EXISTENCE
« To be or not to be »
Ce sont les mots prononcés par Shakespeare dans l’une de ses célèbres œuvres : Hamlet. Être ou ne pas être, telle est la question, prononce le prince Hamlet au début d’un monologue. Cette question est devenue célèbre. A-t-elle une réponse ?
Peut-on répondre à la question « être ou ne pas être » réellement ? Être quoi au juste ? Soi-même ? Peut-on ne pas être soi-même ? On dit parfois de quelqu’un qu’il ne vit pas sa vie. Comment peut-on ne pas vivre notre vie si nous sommes vivants ?
Être vivant n’est-il pas censé affirmer que nous vivons bien ? Vous direz : « On parle du fait de vivre avec une majuscule. » Vivre. Quatre lettres. Un mot que nous avons pourtant l’habitude d’entendre, n’est-ce pas ? Et qui malgré tout signifie tout et rien.
Vivre, c’est profiter, c’est être fier de soi, c’est tenter des choses, se jeter vers l’inconnu malgré nos peurs. C’est tout essayer en partant de rien. C’est réaliser des choses qui nous marquent. Sommes-nous inoubliables ? Dans cent cinquante ans, quelqu’un se souviendra-t-il de nous ? À quoi aurons-nous servi au final dans cette longue histoire qu’est l’univers ?
Cette histoire sans début ni fin dont nous ne sommes même pas un point x à part entière. On arrive inévitablement à la question : « Quel est le sens de la vie ? » À quoi sert-elle ? Quel est son but ? A-t-elle vraiment un but au final ? Ou cela nous mène-t-il quelque part ? Que sommes-nous réellement ?

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