Chapitre 6 : Partie 1 & 2

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Partie 1

Au petit matin, j'entends mes parents partir. Je sais dès lors que la maison est vide, je n'y suis pas vraiment habitué, je ne sais pas trop comment je vais bien pouvoir m'occuper toute une journée sans personne. A peine le temps d'y penser que je me rendors profondément.

Quelques heures plus tard, j’ouvre péniblement les yeux. Je reste un moment sous la couette. Je sais que je n’ai personne à m’occuper, je suis tranquille à la maison. Celle-ci est tellement silencieuse, comme endormie, je sais que malheureusement elle le restera toute la journée.

Durant la nuit, je n’ai pas cessé de penser à ce qui s’était passé la veille et aux sensations que j’ai ressenties. Je me demande, si ce que j’ai fait est mal ou non, vis-à-vis de ma copine. Je m'étais convaincu que non hier, mais je ne sais plus quoi en penser ce matin. Je me suis imaginé que c'était une sorte de masturbation, ce n’est pas totalement faux, mais j’ai masturbé un autre garçon, donc ce n’est peut-être pas la même chose.

Comment savoir...quoi faire... dois-je lui avouer? est-ce vraiment mal ? Les questions fusent dans ma tête et malheureusement je ne trouve pas de réponse et les questions reviennent en boucle comme le refrain d’une chanson.

Après de longues minutes de réflexion, je me souviens que Jean a pris un des téléphones portables que nos parents nous passent quand nous partons de la maison plusieurs jours. Je me décide à appeler Jean pour lui demander ce qu’il en pense. Je prends mon courage à deux mains et compose son numéro. Après deux sonneries j’entends la voix de Jean qui vient de décrocher.

- Jean : Allo ?

- Moi : Coucou c’est moi ça va ?

- Jean : Oui et toi ?

- Moi : Bah bof en fait !

- Jean : Je te manque déjà ?

- Moi : Il n’y a pas que ça malheureusement.

- Jean : Vas-y raconte, je me mets à l’écart pour pouvoir te parler.

- Moi : Ok. Bah je me pose beaucoup de questions, notamment vis-à-vis de ce qu’on a fait hier avec Alan.

- Jean : On n'a rien fait de grave pourtant.

- Moi : Bah toi tu es plus jeune, et tu n’as pas de copine donc ce n’est pas grave.

- Jean : Et qu’est-ce qui te dérange du fait d’avoir une copine ?

- Moi : Ben j’ai un peu l’impression de l’avoir trahie en faisant ça.

- Jean : Oui je comprends, c’est pas vraiment la même chose Pierrot, tu t’es laissé entraîner c’est tout... c'était un délire entre potes, pas de quoi se prendre la tête.

- Moi : J’ai l’impression que c’est mal ce qu’on a fait

- Jean : Écoute, j’ai une question pour toi.

- Moi : Oui ?

- Jean : Est-ce que ça change tes sentiments pour Amandine?

- Moi : Euh non pourquoi ?

- Jean : Si tu l’aimes c’est l’essentiel ! Il ne faut pas que tu culpabilises pour une connerie comme celle-là !

- Moi : Mais tu ne penses pas que c’est mal d’avoir fait ça alors que je suis censé être avec elle.

- Jean : Non, parce que d’une ce n’était pas prémédité, et de deux le peu que tu as fait n’est pas franchement grave c’est comme si tu t'étais soulagé

- Moi : C’est ce que j’essaye de me dire... mais voilà.

- Jean : Franchement si tu as vraiment des remords, parle-lui en, à mon avis elle t’en voudra pas.

- Moi : Je n’ai pas vraiment de remords car c'était un bon moment, mais je m’en veux de l’avoir fait alors que je suis avec elle.

- Jean : Je comprends, moi je t’ai dit comment je vois la chose. C’est ni plus ni moins comme une branlette.

- Moi : Oui tu as sûrement raison.

- Jean : Essaye de penser au week-end à venir avec elle ça te fera du bien !

- Moi : Oui merci

- Jean : De rien !

- Moi : Amuse-toi bien !

- Jean : Toi aussi.

Je raccroche, je me sens mieux. Jean à raison, je vais profiter de mon week-end et si vraiment je me sens mal, je lui en parlerai, en espérant qu’elle ne le prenne pas mal.

