A nouveau, le rêve
De nouveau, je suis libre d'aimer toutes les femmes du monde. Libre d'exprimer les pérégrinations nocturnes de mon esprit pour l'autre sexe, sans gêne et sans complexe, ou si peu.
Je peux t'imaginer à nouveau, toi, ma muse invisible au corps imparfait, onduler dans les méandres de l'aube. L'ocre macabre laisse place au rose, et tandis que tu danses, j'endors mon corps.
De toutes les voix que je t'ai prêtées, seule subsiste celle du silence afin que meurt l'écho de mes dernières déceptions. Que naissent nos amours illusoires, place au luxe de l'espoir !
Je chante, je change, rien n'arrête ma course et pourtant, rien ne bouge. Le monde est immuable alors que je ne reconnais même plus celui que j'étais. Suis-je pire ou meilleur à présent ? Puis-je m'y tenir droit sans rougir de mes erreurs ?
Flanqué de ma solitude, je parcours les rues pavées d'inconnues. Leur sourire me comble, je n'en demande pas plus. Pas maintenant. Laissez-moi me retrouver. Laissez-moi me réussir.
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