matinale au regard des actualités n' est guère optimiste: « La soif du pouvoir absolu déshumanise tout homme politique. Il n’ y a pas plus extrémiste qu’ un gauchiste déguisé par ses sourires en apparence avenants mais au fin fond sarcastiques face à une population exsangue au bord de la révolution! »

05. 09. 2024

C’ est la fin d’ un week- end assez hard qui se termine sur une note positive puisque mes projets familiaux s’ accomplissent peu à peu! Il est temps de déboucher une petite orval en amoureux pour fêter cela! Merci mon Amour, mon Compagnon Chéri de ta confiance et surtout vive les filles! Sans toi ma Lydie, ça n’ aurait pas été possible!

Les mots suivants attire à cet effet mon attention : « N’oublions jamais de développer nos trois HUM: humilité, humour et humanité! ( auteur inconnu) »

06. 09. 2024

Comme pratiquement tous les matins, Kiara me téléphone mais ce jour, tout bascule. Je demeure pétrifiée, tétanisée, sans voix face à ce que j’ aurais voulu ne jamais entendre… Je vais imploser si je garde “ça” pour moi!!!! Que dois- je faire? Serait- ce la trahir que de me confier à Toi? Tant pis, c’ est trop lourd à porter sur mon coeur!!! Ecrire, t’ écrire me semble l’ unique solution...

Péniblement, je te rédige donc, atterrée et perdue, ce très long message auquel tu donnes suite:

  • "Bonjour, suite à de nouveaux actes violents chez ma sœur Kiara ( l’ aînée de ses filles a balancé la petite dernière sur le sol la tête première et a menacé l’ autre d’un couteau), elle a pris , selon ses dires, sa tête par les cheveux entre ses mains mue par la colère en lui plaquant le visage au sol pour l’ obliger à ramasser le doudou qu’ elle avait jeté à terre avant de lui coller une gifle dans le visage ( il paraîtrait que sa main est imprimée sur celui- ci). Je l’ ai convaincue de prendre rendez- vous chez le service requis, elle m’ a dit que c’ était en cours et que le dossier passerait mercredi au conseil chez eux… J’ en ai des frissons d’ horreur à t’ écrire ceci! Elle m’ explique tout cela par téléphone; j’ ai mis en application les mots clés que tu m’ as insufflés lors de notre dernière séance mais d’ après mon analyse, je crois bien qu’ elle vit dans le déni de cette violence. Tout est de la faute aux autres mais elle se considère comme une très bonne maman. Je maintiens uniquement le contact dans l’espoir d’ éviter qu’ un drame ne se produise en tentant l’ impossible pour qu’ une prise de conscience s’ effectue chez elle mais à chaque appel, je me sens si bouleversée et impuissante… Il faut beaucoup de temps pour faire changer les choses en se faisant accompagner par un psy, et là, je crains que ce temps ne soit compté avant que le drame n’ ait lieu. Devrais- je en arriver à prévenir le directeur de l’école pour qu’ un suivi psycho- médico- social soit mis en place de ce côté- là? Je ne sais plus que faire, ça me fait très mal de savoir ma nièce ainsi… Et le pire, c’est que mes parents lui disent qu’ elle est une excellente mère! Donc, je vais encore tout perdre en me mêlant de cela mais je ne peux adopter la politique de l’ autruche, ce serait me renier complètement. Qu’ en penses- tu?

  • Aie… De fait, prévenir l’ école et le PMS me semble une bonne idée… courage. "

L’ expression de mon impuissance fuse alors:

  • « Ce qui me tue, c’est que les profs doivent bien se rendre compte qu’ il y a un gros souci et qu’ ils ne lèvent pas le petit doigt… Sauf que la puce est punie constamment en raison de son comportement. Donc, non seulement, elle vit l’ enfer chez elle mais en plus, elle est encore stigmatisée davantage par ses enseignants quand elle tente d’ exprimer sa souffrance à sa manière!!!! Au vu de la crédibilité que j’ ai dans votre région, ça me paraît cousu de fils blancs à l’ avance mais qui ne tente rien n’ a rien… Qui sait? J’ ai l’ habitude de me faire passer pour une folle furieuse! »

08. 09. 2024

Après avoir retourné le problème dans tous les sens à la recherche d’ une solution vaine, je rassemble mon courage à deux mains pour appeler l’ école et exposer la situation… J’ y suis parvenue! Je n ’en reviens toujours pas!!! Oh, j ’ai bien bafouillé un peu, cherché mes mots lorsqu’ il s’ agissait de les poser le plus justement possible mais l’ essentiel fut exprimé!

