Entendez-vous le zéphyr

Qui chante son épopée

Aux champs fleuris,

Ô Voyez-vous, voyez la lyre

Qui colore l'Éthopée

De ces roses déflorées,

Ô! Vallée des roses,

Ô muse d'un poète berger,

D'un artiste engagé,

Entendez-vous, la larme

Qui s'écoule dans les jours

De ces hautes montagnes,

Et au rythme

De la clameur du temps

Le poète prend son son élan

Pour peindre les maux

Rien qu'avec des mots

Quand la vapeur

Qui émane des cendres

De son engouement

Transperce la tanière du silence

Le verbe autrefois

Révolté à l'artiste fait pénitence.

Avez-vous vu ses yeux

De Morphée

Sous l’ombre des fleurs

De fée

Sur le diadème

De la princesse

Brille de paix,

De joie et de finesse

Le poète séduit

La bouffée

Dormant dans les bras

De la déesse,

Entendez-vous les chants

Des ses vers dans les champs ?

Entendez-vous les cris des mots

Écrits pour guérir ses maux ?

La muse et son encre

Se sont embrassés

Les mots ne font

Que tomber assez

Sa rime fait pleurer de joie

Et ses thèmes

Sont des monts-joie,

Honorez sa muse,

La muse des poètes

Un être béni.

C'est l'armure d'un Ton bel

Accordant à liesse

À l'air frais sans Nuage

Tilleul thym j'aime

Toiser la rose brisée

À l'aube d'un essor

La gaieté est là

Faisez la, confiance

Son omission

Enivrant,

Le chant du rossignol

Dans les champs,

Embués par la rosée matinale ,

La mélodie de la Cora

Mandingue,

Le murmure du vent

Qui se fait pressant,

Dans Le silence de la nuit...

Ô!

Muse !

Quand ma muse

S'amuse,

Elle ruse

S'emporte

Et m'emporte..

Corps et âme, je lui cède

Pour qu'elle me possède.

Honorez sa muse,

La muse des poètes;

Un être béni.

Poème collectif écrit par six poètes :

_ESSAID MANSSOURI

_HERMANN EP

_PARADOXIA

_EL BASSE MANSALY

_INEXTINGUIBLE

_MANTÉNIN NIAMBELE