Chapitre 4 : Noa...
Plus tard après une grasse matinée hantée par un putain de rêve érotique, j'airai debout dans le salon, vêtue d’un t-shirt appartenant à Ice, et je profitai d’être seule pour visiter la colocation.
J’approchai une platine pour vinyles, l’allumai et choisis un disque au hasard avant de monter le volume. La musique résonna, saturant l’espace. Un instant de répit.
Mon bol de lait et de céréales en main, je déjeunai en silence, laissant mon regard errer sur les cadres photos accrochés au mur de briques. Des fragments de vie, des visages figés dans des moments volés.
Qui étaient vraiment les Mambas ?
Je me rappelai les conversations avec Ice, ses mots tranquilles mais teintés d’une assurance implacable.
- Tu aimeras m’appartenir, même si tu ne le sais pas encore.
Je frissonnai malgré moi.
Était-ce vrai ? Une part de moi savourait l’obscurité qui émanait de lui, ce danger sous-jacent, ce magnétisme brut. Comme un poison lent, une attraction que je ne comprenais pas entièrement.
Mais quand il se lasserait ? Quand il estimerait que mon contrat était terminé ?
Je baissai les yeux vers mon bol, l’appétit coupé.
Que deviendrais-je après lui ?
Je savais que m’attacher à Ice était une erreur. M’attacher à qui que ce soit, d’ailleurs.
Je rangeai ma vaisselle avec des gestes mécaniques, tentant d’ignorer les pensées qui s’immisçaient dans mon esprit. La cuisine, le salon, toute cette maison... Je ne devais pas oublier où j’étais, ni pourquoi j’étais là.
Une fois dehors, l’air frais m’accueillit et je pris une grande inspiration, espérant que le poids sur ma poitrine s’allégerait.
Mais il ne s’allégea pas. Ma mère. Sa trahison me revint en plein visage, brutale comme une gifle. Elle m’avait mise en danger, encore. Je serrai les poings, cherchant à calmer la colère qui grondait sous ma peau. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il toujours que ce soit elle qui réduise mes espoirs en miettes ?
Je levai les yeux vers le ciel, cherchant une réponse dans l’immensité grise au-dessus de moi. Mais il n’y avait jamais de réponse. Seulement des souvenirs et des cicatrices qui ne guériraient jamais vraiment.
Perdue dans mes pensées, je ne fis pas attention aux bruits de la maison, ni aux pas qui s’approchaient derrière moi.
Des bras m’entourèrent brusquement, une prise ferme, presque possessive.
Je sursautai légèrement, mon corps se raidissant instinctivement avant de reconnaître son odeur, sa présence.
Ice.
Il me ramena contre lui sans retenue, ses mains s’attardant sur ma taille comme si elles y avaient toujours eu leur place.
Son souffle chaud effleura ma nuque avant qu’il n’enfouisse son visage dans mes cheveux.
- Tu m’as piqué un t-shirt, murmura-t-il, sa voix basse et tranquille, mais teintée d’une légère accusation.
Je roulai des yeux, tentant d’ignorer la façon dont mon cœur s’accélérait sous son contact.
- Il fallait bien que je trouve celui qui sentait le moins mauvais.
Il eut un léger rire, un son rare qui vibra contre ma peau, puis ses mains resserrèrent leur prise un instant, comme s’il cherchait à imprimer cette proximité avant de reculer.
- Va t’habiller, dit-il d’un ton qui ne laissait aucune place à la discussion. Je t’emmène faire un tour.
Je hochai la tête sans discuter, bien trop consciente du trouble qui me gagnait.
Je ne devais pas m’attacher à lui. Ni à lui, ni à personne. Mais alors, pourquoi son emprise sur moi était-elle si forte ?
Où voulait-il m’emmener, hormis pour du shopping ?
Je fronçai légèrement les sourcils, l’idée que Ice ait un autre plan me traversant l’esprit.
Chassant mes pensées, je rentrai à l’intérieur, tentant de retrouver un semblant de maîtrise sur ce qui m’arrivait. Je franchis le seuil et fis face aux autres. Texas, Tank, Jet. J’inspirai discrètement, mon regard effleurant leurs silhouettes imposantes avant que je ne force un petit sourire. Juste assez pour masquer la légère tension qui nouait mon ventre.
