L'empire des mensonges
Dans sa chambre trop petite, elle se cache,
Ses poupées résonnent derrière les murs lâches,
Chaque nuit lui arrache son innoncence.
On lui disait que tout allait bien,
Que les bleus s'effaçaient avec le matin.
Mais ses yeux savaient déjà trop,
La vérité brûlait dans sa peau.
Les mensonges peints comme des fleurs,
Masquaient les tempêtes dans son coeur.
Petite fille, sous les coups des mensonges,
Son âme s'effrite, son enfance se ronge.
Elle cherche un refruge dans le noir,
Mais personne n'écoute ses histoires.
Petite fille, prisonnière du soir.
Ses larmes coulent sur des pages invisibles,
Elle écrit un monde où la douleur est impalpable.
Mais la maison devient une cage,
Chaque sourire cache un carnage.
On lui jurait que c'était normal,
Que l'amour pouvait être brutal.
Petite fille, sous les coups des mensonges,
Son âme s'effrite, son enfance se ronge.
Elle cherche un refuge dans le noir,
Mais personne n'écoute ses histoires.
Petite fille, prisonnière du soir.
Dans ses yeux, une tempête muette,
Un cri étouffé qu'on arrête.
Elle rêve d'une main qui la libère,
D'un endroit où plus où plus rien n'est amer.
Et quand la nuit la recouvre enfin,
Elle serre son oreiller contre ses mains.
Une prière fragile dans sa poitrine,
Que demain soit moins assassine.
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