Je t' informe de mon avancée:

  • « J' ai pu discuter longuement avec le directeur et lui exposer les faits; ils vont redoubler de vigilance et relever les faits physiques ainsi que son agressivité envers ses camarades. Je peux le recontacter d’ ici trois semaines pour savoir ce qu’ il en est. J’ ai fait ce qu’ il me semblait juste pour ma nièce.

  • Je suis particulièrement fier de toi, Erin…

  • Tes mots ne touchent au plus profond, merci de tout coeur! A demain 09h00 ?

  • Oui, bon après- midi! »

10. 09. 2024

Toute excitée, je me laisse aller sur mon profil:

  • " Je me sens libre, d’humeur si légère que je me sens rajeunie de quinze ans! Fêtons notre Passion comme il se doit mon Amour, c’est- à- dire à l’ infini, pour l’ éternité plus un jour! Même mes cheveux en ont profité pour se carapater!!! Si, si… Je vous le jure!!!! Plus sérieusement ( ça m’ arrive aussi), la joie, l’ humour et le bonheur que certains d’entre Vous diffusent à travers leurs publications contribuent à cette légèreté d’ âme! »

11. 09. 2024

Chanter joyeusement « Panzani, c’est bon la vie » tout en plongeant les dites pâtes dans l’ eau bouillante avec trois de mes doigts, c’ est fait… Hum… Hum… Maintenant, je fredonne donc: « Le temps n’ y change rien à l’ affaire: quand on naît con, on reste con! » Allez savoir pourquoi! Grand fou-rire! Outchhhh, dedji d’ nom d’ une pipe!

12. 09. 2024

Désappointée, je me lâche à travers ce texte :

  • « Se faire insulter gratuitement et être traitée de mythomane par Kiara , c’est fait! - Et ça continue encore et encore, c’ est que le début, d’ accord, d’ accord!- Elle ne l’emportera pas au paradis; mon seuil de tolérance est dépassé. Parce que j’ai fait ce qu’il me semblait juste, c’est-àdire prévenir l’établissement dans lequel était scolarisé sa gamine de l’ambiance familiale engendrant son comportement violent envers les petites dernières, sa mère, ses camarades ainsi que ses confidences telles que - Je vais tuer mes soeurs, ainsi, j’irai en prison et je serai mieux qu’ici- lorsque je lui faisais remarquer les possibles conséquences dramatiques de son geste après qu’elle ait tenté de lancer la balancelle sur sa maman et ses cadettes, uniquement dans le but qu’ elle puisse s’exprimer et soit prise en charge par le centre adéquat; je devrais être pointée du doigt, insultée, stigmatisée??? Non, je ne suis pas d’accord, ce serait criminel de ma part de fermer les yeux dans l’ espoir que les choses s’ arrangent d’ elles- mêmes, après avoir, sans succès, à maintes reprises au cours de nos discussions téléphoniques, tiré la sonnette d’alarme pour la conscientiser face à un tel désastre! J’ assume mes actes et sachez qu’ il m’ en a fallu du courage pour agir ainsi car j’ ai rarement vu un tel acharnement à nier l’ évidence tout en prônant le mensonge comme système de valeur fondamental pour se dédouaner de toute forme de violence! »

Deux valeureuses amies commentent :

  • Alice: « C’est souvent le déni total dans les familles ou alors un enfant est désigné comme malade alors que c’ est toute la famille qui l’ est. Tu as fait ce qu’ il fallait. Dans les cas des dénis, c’ est important de mettre entre les personnes une autorité extérieure comme la police. Ainsi les personnes dans le déni finissent tôt ou tard par revenir dans le monde réel. Bon courage, j’ espère que ta nièce ira mieux! »

  • Edwige: “ Je connais un peu la situation et c' est vrai qu’ il est temps de faire quelque chose! »

13. 09. 2024

Quelques élucubrations obsédantes triturent mon esprit :

« Qui devinera mes Silences Entendus quand j’ écouterai encore, avec une méditative insistance, cette inspiration altruiste s’ étoffer sous le bruissement de vos âmes magnifiées? »

– « Quelque chuchotement intuitif grave, de ses maux irréversibles, l’ écorce de ce coeur émérite… »

14. 09. 2024

Nous voici, à nouveau, tous les deux face à face, dans toute l’ intimité qui est la nôtre durant ces quarante- cinq minutes... Nous poursuivons le thème abordé lors de notre séance du neuf septembre, c’est- à- dire ce que le comportement violent de Kiara, ses accusations infondées envers un de nos amis communs il y a six ans et sa persistance dans ces dernières, viennent toucher , réveiller chez moi.