- Salut, murmurai-je en baissant légèrement la tête.
Jet ne me laissa pas le temps de reculer. D’un geste naturel, presque instinctif, il m’attira contre lui, ses bras forts et rassurants m’enveloppant sans effort. Un frisson me parcourut, mais avant que je ne puisse réagir, il posa un baiser léger sur mon front.
- Comment te sens-tu après ce cauchemar de cette nuit ?
Sa voix était calme, mais son regard cherchait quelque chose, une réponse honnête, un signe que j’allais bien. Je clignai des yeux, prise de court par cette douceur inattendue. J’hochai doucement la tête, un sourire léger aux lèvres.
- Je vais bien, murmurai-je, croisant son regard plein d’attente.
Je savais qu’il cherchait une réponse honnête, un signe que la nuit difficile n’avait pas laissé de traces trop profondes.
- Merci, ajoutai-je après un instant.
Je baissai légèrement les yeux avant de reprendre, ma voix plus posée :
- Je ne pensais pas que vous y arriveriez.
Les cauchemars avaient toujours eu une emprise tenace sur moi, seule la douleur ou les cachets parvenaient habituellement à les faire taire. Pourtant, cette fois, c’était différent.
Quelque chose dans leur présence, dans cette façon qu’ils avaient de me ramener à la réalité, avait suffi à apaiser le tumulte dans ma tête.
Je relevai les yeux, esquissant un sourire sincère.
- Alors, merci pour ça.
- De rien Poupée, l’entraide et le plaisir font très bon ménage, m’affirma-t-il en souriant.
- J’ai vu ça, merci. Je vous laisse, je dois y aller. Le chef veut que j’aille m’habiller.
- Fais gaffe à ton cul, Poupée ! me menaça Ice.
- Je le trouve magnifique, moi, ce petit cul, affirma Texas tout en me lorgnant.
- Tu le baiseras quand je l’aurais baiser, rétorqua Ice.
- Je peux au moins goûter sa bouche et sa chatte, elles, tu les as déjà goûter, enfoiré ! dit-il tout en m’attrapant par la nuque avant de poser sa bouche sur la mienne.
Surprise par son assaut, je déglutis avant de sentir sa langue tenter de forcer le passage entre mes lèvres. Je cédai et répondis à son baiser avant qu’il ne me soulève entre ses bras et me hisse sur le plan de travail de la cuisine. Ses mains s’aventurèrent sous mon t-shirt et se refermèrent sur mes petits seins.
Un gémissement m’échappa et quand Texas cessa enfin de m’embrasser, je vis Ice poser contre le chambranle de la baie vitrée, un sourire aux lèvres, une clope coincée entre ces dernières. Texas saisit le bas du t-shirt et le fit passer par-dessus ma tête avant de le laisser tomber au sol, puis s’empara à nouveau de mes seins.
Sans me quitter des yeux, il vint happer mes seins entre ses lèvres. La tête en arrière, je gémis et sentis ces derniers se tendre et se durcir à son contact. Les yeux clos, je sentis une main saisir ma queue-de-cheval et une main enserrer ma gorge. J’ouvris les yeux et croisai le regard de Tank. Ce dernier exigea un baiser de ma part. Perdue par le maëlstrom de sensations nouvelles que j’éprouvasse à ce moment même, je cédai, le saisissant par la nuque avant de poser ma bouche sur la sienne.
Tank sourit et lentement défis son cuir et je l’aidai à lui retirai ainsi que son t-shirt. Ce dernier obtempéra et me laissa le caresser, son corps musclé, ses abdominaux en bétons lentement je me laissai glisser du plan de travail, puis vint poser ma bouche dessus. Je semai une pluie de baisers sur ses tatouages.
- Noa..., grogna Tank.
- Poupée, on va te baiser, m’avertit Texas...
- C’est pour ça que je suis là, non ? demandai-je tout en cherchant Ice du regard.
- Pas que, mais ouais, répondit-il. Tu es certaine de ce que tu veux Poupée, me demanda-t-il en saisissant mon menton entre ses doigts.
- Je ne sais pas, je suis perdue, affirmai-je dans un souffle.
- Accroche-toi m’ordonna Ice avant de me soulever et de me porter au canapé du salon.
