J’ignore qui a eu l’idée tordue de mettre des centaines d’adolescents dans des lycées sous-financés, dirigés par des adultes dont les rêves se sont brisés il y a des années, mais j’admire son sadisme...

Probablement quelqu’un d’aussi cynique que brillant. Le concept est simple : prendre des esprits encore curieux et les plonger dans un bain tiède de règles absurdes, de couloirs gris et de programmes obsolètes. Chaque matin, on y apprend la patience forcée, l’art de griffonner en silence et la technique infaillible pour paraître intéressé sans l’être.

On appelle ça « éducation », mais soyons honnêtes : c’est surtout une machine à fabriquer des copies conformes, obsédées par les notes et incapables de penser autrement que par consignes. L’ennui devient un outil pédagogique, la résignation une compétence, et l’obéissance une vertu.

Non sérieusement, j’admire le sadisme de cette personne !