Je te lis à voix haute mon statut relatif à cet événement puis te déclare:

  • « Je suis vraiment sans pitié! »

Et d’ ajouter, d’ une voix brisée se terminant dans un souffle imperceptible:

  • « Elle s’ est servie de mon histoire, de mon vécu; elle s’ est appropriée mon statut de victime pour se dédouaner de sa propre violence envers sa petite en accusant un innocent du pire … Elle n’ a pas été violée par le grand-père, elle; moi, oui!!!!! »

Je me sens titillée par ton interrogation suivante et tâche d’ y apporter une réponse la plus ajustée possible à mon ressenti:

  • « Erin, comment se fait- il qu’au lieu de vous dire entre soeurs :- Nous avons un point commun qui nous unit - , vous vous détestiez autant toutes les trois ?

  • Heu, le leitmotiv dans la famille a toujours été - diviser pour mieux régner- et nous mettre ainsi constamment toutes les trois en concurrence. Chose toujours bien réelle aujourd’hui, puisque après cinq ans de rupture, ils refusent de nous voir, moi et les puces, en prétextant des courses pour découvrir ensuite via FB que maman participait en compagnie de sa plus jeune des filles à un concert! Et pour bien enfoncer le clou, j’ apprends ensuite qu’ elle allait le dimanche dans sa famille, celle de son père! Je demandais juste à les voir, ne serait- ce qu’ une heure… C’est tout de même pas énorme ! »

Perplexe, dépassée, j’ en arrive à te demander:

  • « Suis- je parano où elle a repris contact avec moi dans un but bien précis? »

Tu enchaines en émettant une hypothèse, celle du regard qu’ autrui pouvait poser sur eux de part mes lettres publiées concernant la violence de ma mère, l’ assujettissement de mon père et les violences sexuelles commises par le grand-père maternel. Dans ce cas, des retrouvailles permettraient alors de dire : « Maintenant tout va bien, on se revoit; elle est guérie! », histoire d’ être perçus comme de « bons parents » par leur entourage!

Tes propos m’ amènent à t’ exprimer mes impressions face à ceux tenus par maman. Je trouve également injuste qu’ elle continue de fréquenter et s’ amuser avec les membres de sa famille, ceux- là même qui m’ avaient traînée dans la boue suite à la dénonciation des abus à l’âge de dix- sept ans. Dépitée, les larmes contenues en mon for intérieur, mes yeux plantés dans les tiens, le coeur déchiré, je te regarde et murmure d’ une voix blanche:

  • « Tu sais, ce qui me heurte le plus, c’ est qu’ en voyant les cicatrices sur mes bras, elle m’ a dit: - Je ne veux plus jamais voir ça! - dans le sens : - je ne veux plus que tu te fasses du mal- mais elle, papa et pépère sont à l’origine de cette auto- mutilation; c’ était mon seul moyen d’exprimer ma souffrance à l' époque! »

Je réalise ainsi combien il me faut absolument conserver de grandes distances avec eux pour éviter à nouveau d’ être prise au piège dans ce « fous- le camps, viens ici! » et mettre par là- même en péril le fruit de nos cinq années de collaboration acharnée!

En parallèle.

En entrant chez Toi, je remarque d’ emblée une nouveauté: un PC portable ( lenovo) ouvert sur ton bureau ( sourire car tu répètes souvent que tu y es allergique). En t’ observant , plusieurs détails attirent mon attention: tu portes une minerve et tu as de touts petits yeux ( souffrance extrême, me dis- je!); j’ ai cette nette impression que tu n’ as pas dû dormir beaucoup ces derniers jours accablé par cette douleur qui te ronge!

Tu me préviens que tu pourrais grimacer en cours de séance car tu souffres énormément dans la nuque en raison d’ une fichue hernie, récidive d’ une crise survenue dix- huit mois plus tôt ( Je m’ en souviens comme si c’ était hier) puis ajoute:

  • « Cela fait moche, ça remonte toute la graisse de mon cou; je ressemble à un gros hamster! »

Bon sang, mais quel pincement à l’ âme ça me fait que tu puisses penser cela de toi- même bien que tu aies prononcé cette phrase de manière humoristique à première vue! Sais- tu que de voir tes traits se crisper à plusieurs reprises, en cours de séance, lors de tes changements de position, me fend littéralement le coeur??? Oui, c’ est un fait étrange: j’ ai véritablement mal pour Toi tout à l’ intérieur !!!