Ses frères nous suivirent et Ice me demanda de grimper à quatre patte sur la table basse et ce fut avec hésitation que je m’exécutai. Nue, les fesses en l’air, j’entendis Texas jurer dans mon dos avant de sentir ses mains effleurer mon cul. Ice caressa ma joue et je rivais mon regard au sien.
- Savoure Poupée, et obéit, tu vas voir, on va bien prendre soin de toi, me promit-il tout en caressant de son pouce ma lèvre avant de m’embrasser avec une avidité excitante.
Je sentis une autre main se poser sur ma joue, je tournai la tête, puis regardai Tank libérer son sexe. Ce dernier était tendu, arqué et tatoué sur sa hampe. Il se caressa devant mon visage. Ice se leva et se déplaça dans mon dos, il passa sa main sur ma gorge et serra fortement avant de glisser son autre main sur mon ventre. Il l’insinua entre mes cuisses et trouva sans difficulté mon clitoris avant de me plaquer contre lui et de me caresser.
- Tu es à nous petite poupée, dit-il à mon oreille.
- Montrez-moi, répondis-je dans un souffle.
Jet et Tank se parlèrent avec leur yeux et je vis alors dans le regard de Tank une lueur illuminer son regard noir et froid. Ice murmura à mon oreille et la mordilla.
- Suce-les, Poupée, donne-leur du plaisir avec cette magnifique bouche. Texas et moi, on va s’occuper de toi, susurra-t-il avant de me mordiller l'oreille.
Je me retrouvai alors avec la bite monstrueuse de Tank devant le visage, ce dernier encercla mon visage avec ses deux mains et me vola un baiser avant de présenter son gland à mes lèvres. Je sortis ma langue pour venir le goûter essayant de me souvenirs des conseils de la veille de Jet. Ce dernier s’approcha et m’ordonna de le branler avec ma main, ce que je fis. Tank grogna, Jet me remémora ses conseils que je mis aussitôt en pratique telle une bonne élève.
Mes fesses collées contre l'érection de Texas, et alors que je jouais avec ma langue percée sur le gland de Tank, Ice abattit sa main sur ma fesse nue. Je gémis et déglutis vivement autour de la queue épaisse de Tank. Il grogna et je relevai les yeux pour y lire son plaisir brut dans son regard.
Texas lui me caressa, ses doigts effleurant mon intimité, mais surtout mon clito qui pulsait. Ice s'assit sur la table de salon avant de venir écarter mes fesses avec ses mains et l’entendis déverrouiller le jouet qu’il avait mis en moi. Je sentis sa langue s’aventurer autour de la base de ce dernier, celle qui ornait mon orifice, alors que les doigts de Texas allaient et venaient entre mes chairs dégoulinantes de plaisir. Mon ventre se transforma en de la lave en fusion, mon cerveau était perdu par toutes ses émotions et sensations, mon cors lui à contrario était avide de toutes ses nouvelles choses me métamorphosant peu à peu en une vraie petite salope, telle que Ice le murmurai à mon oreille.
Je gémis et me contractai délicieusement autour du jouet quand je le sentis tirer délicatement dessus. Ice grogna et m’ordonna de me détendre un peu et de pousser pour libérer le plug.
De leur côté, Jet et Tank se coordonnèrent pour m’offrir tour à tour leur bite, de façon à ce que ma bouche soit toujours remplie où ma main occupée à caresser leur membre. Je sentis leur mains effleurer mon corps, mes seins qu’ils malmenèrent, tirer mes cheveux, pincer mes tétons ou pire encore mon bourgeon pulsant d’excitation incontrôlée.
Je sentis le plug sortir de mon orifice, puis mes sphincters se contracter dans le vide et une sensation de manque me saisir. Texas cracha sur ma rose et vingt planter son doigt dans mon anus pour combler ce manque que je ressentais en moi, alors que le matin même j’avais été terrifiée par la présence de ce jouet moi.
Texas et Ice me provoquèrent tour à tour avec leurs mains, leurs bouches avides et leurs langues intrépides. Je sentis le plaisir monter en moi par vague, jusqu'à ce que la déferlante éclate sans prévenir. Mes jambes se mirent à trembler et je sentis Tank se retirer de ma bouche, car il fut sur le point de jouir. Ce dernier tira sur ma crinière et me força à ouvrir la bouche, puis à tirer la langue avant de se branler sous mes yeux.
