Un phénix (à une blonde)
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Il est seul, le phénix, et son règne absolu,
Emplit mon quotidien d’émotions dissolues.
En son crane il détient de terribles colères,
Livrées à qui fixe son sein aréolaire.
Il m’inspire à la fois la douleur, le salut.
Son regard me perçoit comme une roturière.
De sa longue canine à l’histoire ordurière
Il ajoure et domine une âme irrésolue.
Il provoque la ferveur, l'incendie, le séisme,
Souvent, il me séduit par son brûlant charisme,
Mais son air, sa saveur et sa lumière écœurent.
Il revient chaque nuit, d’après le chroniqueur,
Si tu l'entend rire, c'est nous dit l’aphorisme,
Qu'Il ne peut pas mourir: il renaît de ton cœur.

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