Lorsque j’ évoque par la suite la fête de Walsdorf suite à la photo envoyée à Kiara sur une note quelque peu sarcastique qui me valut de sérieuses insultes de sa part, tu m’ expliques:

  • " J’ y suis arrivé au matin

  • Au fait, as- tu su regarder si le stand du Daily Bull était présent et ce qu’ il proposait?

  • Bien non, j’ ai complètement oublié!

  • Ohhh, enfin , tu pourrais me dire que je n’ avais qu’à y aller moi- même hein!

  • En fait, je n’ ai pas vu au final grand- chose de la fête à proprement parler car j’ ai rencontré et discuté avec de nombreuses personnes en cours de journée. Mais ça change, ça m’ a semblé super chouette sauf que je me suis fait engueuler.

  • Tant mieux si c’ était chouette…. enfin, sauf pour l’ engueulade bien sûr! "

Bien que ça me titille, j’en reste là dans la conversation et ne m’ autorise pas à te demander qui t’ avait sermonné! ( Comme je peux m’ auto- censurer grave, n’ est- ce pas?) Mais, au vu de ta réaction quand je te dis , à la fin de notre entretien au moment de te régler : « Demande à ta compagne de te masser la nuque avec des huiles essentielles, et en plus, c’ est une manière de joindre l’ utile à l’ agréable » (Hum… J’ aurais peut- être mieux fait de me taire là…) où s’ ensuivit un grand blanc pareil à un sentiment de malaise profond, j’ imagine qu’ il pourrait peut-être s’ agir de ta chérie; d’ autant plus que je fais, sans le vouloir ( si, si, je te le jure, c’ est possible!) la relation avec ses différents publications facebook ( ça s’ impose dans mon esprit comme une évidence)... Zut et rezut alors, y aurait- il quelques soucis de communication dans ton couple? Evidemment, ce n’ est que pure hypothèse de ma part! Et franchement, sur ce coup, j’ espère bien être à mille lieux de la réalité!!!

Pour terminer, nous discutons de mon désir de formation en gestalt mais surtout de ma déception face à mon incapacité à pouvoir l’ assumer financièrement. Tu me proposes donc une alternative; celle d’ entreprendre des études de psychomotricité pour pouvoir m’ installer et ensuite en arriver à la gestalt… ( Bof, ça ne me tente guère de perdre tout ce temps avant d’ en arriver à atteindre mon objectif.)

C’ est donc ainsi que tu en arrives à aborder différents sujets tous liés finalement: la réussite de ta formation en psycho- pathologie. ton diplôme, l' oeil exercé du professionnel face aux cicatrices d’auto- mutilation, le système pyramidal dans lequel le psy devait évoluer inexorablement et la supervision.

Tu conclus ensuite par la réaction de tes collègues lorsque tu proposes l' intervision en lieu et place de la supervision dans la mesure où, selon Toi, cette dernière ne permet pas un travail d’égal à égal, ce que transmets, pourtant, le thérapeute à son patient! L’ intervision serait donc idéale pour permettre l”échange entre psys des différentes situations problématiques pour tenter d' y apporter une solution grâce aux différentes vues extérieures et opinions diverses.

Je t’ écoute avec attention et passion!!! J’ aime ton authenticité et cette originalité qui te caractérisent tant; cette manière de toujours être au plus proche avec toi- même quelles que soient les circonstances!

Deux jours plus tard, un providentiel aphorisme griffonne devant le miroir, grâce à sa contemplative ténacité, mon précieux grimoire dans un mutisme monotone proche de la solennelité:

"Que ne puissiez- vous point deviner cette silencieuse éloquence lorsque j' écoute solennellement avec une méditative insistance cette inspiration altruiste, sépulture nostalgique d' idéaux bafoués, s' étoffer sous vos bruissements crépusculaires Ô Ames Magnifiées ?

Hélas ! L' aurore inepte guette, hypocrite, votre obsolescence planifiée. A son voile d'apparats s' y substitue juste cette ironique impertinence ! Seule éclopée ? L' arythmie languissante dans son apologie suppliciée mue par quelque chuchotement intuitif, aphorisme providentiel : sentence !

Et s' il suffisait juste d'écoper sans fin cette inertie démentielle pérennisée à travers ses lacérations existentielles encore stigmatisées à outrance, - Ci et là leur encre pourpre grave l'écorce de coeurs émérites ainsi martelée- , qui parviendrait enfin à s' assumer pleinement dans sa liquide senescence? »

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