La tête en arrière, ce dernier laissa un râle lui échapper, il jura, puis grogna avant de me fixer. Ice m’ordonna de fermer les yeux quand brusquement, je reçus en pleine face une salves de plusieurs jets chauds de foutre. Souillée, je sentis le liquide visqueux couler le long de mes joues sur ma bouche, puis sur ma langue et même sur la table.
- Nettoies ma queue, Poupée ! m’ordonna ce dernier avant de la fourrer dans ma bouche.
Je lapais chaque goutte de son foutre, avalant ce dernier qui avait un goût spécial, salé et quelque peu aphrodisiaque. Tank se retira et fronça les sourcils quand son téléphone vibra dans sa poche, il se rhabilla à la hâte, s’excusa avant de décrocher.
___ Ouais ! Attend deux secondes Frérot !
Tank se baissa pour être à ma hauteur et me sourit.
- Merci, Poupée, la prochaine fois c’est moi qui te ferait jouir. Ice, je dois répondre, c’est Toast.
- Ouais, vas-y, répondit Ice. C’est bien Poupée, tu as été parfaite avec Tank, dit-il tout en trempant ses doigts dans le sperme chaud de son frère avant de venir les fourrer dans ma bouche.
Je souris et suçai ses doigts sans le quitter des yeux, avant de reporter mon attention sur la queue de Jet. Ce dernier me sourit et vint me baiser, à son tour, la bouche comme il l’avait fait cette nuit. Préparée mentalement, je sus anticiper et répondre à ses désirs ce qui semblait énormément lui plaire, car il ne tarda pas à venir et à jouir dans ma bouche. Il resta planté ainsi, se déversant au fur et mesure tout en s’assurant que j’avale tout encore une fois.
Quand il fut satisfait, il me flatta le dessus de la tête et me remercia avant de se laisser choir sur un fauteuil. Il souffla et me sourit, un sourire que je lui rendis avant de couiner quand je sentis un gel froid couler le long de mon sillon.
- Poupée, je veux que tu me chevauches de dos, m’ordonna Ice tout en se vautrant dans le canapé.
Je me relevais, soutenue par Texas, en tremblant encore et chevauchai alors Ice qui enroula ses bras de manière possessive autour de ma taille. Je saisis sa queue et le branlai avant de frotter son gland nu et gorgé de sans contre mon clitoris. Il grogna et lentement je le guidai en moi. Je m'abaissai sur sa queue qui m'écartelait délicieusement et douloureusement. La tête en arrière, je poussai un long sifflement de plaisir et Ice jura contre mon oreille.
- Oh putain de merde, c’est le paradis ! Je peux mourir heureux, me balança-t-il ses mains sur mes hanches. Maintenant baise-moi, Poupée.
Texas se planta devant moi, à poils. Je l’admirais un moment puis je tendis alors la main vers sa queue tendue et tout cela en me déhanchant sensuellement sur la queue d’Ice. Mon regard rivé à celui de Texas, je me penchai en avant, prenant appui sur l’assise du canapé entre les jambes d’Ice et saisis son érection avant de la caressai lentement.
Puis peu après, guidé silencieusement par ce dernier, je le pris dans ma bouche. Texas attrapa vivement mes cheveux dans son poing et vint me baiser la bouche. Je le pris profondément jusque dans ma gorge, mon nez touchant son pubis. Ce dernier jura avant de me libérer. Ice de son côté, malaxa mes seins, effleura ma peau nue et me guida dans mes va-et-vient sur son énorme gourdin qui me fendait en deux et m’arrachait de longs et bruyants gémissements de plaisir.
- Putain de merde, Poupée, tu me rends fou. Fou de ton corps, de toi. Tu es tellement belle. Une vraie petite salope, lâcha Ice alors que j’ondulai du bassin, sa queue profondément logée en moi.
- Ice, murmurai-je tout en tournant la tête pour croiser son regard.
- Oh non, Poupée, pas tout de suite ! contra-t-il. Cela ne fait que commencer !
- Il a raison, Poupée, affirma Texas, tu vas voir, tu vas prendre ton pied et tu viendras ensuite nous supplier de te baisers comme ça tous les soirs.
