Nous deux
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Le carillon du porche éveille ma torpeur
Tandis que le soleil rougit le fin nuage.
Le vent s’est refroidi sous le sombre feuillage
Et mon coeur impatient perd soudain sa tiédeur.
Au rythme de ton pas, s’émoustille ma peur.
Le parfum qui ruisselle a quitté ton corsage
Pour esquisser ici ce séduisant passage.
Enfin ton corps paraît, reflet de ta splendeur.
Les tercets de Charles Guérin :
Ecoute au gré du vent la glycine frémir.
C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir.
D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir,
Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.
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