Partie 2

La matinée est déjà bien avancée, je n’ai encore pas décollé de ma couche. Je suis tellement bien blotti sous ma couette. La perspective de ce week-end avec ma douce, finit par motiver ma sortie du lit. Je veux avoir le temps de faire quelques tâches avant son arrivée.

Je regarde mon réveil, déjà onze heures ! Je me prends un coup de stress, m’habille en quatrième vitesse et descends prendre un petit déjeuner express histoire de commencer mes travaux d’Hercule.

Une fois le déjeuner englouti pour ne pas dire gobé, je lance la première lessive qui était toute prête. Dans la foulé je plie le linge d’hier, et range mes affaires et celles de Jean. Je joins le slip d’Alan aux affaires de Jean pour qu’il le lui rende. Je refais un lit propre dans la chambre de Jean pour Amandine.

Je ne veux en aucun cas lui imposer de dormir avec moi. Le lit terminé, je fais le mien au carré et range ma chambre, je ne veux pas paraître trop bordélique et j’espère qu’elle appréciera l’attention.

Après tout ce travail, je commence déjà à avoir faim ; il faut dire que je n’ai pas mangé grand-chose ce matin. Il est bientôt deux heures, il est temps de penser à se restaurer surtout si Amandine me rejoint pour le repas !

Je n’ai pas pensé à lui demander l’heure à laquelle elle pouvait venir mais vu le rendez-vous qu’elle a, c’est tout à fait possible qu’elle finisse tard. Je ne m’attarde point d’avantage en réflexion, je retourne dans la cuisine et me sers un morceau de quiche préparé la veille, un petit peu de salade en accompagnement. Je me régale déjà à la simple vue de mon assiette.

Je vais manger rapidement ce matin, j’ai encore beaucoup de choses à faire. J'avale donc à la hâte mon morceau de quiche et ma petite salade, je finis le tout avec un petit yaourt à la rhubarbe. Dès le repas terminé, je m’empresse d'étendre la lessive de ce matin et d’en préparer une nouvelle puis de la faire tourner.

Après cela, je récupère l’aspirateur, et me lance dans le ménage de la maison, c’est l’une des tâches que j’aime le moins. J’ai, malgré cela, vraiment envie de faire une bonne impression à Amandine. Je dois me débrouiller pour aller vite et bien, car j’envisage très sérieusement d'aller faire une course pour Amandine et je ne suis pas sûr d’avoir le temps de tout achever.

Après deux heures de passage de l'aspirateur, je ne suis pas encore passé dans la chambre de mes parents ni dans celle de grande sœur Marie. Qu’importe, je les ferai plus tard, dimanche par exemple : nous n’irons probablement pas dans ces deux pièces de toute manière.

Déjà seize heure trente, je n’ai pas vu le temps passer! Je voulais aller acheter quelques surprises pour faire lui faire plaisir, malheureusement j’ai encore trop de choses à faire ! Je me hâte de redescendre direction la machine à laver. De nouveau, opération pliage, étendage et nouvelle machine. Je comprends maman lorsqu’elle dit qu’elle y passe sa vie, j’en suis déjà à la quatrième en deux jours et tout n'est pas encore lavé...!

Dans mon élan, je ne souhaite pas m'arrêter, je saisis le seau et la serpillière et me lance dans un ultime coup de ménage dans la maison. J’ai vraiment envie qu’Amandine se sente bien. En plus je sais que nous n’allons pas trop salir, donc je n’aurai pas grand-chose à faire avant le retour de mes parents. Une fois la serpillière passée, je suis à bout, je n’en peux plus.

Je comprends mieux maman, c’est vraiment la première fois que j’en fais autant tout seul. Elle, c’est beaucoup plus souvent qu’elle se retrouve à le faire, à l’avenir je t'aiderai davantage. Je me dis qu’en plus de tout ça, maman arrive aussi à faire du repassage, elle est bien sûr plus efficace que moi, mais tout de même quel courage!

Après avoir tout rangé, je m’occupe de la lessive lancée tout à l’heure, je prépare la suivante mais je me sais trop à bout pour vouloir la commencer, je plie simplement celle qui séchait et étends la dernière.

Une fois tout ça terminé, il est bientôt déjà dix-neuf heures trente, j’y ai passé la journée. Depuis que je me suis levé, je n’ai pas arrêté. Je décide d'en rester là et de m’accorder une pause en attendant Amandine. Au fait, je n’ai pas pensé à lui demandé si elle pensait manger avec moi, qu’importe je n’ai pas très faim je vais attendre un peu.

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