Ice me souleva légèrement et se retira en douceur avant de prendre sa queue et de la présenter devant mon anus clos. Il cracha dans sa main et se branla longuement. Je soufflai et sentis la panique monter brusquement en moi. Je fermai les yeux pour me détendre et Texas vint insinuer sa main entre mes cuisses pour masser mon clitoris et me faire oublier quelque peu ma peur.
Je sentis le large gland de la bite monstrueuse d’Ice faire pression sur mes sphincters et peu à peu ces derniers céder et s’ouvrir tout en me laissant une fine douleur au passage, mais rien de vraiment insurmontable en soi. Texas tout en massant mon bouton de chair, plongea deux doigts dans mon intimité qu’il recourba avant de partir à la recherche d’un bouton magique ,caché dans mon intimité, et, qui m’arracha soudainement un long cri de plaisir. Foudroyée, je sentis un liquide jaillir de mon vagin et éclabousser son visage.
- Putain de merde ! Les gars, c’est une petite fontaine ! dit-il avec extase tout en recommençant à me doigter pour déclencher un nouveau geyser de plaisir!
- Texas... le suppliai-je, la voix enrouée et encore secouée par ce torrent orgasmique.
- Oui, Poupée, dis-moi !
- S’il-te-plait, le suppliai-je sans savoir vraiment si je voulais qu’il arrête où qu’il continue.
Ce dernier recommença encore et encore, mes jambes ne cessèrent de trembler, mon ventre de se serrer et ma chatte, elle était complétement détrempée, ainsi que les jambes d’Ice.
Déstabilisée par tous ces orgasmes mouillés, je vins brutalement sans que je comprenne comment, m’empaler jusqu'à la garde sur la queue d’Ice. Ce dernier jura et je criai surprise par la douleur provoquer par son intromission soudaine et violente et le plaisir de le sentir aussi profondément dans mes entrailles. Le souffle court, mes mains posées sur ses cuisses. Je ne bougeai plus encaissant le coup.
- Putain, Poupée, ça va ? me demanda Ice, inquiet.
- Ouais, je ..
- Doucement, quand tu seras prête ma belle, me coupa-t-il en soufflant lui aussi.
Je fermai les yeux et doucement je bougeai. Ce fut dans un premier temps douloureux, mais rapidement la douleur se transforma en plaisir pur et intense. Ice me prit alors contre lui et m'obligea à lever et écarter les jambes. Mes pieds callés sur ses cuisses, il me baisa délicatement et très lentement. Puis d’un signe silencieux, sous le regard voyeur de Jet et de Texas, il fit comprendre à ce dernier qu’il pouvait s’approcher et se joindre à nous. Texas vint alors se positionner devant moi et dirigea sa queue entre les plis de mon sexe trempé.
Je me mordis la lèvre et l'accueillis en moi dans un souffle saccadé. Leurs deux membres me semblaient plus imposants, je les sentis profondément moi m’étirer et me déchirer presque, marquant ma chair de manière indélébile. Texas plongea sur moi et m'embrassa ardemment, sa bouche se montrant possessive et intransigeante.
Je sentis une main se poser sur mon clitoris et me caresser.
- Ma poupée, tu es tellement serrée et délicieuse que te baiser, c'est un putain de paradis sur terre.
- Embrasse-moi, Texas, demandais-je dans un souffle.
Il m'attrapa par la nuque vivement et plaqua sa bouche à nouveau sur la mienne. Ice, lui pinça mon clitoris et fit pression dessus. Je jurai et sentis le tsunami de mon plaisir s'abattre très violemment sur moi.
Texas me baisa avec force, ses coups de reins se voulurent violents, profonds et intransigeant. Puis soudainement, il se figea brutalement en moi, un long râle de plaisir résonna dans le salon, lui échappant, puis, je le vis se retirer et se branler et venir éjaculer sur mon ventre et mes seins. Il étala son foutre avec sa queue et me vola un dernier baiser avant de me remercier dans un murmure.
Ice plongea ses doigts dans le foutre de Texas et vint les porter à ma bouche, je pris ses doigts entre mes lèvres, léchant, puis suçant ces derniers et goûtant ainsi à le semence de ce dernier sous son regard encore fiévreux.
Ice me renversa brutalement sur le canapé en cuillère, puis en levrette et entreprit de me pilonner en douceur avant d'augmenter de plus en le rythme de ses assauts au point de devenir violents. Son pelvis claquait bruyamment contre mes fesses, quand il n’oublia point de les flatter avec une caresse sèche et qui échauda ma peau.
Je ne fus que sensations, mon souffle fut saccadé, je tournai la tête et répondis à son baiser exigeant. Puis je l'entendis jurer dans mon cou, il me donna un coup de rein tellement profond et puissant qu’il m'envoya à nouveau au septième ciel. Son râle surpassa mon cri de jouissance. Mon corps convulsa, ma peau frissonna et mes jambes manquèrent de céder sous mon poids.
Pantelante et incapable de bouger, je restai en position levrette, les fesses en l’air ; ma joue contre le cuir frais du canapé, sa queue toujours profondément ancrée en moi. Ice me caressa les cheveux et souffla contre la peau fébrile de mon cou avant de poser son front contre mon dos. Il se déversa en moi, me remplissant littéralement, puis se redressa et flatta en douceur cette fois-ci mes fesses.
Je fermai les yeux et gémis quand il se retira et que je sentis alors mon plaisir et le sien couler le long de ma cuisse. Je me sentis repue, heureuse, mon cœur battait la chamade.
On me souleva et je vis qu’Ice me portait dans ses bras. Je fermai les yeux et le laissa m'emmener jusqu'à la salle de bain où il me posa dans la baignoire. Il fit couler l'eau et vins ensuite prendre place en face de moi. Avec le pommeau de la douche, il effaça les traces de souillage de mon visage, puis je lavai les dents avant qu’il ne viennent m’embrasser à nouveau. Ice m’attira à lui, ma tête sur son épaule, je fermai les yeux avant de soupirer.
- Tu as été parfaite Poupée ! Je savais qu’une petite salope sommeillait en toi.
- Ice...
- Quoi ?
- Je te déteste, tu sais.
- Je sais, tu me détestes parce que j’ai raison sur toi.
- Et quand tu te seras lassé de moi ?
- Ce n’est pas près d’arriver, Poupée.
- Ice, je ne fais pas partie de ton monde.
- Poupée, me fait pas chier ! Tu fais partie de mon monde, je t’y ait fait entrer, tu es à moi, Poupée.
- Et si tu te lasses, genres tu rencontres une femme qui te fait voir le monde autrement.
- J’ai plus de quarante pige, j’ai vu le monde de milles façons et crois-moi il est pourrit. Le monde est pourrit, et on fait tous partie du même monde, sauf qu’il existe des niveaux de vie différents, certains sont plus agréables et satisfaisants que d’autre.
- Tu sais ce que je veux dire...
- Ouais, mais je m’en bas les couilles ! Tu es à moi, et apparemment comme je suis pas assez clair pour toi, je vais devoir y remédier.
- Ice...
- Tais-toi Poupée, tu vas aggraver ton cas ! me menaça-t-il.
Je me tus et rivai mon regard au sien. Ice soutint le mien et souffla.
- Quoi ?
- Tu es un connard.
- Je sais, je ne me referais pas Poupée.
- Je voulais te parler d’autre chose, genre t’avouer un truc, mais tu vois, tu m’as demandé de me taire, alors je vais fermer ma gueule et tu ne sauras pas ce que je voulais te dire. Profite de ton bain et si possible noies-y-toi, moi j’ai froid, je sors, dis-je tout en sortant de la baignoire.
Ice se redressa et me lorgne un sourire sur le visage. Son téléphone vibra, sur le bord du lavabo.
- Tu peux le passer ? me demanda-t-il.
- Ce n’est pas toi qui t’ai fait sodomiser, tu peux bouger ton cul, non ? répliquai-je tout en quittant la salle de bain.
- Poupée ! gueula ce dernier
- Oui, et tu sais quoi, je m’en bas les ovaires, Ice ! Tu vas faire quoi, me baiser encore, m’étrangler, me buter dans ton bar ? Au point où j’en suis, je crois que je m’en fous.
Je me séchai et le vis sortir de la baignoire et attraper son téléphone. Ice décrocha, alors que je me séchais. Je fouillais dans le fatras de mes affaires et trouvai une culotte en coton noir, simple, puis je dénichai un legging de sport, que j’enfilai à la hâte avant de mettre un top blanc en coton. Après ça, je mis la serviette à sécher et alors que j’allais fuir la salle de bain, Ice tout en étant au téléphone, m’attrapa par les cheveux. Il m’attira à lui et termina sa conversation.
___ Ouais... Je vois... Non, on va trouver une solution. Il y a de la place à la colo. ... On fera avec... Par contre, tu vas devoir la prévenir et lui expliquer les règles de club. On en parle à la baraque, ramène ton cul avec la fille et le gosse. Je vais demander à Corry de passer directement à la maison et de leur ramener des fringues... Je vais passer chez ma vieille, elle doit avoir le lit de mon neveu dans le garage quand ma sœur vivait encore ici en ville. ... OK... A tout de suite mon frère.
Ice raccrocha et posa son téléphone sur le bord du lavabo avant de m’entraîner vers le lit. Il s’assit et me renversa sur ses genoux avant de faire descendre mon legging pour exposer mes fesses. Tout en me maintenant fermement par les cheveux, il me fessa. Sa large main claqua sur mon cul et cette fois-ci ce n’était pas une fessée érotique, mais bien une fessée punitive. Il se montra sec, intransigeant et m’obligea à les compter et à le remercier après chacune d’elle. Ma peau me brûla, une larme roula sur ma joue, mon crâne me fit souffrir, tant sa poigne était ferme. Ice termina de me punir pour ma rébellion, puis remonta mon legging avant de me mettre à genoux devant lui. Il tira ma tête en arrière et essuya ma larme sur ma joue avant de m’étreindre en silence.
Ma joue contre sa cuisse, Je sentis l’émotion nouer ma gorge, et dans ma tête, tout vola en morceaux. Mon souffle était court, mes muscles encore tendus par ce qu’il venait de se passer. Une tempête émotionnelle frappait en moi. Un mélange violent, incontrôlable, entre la douleur et le plaisir, où chaque sensation s’était gravée sous ma peau comme une brûlure.
Je voulais pleurer. Mais je ne pouvais pas. Je ne voulais pas lui donner cette satisfaction. Je relevai légèrement le menton, serrant les dents pour retenir les larmes qui menaçaient de me trahir. Ice observait, silencieux, et je savais exactement ce qu’il cherchait. Une faille. Une fissure dans ma façade. Mais il ne l’aurait pas. Même si mon cœur battait encore trop vite. Même si mes pensées s’éparpillaient dans un chaos sans nom.
Je refusai de laisser cette sensation m’engloutir, refusai d’accorder à Ice ce qu’il cherchait une fissure ou un signe de faiblesse. Alors, je relevai le menton, calmant ma respiration, même si mon cœur battait trop fort. Ice m’observa un instant avant de lâcher, presque sans transition :
- Tank a reçu un appel.
Je fronçai les sourcils, tentant de me recentrer sur ses mots.
- Une fille de sa vie d’avant vient de débarquer en ville.. Avec un gamin sous le bras. Elle a demandé de l’aide. Son ex la traque et d'après ce que Tank a dit, ce serait un connard de première. Un mec qui aime tabasser des femmes quand elles disent non ou c'est fini et surtout qui veut lui enlever son gosse. Je sais, Poupée, je fais partie de ceux-là, bien que je sache encore nuancer les choses quand cela est nécessaire.
J’écoutai sans répondre, m’agrippant à cette information pour m’arracher à mon propre chaos intérieur.
- Elle va vivre ici avec son petit, ajouta-t-il, son ton neutre, comme s’il imposait un fait accompli. Le temps d’y voir plus clair.
Mon regard se releva lentement vers lui, et je hochai doucement la tête comme si j'avais voix au chapitre alors que je savais que non. Mais l’idée de rencontrer quelqu’un d’autre, une fille qui, comme moi, se retrouverait plongée dans ce monde étrange et intense, était presque rassurant.
- J’ai le droit d’être amie avec elle ? demandai-je, ma voix plus légère, comme si ce simple détail pouvait m’ancrer un peu plus ici.
Ice esquissa un sourire, un sourire qui n’avait rien de tendre.
- T’as le droit d’avoir des potes, lâcha-t-il. Mais tu n'as pas le droit d'avoir un putain de mec.
Son regard se durcit légèrement.
- Parce que je suis ton mec, le seul qui puisse te baiser, te faire hurler de plaisir et cela jusqu'à ce que j'en décide le contraire. Je suis celui qui dicte les règles et celui qui les transgresses.
La possessivité dans sa voix était indiscutable, une évidence qu’il ne cherchait même pas à nuancer. Je déglutis, incapable de dire si cette affirmation me dérangeait ou m’attirait encore plus vers lui. Dans ma tête ce fut un vrai foutoir.
Je sentis mon souffle se calmer, mon corps enfin relâché après toute cette tension. Pourtant, quelque chose continuait de tourner dans ma tête, un sentiment que je ne savais pas vraiment nommer.
Ice.
Il m’attirait autant qu’il me fascinait, et c’était bien là le problème. Parce que je savais qui il était. Ce qu’il représentait. Un danger. Une force brute qui pouvait me happer et me remodeler jusqu’à ce que je ne sois plus la même.
Il allait me briser. Il allait me changer. Et pourtant…
Un frisson me traversa alors que son regard s’attardait un peu trop sur moi.
L’idée aurait dû m’effrayer. Mais au lieu de ça, je restais là, incapable de détourner les yeux, piégée entre la crainte et une envie que je ne voulais pas admettre.
- Finalement, on reste ici, annonça-t-il sans détour.
J’ouvris la bouche, hésitant à poser une question, mais il poursuivit sans me laisser le temps.
- Corry va passer tout à l’heure. Il ramènera des fringues de sa boutique pour toi et Flavie, je crois que c'est son nom.
J’hochai de nouveau la tête, m’accrochant à ces détails concrets comme un moyen de stabiliser mon esprit.
- On va manger tous ensemble, ajouta-t-il, comme si c’était une évidence, une normalité à laquelle je devais m’habituer. Tu vas m’aider à préparer le repas, on va viser la simplicité.
Je relevai les yeux vers lui, tentant de comprendre l’implication derrière ces mots, quand il ajouta d’un ton plus posé :
- Et ce soir, je te présenterai officiellement à tous mes frères.
Mon souffle se suspendit un instant. Officiellement. Le mot tournoya dans mon esprit, prenant une ampleur à laquelle je ne m’attendais pas.
Comment comptait-il me présenter ? Comme une simple présence ? Une simple pute qui partageait son lit et celui de ses frères ? Ou comme quelque chose de plus précis, de plus marqué ? Allais-je devenir quelqu’un aux yeux de tous ? Ou bien n’était-ce qu’une formalité, un détail qui, au fond, ne changerait rien ?
Je ne savais pas quoi répondre. Je sentis juste mon ventre se nouer à la pensée que, en moins de vingt-quatre heures, mon monde entier avait basculé. Je ne le contrôlais plus. Je ne l’avais, au fond, jamais vraiment contrôlé.
Ice me fixait toujours, et avant que je ne puisse assembler correctement mes pensées, il reprit :
— Dans l'après-midi, on ira chez ma mère. Je vais chercher un lit pour le petit de la copine de Tank et on ira faire des courses. Tu vas avoir besoin de trucs de filles, de shampoings, tu sais des choses que je n'ai pas l'habitude d'acheter.
Je clignai des yeux, surprise par cette nouvelle annonce.
— Tu veux que je vienne avec toi ? Chez ta mère, mais... c'est ta mère.
Il haussa légèrement un sourcil, son regard rivé dans le mien, assurément décidé.
— Oui, je veux que tu viennes. Et ma mère reste une vieille connasse aigri, qui depuis plus de vingt ans rumine son divorce et le fait que mon vieux ait préféré son club de motards à son mariage et sa famille. Ne te fais pas de bile, Poupée, ta mère et la mienne sont faites du même bois, pourri de préférence.
— OK, répondis-je simplement.
Ice s’éloigna et je soupirai avant de me relever. Ce dernier s’habilla à la hâte, enfilant un jean sans rien dessous et des chaussettes puis ses bottes de motard avant de m’approcher, alors que je me coiffai à la va-vite.
— J’ai oublié un truc, ce soir, Poupée, je vais également te rappeler que tu es à moi vu que j’ai l’impression que cela n’était pas claire pour toi.
La promesse d’Ice me fit frissonner. Ce dernier me saisit par la nuque et m’embrassa, enfin, il me marqua comme sa chose par un baiser qui ressemblait plus à une marque de possessivité.
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